"Plus incroyable encore, il aurait fallu que ces conditions déjà
improbables se soient reproduites par deux fois, dans la Tour Nord et la
Tour Sud, avec les mêmes séquences d’événements et générant le même
résultat. Quelle probabilité que cela se produise ?"
Et encore plus incroyable, il aurait fallu que ces conditions déja improbables se soient reproduites une 3me fois, dans la 3me tour qui s’est effondrée sans avoir été percutée par aucun avion !!!
"Il ya toujours une question que je n’ai jamais osé poser à mes ami(e)s
gay et lesbiennes : pourquoi préfériez vous des rapports sexuels avec
des personnes du même sexe alors que finalement vous pouviez faire
presque les même choses avec des personnes de l’autre sexe.«
Il n’y a pas de question idiote, mais il y a surtout des questions qui prouvent une étonnante méconnaissance du sujet. Mais vous touchez du doigt un point primordial : dans l’homosexualité tout autant que dans l’hétérosexualité, il n’est pas seulement question des »actes« sexuels, mais bien d’une affinité profonde, d’une orientation AFFECTIVE, pour tout ce qui touche aux caractéristiques physiques et mentales des personnes. Jusqu’à preuve du contraire un corps d’homme n’est pas fait pareil qu’un corps de femme... Et ce n’est pas parce que, dans un sens comme dans l’autre une grande majorité peut pratiquer des actes sexuels hetero ou homos indifferemment, ce n’est pas ca qui les rendra homo ou hetero. Il y a plein d’homos qui se sont mariés et ont eu des relations sexuelles, et même des enfants, avec des personnes du sexe opposés sans que cela fasse d’eux sur le fond, des hétéros. De même que de nombreux heteros capables d’avoir des actes homos occasionnels, pour quelque raison que ce soit (frustration sexuelle du au manque de femme, curiosité, etc...), ça ne fait pas d’eux des homos sur le fond !
Mon frère, qui prétendument n’a pas de probleme avec mon homosexualité, me demandait récemment, »il y a un truc que je comprends pas chez les homos, c’est comment les lolos ça vous fait rien !« ... J’avais une furieuse envie de lui répondre que je comprenais pas comment les heteros ne trouvaient rien d’interessant à une belle bite ! »... Mais je me suis retenu...
On pourra de toutes façons vous retourner la question : "pourquoi préfériez vous des rapports sexuels avec
des personnes de l’autre sexe alors que finalement vous pouviez faire
presque les même choses avec des personnes du même sexe.« Juste parce que ça vous parait plus »normal" ou parce que vous êtes plus attiré par le sexe opposé sans même vous être posé la question ?
(suite de mon demontage de la diatribe de Bernheim que j’avais déja postée, et qui a manifestement « sauté »)
« Je suis de ceux qui pensent que
l’être humain ne se construit pas sans structure, sans ordre, sans
statut, sans règle. Que l’affirmation de la liberté n’implique
pas la négation des limites. Que l’affirmation de l’égalité
n’implique pas le nivellement des différences. Que la puissance de
la technique et de l’imagination exige de ne jamais oublier que
l’être est don, que la vie nous précède toujours et qu’elle a
ses lois. J’ai envie d’une société où la modernité prendrait
toute sa place, sans que, pour autant, soient niés les principes
élémentaires de l’écologie humaine et familiale. D’une société
où la diversité des manières d’être, de vivre et de désirer
soit acceptée comme une chance, sans que, pour autant, cette
diversité soit diluée dans la réduction à un plus petit
dénominateur qui efface toute différenciation. D’une société
où, malgré le déploiement du virtuel et de l’intelligence
critique, les mots les plus simples – père, mère, époux, parents
– gardent leur signification, à la fois symbolique et incarnée.
D’une société où les enfants sont accueillis et trouvent leur
place, toute leur place, sans pour autant devenir objet de possession
à tout prix ou enjeu de pouvoir. J’ai envie d’une société où
ce qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et
de la femme continue à être institué, sous un nom spécifique.
