Avertissement aux lecteurs écologistes : lisez l’article jusqu’au bout, sinon vous risqueriez de le moinser d’office et à tort !
Bon article qui pose de judicieuses questions. Une des conclusions que l’on peut en tirer, c’est qu’il est plutôt illusoire d’espérer que l’écologie politique pourra advenir par la voie démocratique...
La solution aux problèmes économiques et écologiques me semble devoir inévitablement passer par le partage et la sobriété (à moins d’opter pour un monde apocalyptique avec des conflits incessants et de plus en plus meurtriers pour permettre à une partie de plus en plus infime de la population mondiale de continuer à vivre dans l’opulence pendant que le reste de l’humanité sera plongée dans la famine). Ainsi, nous devrons par exemple tous devenir plus ou moins végétariens (snif) car l’élevage consomme beaucoup de ressources pour un rendement calorique faible...
PS Votre idée d’utiliser les déchets pour fertiliser les sols n’est pas mauvaise en soi mais, d’après vos propres calculs, l’utilisation de tous les déchets ne suffira à fertiliser que 0,02 % des surfaces agricoles (32 millions d’hectares en France, source Wikipedia).
Je suppose que vous avez des amis, des relations ou de la famille pour plusser vos interventions !^^ Vos raisonnements sont proches de l’interprétation paranoïaque, ils ne suivent aucune logique formelle. Grosso modo, ce que vous me dites se résume à : « Comme vous n’êtes pas d’accord avec moi, vous devez être un contre révolutionnaire petit bourgeois à la solde des impérialistes américains et donc vous avez tort » ! :) Vous auriez fait un admirable procureur du temps de Staline !
Effectivement, je ne pense pas que l’idéal communiste de la révolution cubaine prône le consumérisme (ne pas confondre productivisme et consumérisme). Donc, l’attrait qu’exerce la société de consommation libérale et capitaliste sur le peuple cubain l’éloigne effectivement de l’idéal révolutionnaire.
Non, ce que j’ai dit n’implique ni directement ni indirectement que c’est le processus révolutionnaire qui est la cause des privations. Il n’y est pas pour autant totalement étranger : outre l’effet délétère du blocus américain, on ne peut nier que la société de type communiste établie par la révolution castriste se prive du fantastique effet de levier du crédit bancaire (qui a par ailleurs d’autres effets très pervers que nous sentons bien actuellement !).
Je n’ai aucune envie de voir Cuba tomber aux mains des Américains mais je pense qu’une partie non négligeable (mais comment savoir de manière précise ce que pense le peuple cubain alors que la liberté d’expression est très limitée, d’où la question initiale de mon premier post) de la population serait prête à échanger ses idéaux contre l’american way of life...
Je ne vois vraiment pas comment on peut nier que nous soyons en France, et dans la plus grande partie du reste du monde, dans une société de consommation !!! Il s’agit ici d’une simple constatation ! Je serais extrêmement curieux de connaître les arguments qui vous conduisent à penser différemment. Et même si vous aviez raison, je vois encore moins comment on peut dire, comme vous le faites, que considérer notre société sous cet angle de la consommation est une idée bourgeoise : je ne vois vraiment pas le rapport !
Enfin, et là je crois que nous atteignons les limites de l’absurde, en quoi qualifier notre société de société de consommation peut-il être considéré comme une « idée franchement égoïste » ? Je veux bien que vous la considériez de votre point de vue comme stupide si vous pensez détenir une vérité différente et évidente... mais que vient faire l’égoïsme là-dedans ???
Bien qu’ayant plussé votre article qui dresse un bilan me semble-t-il honnête de la politique américaine vis à vis de Cuba, j’aimerais vous interroger sur votre affirmation selon laquelle les « habitants de l’île ... restent en grande majorité attachés au processus révolutionnaire ». Sur quoi vous basez-vous pour dire cela ? Je vous pose la question car ce n’est pas du tout l’impression que j’ai retirée de mon court séjour à Cuba : j’ai plutôt eu l’impression que la population était lasse des privations et qu’elle ne rêvait que d’une chose, pouvoir se jeter à corps perdu dans le consumérisme. Et pourtant, je serais personnellement malheureux de voir Cuba nous rejoindre à la table des sociétés de consommation, préférant nettement que le régime castriste s’amende en autorisant la liberté d’expression et en trouvant le moyen, malgré la malveillance américaine, d’assurer des conditions de vie plus confortables à sa population.