Pour le nouveau champ découvert au large du Brésil, il ne représente qu’un an de consommation mondiale environ. C’est pas mal, mais ce sera toujours insuffisant pour combler notre appétance...
Nous avons encore un peu de temps pour nous en sortir sans trop de casse, mais aucun responsable politique (à part Cochet qui parle ouvertement de décroissance) n’a encore saisi l’ampleur des problèmes qui sont à venir, ou alors ils restent muets sur le sujet...
Mais les changements à opérer sont énormes, que ce soit d’un point de vue purement matériel, scientifique et technique pour les afficionados du "développement durable" (sûrement l’un des oxymores les plus navrants de ces dernières années) et d’un point de vue sociétal pour chacun d’entre nous. La vérité sera sûrement entre les 2, il faut impérativement que les "citoyens-consommateurs" ouvrent les yeux sur leur manière de vivre et d’un autre côté que des innovations (il est vraiment nul ce mot) et de la recherche soient réalisées pour que le fossé qui sépare notre monde actuel de celui qui se profile soit le moins désagréable et le moins difficile à traverser.
En y réfléchissant bien, dans la mesure où le pic de pétrole a déjà commencé, le problème du CO2 n’est pas secondaire mais sa portée va se réduire SI nous n’utilisons plus de pétrole. Il n’est pas à négliger mais le pétrole à un prix inabordable arrivera sûrement avant la montée des eaux.
Le chauffage, l’électricité ne seront pas des problèmes à proprement parler. Le nucléaire a encore du minerai pour environ 80 ans et le charbon pour 200 ans, en espérant que nous basculions le plus rapidement possible vers l’éolien et le solaire (mais gourmand en minerai pour les cellules).
Le point épineux reste le transport et c’est malheureusement ce qui nous touche de plus près, et ce qui a construit le modèle américain et malheureusement notre modèle actuel de société, c’est-à-dire la voiture qui représente la liberté, l’indépendance, l’individualisme alors qu’il est possible de vivre autrement...
J’ai "arrêté" le métal en 2001 en ayant considéré que cette musique avait atteint sa forme la plus intéressante avec le métal symphonique et ses différentes ramifications. Le métal est effectivement une musique très riche mais on se retrouve rapidement bloqué dans un style...
Je viens un peu d’écouter Therion et hormis la voix qui en effet sonne opéra, le groupe utilise les mêmes registres musicaux (ou emprunte) que des groupes comme Rhapsody (qui ont comme source d’inspiration Vivaldi), Vanden Plas, Stratovarius ou encore Symphony X (cité dans l’article) sans pour autant révolutionner le genre...
Certaines parties de guitares me feraient même penser à du Yngwie Malmsteen sans la vitesse.
En revanche, concernant le déploiement de concertistes classiques, il est évident que c’est à saluer. Je crois néanmoins que Therion ne dépassera jamais le périmètre des fans de métal ou de la scandinavie. Yngwie Malmsteen est (était) une véritable star au Japon, mais inconnu de tous sorti du contexte "métal".
J’ai vu le film, sans rien savoir de l’histoire vraie, de l’histoire de McCandless, juste que le film était réalisé par Sean Penn, ce qui est un bon a priori pour moi.
A la fin, déception. Le film est inégal, des moments où on a envie de suivre le "héros", par exemple quand il parle à Wayne d’Alaska dans le bar. Les moments avec Ron Franz, le vieil homme, sont intéressants.
Mais également des moments à la limite de l’incohérence, notamment lorsqu’il descend les rapides en kayak...A ce moment là on parle de héros, limite nietzschéen, surpuissant ne craignant rien. Seul son tabassage lors d’un de ses voyages clandestins le ramène sur Terre et nous donne raison d’espérer que le film redescende lui aussi sur Terre. Mais non, il est chanceux, toutes ses rencontres sont extraordinaires, alors qu’elles sont à la limite du cliché (les hippies, la tentation de l’amour, le mythe de la transmission avec le vieil homme, et le grand frère, Wayne, qu’il n’a jamais eu).
Bref, des phases d’ennui, un film plus long que ce qu’il est nécessaire et une sorte de naïveté (tranchée par la morale finale) que j’ai eu personnellement du mal à supporter.