»
Ce paragraphe final jouxte quand même le grand
n’importe quoi réac et limite fasciste, et oui, parfaitement
homophobe, habillé des frasques du « spirituellement correct ».
J’ai pris le temps, mais je ne voulais certainement pas laisser
passer ça.
« Je suis de ceux qui pensent que l’être
humain ne se construit pas sans structure, sans ordre, sans statut,
sans règle. »
Et alors, en quoi le mariage homo serait-il contraire à la «
structure, l’ordre, le statut ou la règle ? » Sans doute parce
qu’il considère encore que l’homosexualité est « contre la régle
(divine), le statut (biblique), l’ordre (naturel) et la structure
(sociétale). Bien sûr, quand on en est resté à la Genèse, on ne
peut avoir que cette vision des choses....
« Que
l’affirmation de la liberté n’implique pas la négation des
limites. »
Mais quelle négation des limites ? Une fois
de plus l’homosexualité est « hors limites » ? limites de quoi,
d’ailleurs ?
« Que l’affirmation de l’égalité
n’implique pas le nivellement des différences. »
Mais
quel nivellement des différences ? Les homos qui souhaitent
construire leurs couples n’ont aucunement l’intention de « niveller
les différences » entre les sexes, pas plus que les noirs, en
exigeant l’égalité des droits n’avaient l’intention de nier la
couleur des blancs ! [mon dieu, mais comment peut-on être con à ce
point !!!!]
« Que la puissance de la technique et de
l’imagination exige de ne jamais oublier que l’être est don
»
Don de qui, de quoi ? Encore un présupposé religieux
qui n’a de sens que pour celui qui croit en Dieu. L’être est avant
tout, et ça c’est la seule réalité incontestable, le résultat de
la rencontre entre 2 gamètes males et femelles, quelques soient les
moyens utilisés pour que cette rencontre se fasse.
« que
la vie nous précède toujours »
Et alors ? On en revient
toujours au discours subliminal « on vous a donné la vie, donc vous
avez le devoir de la transmettre (sous-entendu « sinon, vous êtes
des nuls et des inutiles »).
« et qu’elle a ses lois.
»
???? Sans doute fallait-il placer quelque part le mot
LOI, qui va bien avec ORDRE, REGLE, STRUCTURE, et STATUT. Toujours
pour sous-entendre que l’homosexualité ne ferait pas partie des LOIS
(divines ? naturelles ?) de la VIE... « Et pourtant elle existe »
(pour paraphraser Galilée).
« J’ai envie d’une
société où la modernité prendrait toute sa place, sans que, pour
autant, soient niés les principes élémentaires de l’écologie
humaine et familiale. »
Des grands mots pour dire quoi ?
C’est QUOI « l’écologie humaine et familiale » ? L’écologie
serait une référence subliminale à la Nature, sous-entendant que
l’homosexualité, et par extension, l’homoparentalité serait «
contre-nature » ? Mais en quoi plus « contre-nature » que les
techniques modernes de procréation assistée pour des couples qui ne
peuvent « naturellement » pas FAIRE d’enfants ?
« D’une
société où la diversité des manières d’être, de vivre et de
désirer soit acceptée comme une chance, sans que, pour autant,
cette diversité soit diluée dans la réduction à un plus petit
dénominateur qui efface toute différenciation. »
Là,
on atteint carrément le fond du n’importe quoi. En quoi, ici la
reconnaissance de la « diversité homo » procéderait de la «
réduction à un plus petit dénominateur commun qui efface toute
différenciation » ?? Qui, ici, nie toute différenciation, les
homos ou les extremistes religieux de tout poil ? En gros, c’est «
oui pour que la diversité des manières d’être, de vivre et de
désirer soit acceptée comme une chance, tant qu’elle reste de
nature hétérosexuelle ! »
« D’une société où,
malgré le déploiement du virtuel et de l’intelligence critique,
les mots les plus simples – père, mère, époux, parents –
gardent leur signification, à la fois symbolique et incarnée.
»
Ben, je ne crois pas que ces mots aient été effacés
du dictionnaire dans les pays où ces droits ont été accordés. Je
ne crois pas qu’ils aient été interdits d’utilisation où que ce
soit par un supposé « lobby gay ».... Même les enfants d’homos
parlent avec respect et amour de leurs « pères », « mères », «
parents » et « époux » !
« D’une société où les enfants sont accueillis et trouvent
leur place, toute leur place, sans pour autant devenir objet de
possession à tout prix ou enjeu de pouvoir. »
Ben voyons
! Le « désir d’enfant » de couples hétéros serait le comble de
la générosité et du don de soi, et celui de couples homos, le
comble de l’égoisme... Ce n’est pas ce semblent dire ou penser les
enfants élevés par des couples homos, si l’on en croit les quelques
interviews disponibles ici et là... Et bien sûr, les enfants ne
sont les « objets de possession ou l’enjeu de pouvoir » que dans
les couples homos, jamais dans les couples hétéros, c’est bien
connu ! Et encore on a cette fois échappé à la rhétorique
subliminale liée au mot « désir » (dans « l’enfant, objet du
désir... ») qui laisserait entendre que les enfants pourraient être
« objet du désir » dans les couples homos, plus que dans les
couples hétéros... Moi aussi, je rêve d’une société ou TOUS les
enfants, même homos, sont accueillis et trouvent leur place, TOUTE
leur place dans la FAMILLE. Ce que n’ont pas encore compris les
Bernheim, Barbarin et autres donneurs de leçons familiales, c’est
que ce qui détruit la famille, ce n’est pas les homos qui veulent en
construire, et donner de l’amour inconditionnel à des enfants, mais
les discours hypocrites qui sous-entendent que les notions de famille
et d’homosexualité sont intrinsèquement incompatibles. Ce qui
détruit les familles, c’est d’entendre — ou de finalement
comprendre— de la bouche de parents, de frères ou de sœurs que les
sentiments, les amours de leurs enfants /frères / sœurs homos ne
sont pas dignes du même respect, de la même considération humaine
et sociale ; Ce qui détruit les familles, c’est la blessure d’être
invité aux fiançailles de son propre frère spécifiquement sans
son conjoint de 8 ans (un exemple, au hasard...)
« J’ai
envie d’une société où « ce qui se joue d’extraordinaire dans
la rencontre de l’homme et de la femme continue à être institué,
sous un nom spécifique. »
Et quid de « ce qui se joue
d’extraordinaire dans la rencontre de 2 hommes ou de 2 femmes qui
s’aiment, et qu’on appelle l’AMOUR » ? Ca n’existe pas ? Ce n’est
pas au même niveau ? Du même ordre ? Mais qui est-il pour JUGER de
ce qui passe entre 2 êtres ? Quelle prétention, quelle
condescendance, quelle arrogance !!! Son discours laisse à penser
que l’amour serait seulement justifié ou sanctifié par la
possibilité « naturelle » de procréation. Mais ce qui se passe
entre 2 êtres n’a besoin d’aucune justification, et certainement
d’aucun jugement ni de sa part ni de personne d’autre. Enfin, ce
n’est pas parce que sera reconnu AUSSI « ce qui se joue
d’extraordinaire dans la rencontre de 2 hommes ou de 2 femmes »
que ne sera plus « institué, sous un nom spécifique (mariage), ce
qui se joue d’extraordinaire dans la rencontre de l’homme et de
la femme ». Par ailleurs, et in fine, il faut qd même rappeler
au bonhomme, parti planer dans des considérations
philosophico-religieuses, qu’on parle ici seulement du mariage CIVIL,
qui a des implications légales et juridiques qui n’ont rien à voir
avec « l’amour », mais seulement avec « la volonté mutuelle et
libre d’engagement dans une union légale entrainant des droits et
des obligations, notamment de solidarité ».