C’est une faute lourde et nécessairement délibérée parce qu’il y a, au quai d’Orsay, d’excellents sevices qui sont précisément chargés de signaler les éventuels oublis ou les erreurs de protocole. Cette faute participe donc d’une volonté de salir les relations franco-anglaises. Maintenant, chercher un mobile à un comportement aussi stupide, relève de l’interprétation psychiatrique ; on peut simplement assimiler ce comportement à celui du gamin qui abime les jouets, aussi bien ceux de ses camarades que le siens. La passion de nuire peut très bien servir de ligne de conduite à toute une vie ; à la seule condition de n’être jamais avouée comme telle.
Ce n’est pas parce qu’un génie est modeste que ses amis ne se doivent pas de demander pour lui :
- le prix nobel de littérature pour ses ouvrages incomparables sur Madame de la Fayette, spécialement sur la Princesse de Clève ;
- le prix nobel de chimie pour ses réflexions approfondies sur l’emploi des gaz lacrymogènes ;
- le prix nobel de physique pour ses contributions à la compréhension de la propagation des incendies dans les banlieux ;
- le prix nobel de médecine pour les nombreuses publications qu’il a suscitées concernant le traitement préventif de la dépression du deuil amoureux par orgasmothérapie de substitution.
Sur ce même quatrain de Nostradamus et sur le quatrain suivant qui le complète, je rappellle qu’il existe une remarquable étude de Georges Dumézil publiée chez Gallimard sous le titre "Et le moine noir en gris entra dedans Varesnes".
A mon sens l’analyse du quatrain suivant est encore plus troublante puisque Nostadamus y mentionne la nuit passée chez Sauce entre savon et huile, et qu’il est avéré que la garde du roi fut confiée pendant une nuit à l’épicier Sauce qui garda le roi et sa famille dans son entrepôt d’huile et de savon.
Celà dit, quel que soit le caractère extraodinaire d’une série de coïncidences, on ne peut rien en tirer en matière de démonstration ; quant aux présomptions elles n’ont jamais fait qu’apporter de l’eau aux moulins des convaincus.
C’est vrai que Silvio B. a beaucoup de chance en ce moment.
Il va pouvoir utilser les avions d’Alitalia pour trimbaler des millions de tonnes d’ordure sur une ile déserte ou en pleine mer. Il a judicieusement libéré les avions, et n’aura besoin ni d’hôtesses de l’air, stewards, ni de la plupart des personnels au sol.
Ah l’habile homme que voilà !