• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

fabou

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 3 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • fabou 24 juin 2011 12:10

    Pour ma part dès qu’on crache sur les vieux - ou les jeunes - j’aime pas trop. Je connais des vieux que j’apprécie et qui ne sont pas des suppôts de Satan comme suggéré. C’est une figure pratique à évoquer mais il y a trop de diversité chez les personnes d’un certain âge - d’un âge certain - pour que cela leur rende justice. Ok pour parler des vieux dans leur ensemble mais en précisant ce qu’on entend par « vieux ». Et puis les « vieux » sont nos ancêtres, nous sommes leurs descendants. Ils nous ont façonnés, ce qui ne sera peut être pas le cas des générations suivantes qui risquent de ce fait d’enterrer avant l’heure leurs propres « vieux » dont je ferais parti. Jeunesse, vieillesse et transitions font parti du cycle. Disons que ce que certains abhorrent chez le « vieux » est une certaine forme de conservatisme qui va à l’encontre de leur soi-disant progressisme. Toujours la même dualité accompagnée des mêmes rengaines.



  • Fabou 7 juin 2011 14:19

    Le choix fait par Pompidou a été crucial. Économiquement viable, il ne l’était pas d’un point de vue culturel. A ne considérer les choses qu’avec le regard du marchant, on en vient à prendre des décisions contre-nature.

    Aujourd’hui je vois cohabiter tant bien que mal, plus mal que bien, 2 groupements de citoyens schizophrènes :

     * les français de culture qui ne savent plus qui ils sont si ce n ’est cet homme nouveau en devenir, sans terre, sans culture propre, sans histoire, sans génie, dépouillé de tout ce qui faisait qu’il était ce qu’il était - ses ancêtres en fait, lui n’est plus rien ou presque -

    * les français « administratifs » (l’important c’est les papiers le reste n’a aucun sens pour eux) qui se retrouvent citoyens français mais qui auraient été citoyens anglais ou italiens ou ... si leurs ancêtres avaient appartenu à un espace colonisé par telle ou telle nation

    Le 1er groupe s’enfonce toujours davantage dans ce grand universalisme qui confond uniformité et unité (cf René Guénon : Le Règne de la Quantité).

    Le 2nd groupe tente désespérément de savoir ce qu’il est avec d’autant plus d’ardeur que les générations passent et que le mythe en vient à se substituer à l’histoire.

    Il faudra bien un jour reconsidérer la nation sous son aspect organique. Regrouper des individus ensembles et dire d’eux qu’ils sont français ne crée entre eux aucune forme de solidarité, de fraternité, de camaraderie. On ne peut s’affranchir que sur le papier de l’histoire, de la culture, de la langue, de la religion. Des expériences ont été tentées en ce sens, qui ont échouées : la bataille de Pékin 1958 (cf Lucien Bodard : La chine du cauchemar). L’utopie doit prendre racine dans la nature.

    Maintenant que le constat est fait -en partie-, je n’ai pas de solution à proposer.



  • Fabou 25 mai 2011 16:03

    Effectivement, le côté « abstrait » de l’universel promut par les « républicains civiques » est manifeste. Le terme a un sens positif, attractif mais perd de son éclat à la réflexion car on ne sait trop ce que concrètement il désigne. L’universel seconde mouture n’est plus qu’un terme fédérateur.

    Un petit correctif concernant les identitaires : il me semble qu’ils n’éprouvent pas un grand amour pour Israël, quand aux Etats-Unis s’ils sentent une certaine proximité culturelle ils ont à cœur de définir la France en propre et non pas comme dérivée de cette nation (Gaullisme versus Atlantisme). A part ce point, les critères de distinction exposés par l’auteur du billet principal me semblent corrects.


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv