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Fabrice GUEHO

Professeur agrégé de philosophie

Tableau de bord

  • Premier article le 14/08/2008
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Derniers commentaires



  • Fabrice GUEHO 15 août 2008 18:09

    Bonjour. Vous avez raison pour l’essentiel. A noter d’ailleurs que ceux qui se crispent derrière leur "culture" n’hésitent pas à assimiler les savoir et les techniques des autres quand cela les arrange !



  • Fabrice GUEHO 15 août 2008 18:04

    Oui, bien d’acccord avec vous. Cela dit, quand même, il y a des richesses dans d’autres "cultures", et c’est d’ailleurs sans doute dans la sphère esthétique qu’on trouve certainement le dernier refuge de l’originalité culturelle. Car justement, que penser de la "world music" ? ou de l’inaudible "mozart égyptien", qui n’a plus rien de mozart et plus grand chose d’égyptien ? C’est de la mélasse ! Par contre, on peut écouter des percussions africaines comme du bach, on y trouve des thèmes avec sujets, contre-sujets, etc.. dexactement comme dans l’art de la fugue.
     Par contre, pour le dégueulando du rap... vous avez raison. Je préfère encore les mélodies de Fauré ou celles dHugo Wolf ou de Schumann.



  • Fabrice GUEHO 15 août 2008 17:59

    Bonjour. Non, l’idée de folklore n’a rien de péjoratif. Simplement, je voulais insister sur le caractère inessentiel de ces différences.



  • Fabrice GUEHO 15 août 2008 17:55

     Oui mais justement ! supposez qu’un médecin canadien fasse un stage par exemple en France et y voie pratiquer une technique qu’il ne connaît pas. Va-t-il réagir en disant "ah oui, vous faite scomme ça, mais non, nous c’est pas dans notre culture !"
     en réalité, il va examiner cette technique et se demander si oui ou non elle va lui être utile, potn barre.

    Quand une femme africaine prend conscience qu’elle pourrait faire autre chose que d’avoir un 6.ème ou un septième gosse, et qu’elle envisage le recours à une technique contraceptive, elle le fait en tant que femme, pas en tant qu’africaine.

    Toujours ici la culture-écran comme obstacle à la liberté de l’individu.

    Par contre, les richesses que d’aucuns ici croient puovoir trouver sans les autres cultures sont très très rapidement assimilées par les autres "cultures", justement. En arabie saoudite, on utilise toutes les techniques de pointe. Mais les femmes n’ont pas le droit de conduire... ah oui, pardon : c’est dans leur culture ! Ils vont finir apr comprendre qu’une femme est aussi un être humain, et qu’elle peut conduire une voiture sans être pour autant une prostituée.

    En fait, plus le niveau d’éducation et de "culture" (justement, mais ici comme savoir) est élevé, moins le poids de la "culture" d’origine est important. Autrement dit, plus l’individu est évolui, plus il est libre, c’es-t-à-dire moins dépendant de sa soi-disant "culture" d’origine. qui ne sera plus pour lui qu’une sorte de terreau affectif où il pourra se ressourcer. En ce sens, oui, il y a des éléments positifs dans toutes les cultures. Mais l’idée même d’universalité peut permettre de se débarrasser de ce que chaque culture particulière, archaïque pouvait avoir d’aliénant, c’est-à-dire cause de souffrance.



  • Fabrice GUEHO 15 août 2008 17:47

    Mais justement ! Si ces cultures échangent entre elles, que reste-t-il dans chaque culture, de ce qui la constituait à l’origine ? C’est pour ça que j’affirme que cette notion fonctionne comme un mythe dans l’imaginaire collectif. Pour le comprendre, vou spouvez, par exemple, vous rappeler lels préjugés nationaux qui accordent aux ressortissants d’un pays des caractères stéréotypes : l’anglais serait flegmatique, l’idalien dragueur, le français rigolard ou ronchon, l’allemand sérieux et discipliné, l’espagnol fougueux, et ainsi de suite. Tout le monde sait que c’est faux, car en réalité on trouve tous ces comportements dans les différents pays. Ce qui fonde la nation française ou italienne, c’est tout autre hcose. Mais ce n’est pas, justement, une "culture". 
     A partir du moment où l’on cessera d’utiliser cette notion comme un mythe qui sert :
     -comme écran pour ne pas regarder la réalité elle-même ;
     -comme alibi pour ne pas réfléchir sur les questions délicates
     -comme le refuge ultime contre toute remise en question,

    alors quand ce sera fait, je n’aurai plus d’objection contre cette notion.


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