Encore un exemple de mélange des genres entre art (?) et
politique. À défaut d’être capable de comprendre les différents programmes
politiques, une population particulièrement inculte se fie à ses idoles.
Merci à vous. Aliénation, au sens large et pas forcément
psychiatrique, oui, certainement. C’est pourquo je décris ces "mirages
culturels« et ces »illusions culturelles". Car manifestement, participer
à al création d’oeuvrees n’opère pas la moindre « conversion »
intérieure chez les acteurs culturels. Je décris l’aliénation culturelle, mais
aussi les moyens de la dépasser. Et puis, j’ai consacré un long chapitre à
l’aliénation car je lui préfère tout compte fait le concept de
« servitude » chez Spinoza.
Ce que vous dites n’est pas faux, mais vous exagérez un peu
votre critique en parlant de « grave eerreu » qui
« polluerait » mon propos. J’aurais peut-être pu écrire "culture
de la prédation sexuelle et du harcèlement sexuel", qui aurait été plus
juste , mais personne n’en a parlé ainsi. Disons ici que l’idée de
« culture du viol » fonctionne comme une situation limite mais
légitime, même si ceux qui s’y engagent ne vont pas corcément jusqu’au bout. Et
de plus, la notion même de viol a été élargie, me semble-t-il, peut-être pas au
plan juridique mais en tout cas au plan symbolique et psychologique. À la
limite, les mains aux fesse qu’on voit dans pas mal de film est déjà du viol,
pour certains et certaines.