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Eric De Ruest

Eric De Ruest

Les textes que je publie sont soit personnels, soit viennent du réseau pour lequel je travaille, le CADTM (Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde). Vous trouverez une récurence de textes sur la dette écologique, mon cheval de bataille.

Tableau de bord

  • Premier article le 27/03/2007
  • Modérateur depuis le 23/05/2007
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Derniers commentaires



  • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 11:22

    Extrait de l’article écrit par Eric Toussaint à propos du traité constitutionnel http://www.cadtm.org/article.php3?id_article=1284

    Dans le traité, tous les ingrédients sont présents pour une cure d’austérité perpétuelle...

    Ignorant ces résultats, les dirigeants européens nous demandent maintenant, au travers du Traité établissant une Constitution pour l’Europe, d’entériner l’application d’un programme d’ajustement structurel permanent. Tous les ingrédients sont présents pour une cure d’austérité perpétuelle. L’Etat est sommé de toujours plus se désengager ce qui se traduit par une discipline budgétaire toujours plus stricte (art. III-184 et III-194) qui empêche toute politique budgétaire de relance. Comme le principe de la majorité qualifiée ne s’applique pas dans le domaine fiscal, l’unanimité est requise en la matière (art. III-171) et il y a fort à parier que toute harmonisation ne pourra se faire qu’en s’alignant sur le moins disant. Dès lors, l’austérité budgétaire ne peut être réalisée qu’en réduisant les dépenses publiques et les subventions (art. III-167). Si la politique budgétaire devient inopérante, la politique monétaire est également restrictive puisqu’elle conserve son unique objectif de maintien de la stabilité des prix (art. I-30 et III-177). Alors que l’inflation n’est plus un problème depuis une quinzaine d’année, la poursuite de ce seul objectif n’obéit qu’à des considérations idéologiques privilégiant les détenteurs de capitaux.

    L’heure est également à la suppression de toute entrave à la libre concurrence et à l’ouverture croissante des économies. Selon le refrain maintes fois entonné, les pays de l’Union européenne doivent respecter le principe d’une économie de marché où « la concurrence est libre et non faussée » (art. I-3, III-177, III-178 et III-185). Dans cette perspective, les services publics ne sont pas épargnés. Ils deviennent des « services d’intérêt économique général » (art. III-122) soumis à la concurrence (art. III-166) et ne peuvent plus bénéficier d’aides de l’Etat s’ils faussent ou simplement menacent de fausser la concurrence (art. III-167). La voie de la privatisation des services publics est ainsi ouverte. Les marchés du travail doivent être « aptes à réagir rapidement à l’évolution de l’économie » (art. III-203) ce qui implique plus de flexibilité. La libéralisation des services est acquise (art. III-130, III-146, III-147 et III-148), celle des mouvements de capitaux ne peut être remise en cause malgré les conséquences dramatiques qu’elle a déjà occasionnées en de nombreux endroits de la planète (art. III-156). Il est cependant un domaine qui échappe à la concurrence et qui doit être protégé. Il s’agit du commerce d’armes, de munitions et de matériel de guerre (art. III-436) !

    Si l’on ne peut évidemment pas mettre sur un même plan les membres de l’Union européenne et les PED, l’institutionnalisation du programme d’ajustement structurel européen ne pourra qu’entraîner plus de pauvreté et d’inégalités, comme ont déjà pu le constater de nombreux PED. Dès lors, quel crédit apporter à un texte dont l’objectif affiché est d’œuvrer pour « le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement » (art. I-3) ? Le volet social, qui constitue une avancée majeure pour les partisans du oui, envisage d’améliorer, entre autres choses, les conditions de travail, la sécurité sociale et la protection des travailleurs, l’égalité entre hommes et femmes, la lutte contre l’exclusion, tout en évitant « d’imposer des contraintes administratives, financières et juridiques telles qu’elles contrarieraient la création et le développement de petites et moyennes entreprises » (art. III-210). Sauf à considérer que « la concurrence libre et non faussée » est le moyen de réaliser ces objectifs, ce que les faits, têtus, ne cessent d’infirmer, l’objectif de progrès social a toutes les chances de demeurer un vœu pieu tant qu’il sera subordonné à l’économique (art. III-213). De la même façon, l’introduction d’un volet environnemental est un leurre. Car que penser d’un développement durable qui ne consacre que deux articles (sur 448 !) aux questions environnementales (art. III-233 et III-234) et nécessite l’unanimité pour agir ? Que penser d’une politique agricole commune qui ne fait aucune référence à la protection de l’environnement et se soumet toujours à une logique productiviste destructrice (art. III-227) ? Que penser enfin de l’action extérieure de l’Union qui soutient « le développement durable sur le plan économique, social et environnemental des pays en développement dans le but essentiel d’éradiquer la pauvreté » (art. III-292) et qui pour cela encourage « l’intégration de tous les pays dans l’économie mondiale, y compris par la suppression progressive des obstacles au commerce international » (art. III-292), mesures dont on constate chaque jour les effets dévastateurs sur les PED ?

    Dès lors, puisqu’on nous demande si nous souhaitons poursuivre une construction européenne dominée par les questions économiques, le non pro-européen, qui repose sur des considérations sociales et environnementales, est légitime. Dire non à ce Traité, c’est vouloir remettre l’économie au service de l’Homme, c’est refuser une logique qui considère que l’« avoir plus » équivaut au « mieux-être », c’est considérer que les valeurs sociales et environnementales ont au moins autant d’importance que les considérations économiques, c’est enfin aider les PED à promouvoir un autre développement.



  • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 11:14

    les articles III-144 à III-150 laissent la porte ouverte à de futures directives Bolkestein, en précisant notamment que « les Etats membres s’efforcent de procéder à la libéralisation des services au-delà de la mesure qui est obligatoire (...). La Commission adresse aux Etats membres intéressés des recommandations à cet effet » (art. III-148).

    Il faudrait également nous expliquer par quel miracle la politique monétaire, qui, pour des raisons idéologiques, a pour unique objectif la stabilité des prix qui intéresse au premier chef les financiers et les spéculateurs, n’a pas eu de conséquences en matière de chômage, et que dire du pacte de stabilité et des politiques budgétaires restrictives jouant contre l’emploi ? La situation économique actuelle n’est pourtant pas surprenante. Elle est la conséquence de l’application de plus de vingt ans de politiques libérales que le traité se propose de pérenniser. Des politiques qui ne sont pas sans rappeler le contenu des programmes d’ajustement structurel (PAS) imposés aux pays en développement et qui se sont soldés par plus de pauvreté et d’inégalités en de nombreux endroits du monde.

    Et comment pouvez vous dire que NS n’est pas néo-ultra-blabla libéral lorsqu’il dit « Je serai un président comme Louis de Funès dans le Grand restaurant : servile avec les puissants, ignoble avec les faibles. »

    On se demande qui s’est mis une balle dans le pied là, tout récement ???



  • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 10:55

    DELHI - Avec près de 400 activités au programme et une participation d’environ 50 000 personnes, le Forum social indien (FSI) a dépassé les attentes. Plus que le nombre de participants, c’est l’énergie et l’enthousiasme, qui se sont dégagés de l’événement, qui en ont fait le succès.

    Et croyez-moi, c’est par manque de moyens financiers que de nombreux autres Indiens ne se sont pas rendus sur place.

    Manques de moyens dus encore une fois aux politiques d’ajustements structurels consécutifs à la dette extérieure (laissée pour une part par la grande Bretagne).

    Quant à cette sur valorisation du travail, il me rappelle une phrase terrible, inscrite dans un lieu absolument sinistre :

    « Arbeit macht frei »

    Car, c’est pour produire les objets qui nous encombrent et nous polluent que vous allez travailler. Est-ce vraiment raisonnable ? Il est temps de se poser la question. Pour ceux qui le peuvent !



  • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 09:21

    Le rapport Valech (officiellement le Rapport de la commission nationale sur l’emprisonnement et la torture) est un document rendu public le 29 novembre 2004 détaillant les violations des droits de l’homme commis sous le régime Pinochet entre 1973 et 1990. Le rapport Valech détaille les résultats de six mois d’investigation. Une seconde partie a été rendue publique en juin 2005. Les témoignages recueillis sont gardés secrets pour les cinquante ans à venir. Contrairement aux « archives de la terreur » découvertes au Paraguay en 1992 à propos de l’opération Condor, ils ne pourront donc pas être utilisés dans le cadre de poursuites judiciaires, ce qui est vivement contesté par les associations d’ex-prisonniers politiques.

    Le rapport de 2004 a été préparé à la demande du président socialiste Ricardo Lagos par les huit membres de la Commission nationale sur l’emprisonnement politique et la torture, dirigée par l’évêque Sergio Valech, et a été rendu public via internet. La commission été composée de María Luisa Sepúlveda, vice-présidente exécutive, des avocats Miguel Luis Amunátegui, Luciano Fouillioux, José Antonio Gómez (président du PRSD), Lucas Sierra, Álvaro Varela et de la psychologue Elizabeth Lira. Elle n’incluait aucun représentant des victimes des associations d’ex-prisonniers politiques.

    Le rapport Valech est fondé sur les témoignages de 35 868 personnes, parmi lesquels 28 459 ont été considérés légitimes. De plus, 8 000 cas ont été examinés dans les six mois suivants. Sur ces 28.459 personnes, 1.244 étaient mineurs, dont 176 âgés de moins de treize ans. 12,72% des victimes (soit 3 621 personnes) étaient des femmes.

    Le second rapport, publié le 1er juin 2005, incluait 1 201 nouveaux cas, dont celui de 86 enfants âgés de moins de douze ans à l’époque des faits (dont des enfants non encore nés), ce qui fait un total de 29 000 personnes (une estimation qui suit la définition onusienne de la torture aboutit au décompte total de 400 000 victimes de la torture). La plupart de ces nouveaux cas n’avaient pas été inclus dans le premier rapport, soit parce que leur parents faisaient partie des prisonniers politiques exécutés ou « disparus » et qu’il n’y avait donc aucun témoin pour appuyer les revendications des victimes. 67,4% des cas de violations des droits de l’homme pris en compte par la Commission Valech concernait la seule année 1973.

    L’Etat chilien s’est engagé à verser une compensation financière à vie aux victimes, d’un montant d’environ 215 dollars (inférieur au salaire moyen), de même que quelques avantages en termes d’accès aux services de santé publique (comparables à ceux accordés à un sans-domicile fixe). Les familles des victimes (dont 3,000 sont déjà décédées) n’ont droit à aucune compensation, morale ou financière. Enfin, les témoignages recueillis par la Commission, créée par le décret 1040, ont été classifiées et seront gardés secrets pour les cinquante ans à venir, empêchant ainsi leur utilisation dans toute poursuite judiciaire contre les militaires responsables de telles exactions.



  • Eric De Ruest Eric De Ruest 24 mai 2007 09:15

    « Les Escadrons de la mort, l’école française » est un film documentaire et un livre de Marie-Monique Robin.

    Il montre comment les méthodes employées par des parachutistes pendant la guerre d’Algérie ont ensuite été enseignées en Amérique du Sud, et notamment au Chili sous la dictature d’Augusto Pinochet.

    Pas très joli ça !

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