Un revolver est une arme létale, le taser, comme vous l’indiquez, est une arme non-létale qu’il conviendrait plutôt de comparer à une « super matraque ».
Or, dans le cas analysé, cette « super matraque » a tué, ce qui n’était pas son but. Il y a donc un dysfonctionnement de l’outil ou de la procédure d’utilisation.
Un revolver est une arme létale, le taser, comme vous l’indiquez, est une arme non-létale qu’il conviendrait plutôt de comparer à une « super matraque ».
Or, dans le cas analysé, cette « super matraque » a tué, ce qui n’était pas son but. Il y a donc un dysfonctionnement de l’outil ou de la procédure d’utilisation.
D’une manière plus générale, le taser et les nombreuses autres armes non létales high tech, existantes ou en cours de développement (flashball, micro-onde...) posent un vrai problème politique.
Car encore une fois, il ne s’agit pas de remplacer le revolver, mais la matraque ! A moins d’un grave danger ou d’une situation de légitime défense (cas rares), un policier va peser la décision d’utiliser ou non son arme à feu. Tirer sur un homme n’est pas une chose banale. Si on lui confie une arme non létale, il hésitera infiniment moins, voire pas du tout.
Le taser et autres « super matraques » sont des outils formidables quand on vit dans un monde parfait ou l’Etat est bienveillant et la police au service des honnêtes gens. Mais dans les mains d’un régime tenté par la tyrannie, elles deviennent terrifiantes ! En effet, dotées d’une efficacité quasi-égale à l’usage d’armes létales, par leur caractère « non létal » elles autorisent une utilisation massive et non mesurée.
Sans tomber dans la paranoia complotiste, il est urgent de débattre de cette question, car le développement des armes non létales est le genre de bonnes intentions qui peuvent mener droit à l’enfer.
La situation est compliquée, c’est donc la conclusion de cet article.
En fait on a d’un côté, les bistrotiers, qui s’engagent dans des actions simplistes, et de l’autre, des gens très intelligents, pour qui la situation est tellement compliquée qu’ils préfèrent ne rien faire pour ne pas la compliquer encore plus.
En fait c’est un cliché. Face à un problème vaste et complexe, on est un peu perdu et ne sachant pas par quel bout le prendre, on ne fait rien. La seule solution si on ne veut pas sombrer dans le fatalisme, c’est d’accepter qu’on ne le règlera pas seul dans sa globalité, et d’apporter avec humilité sa petite pierre à l’édifice, pierre particulière et originale, qui contribuera à la construction de l’édifice à sa manière.
Disons pour faire concret que les artistes, les bobos, les gauchos (tous les qualificatifs qu’on peut trouver à ces gens qu’on a facilement tendance à jalouser) sont dans leur rôle : celui de l’indignation. Ils s’indignent, ils communiquent sur le sort des sans-logés. Après, on pense ce qu’on veut de leurs solutions politiques, mais ce ne sont pas des personalités politiques, ce ne sont que des personnes médiatiques, et elles apportent au problème ce dont elles sont le mieux capable : sa médiatisation.
Force est de constater que le problème des mal-logés est médiatisé, donc que ces personnes médiatiques ont bien fait leur travail en le mettant en lumière. Mais force est de constater qu’en face les propositions politiques ne sont pas terribles et manquent cruellement d’ambition.
Cela étant, comparer les sophismes de Lepen (3 millions d’immigrés, 3 millions de chômeurs) avec une réalité dérangeante (des SDF et des logements vides en très grand nombre à Paris), c’est à la limite de la malhonnêteté intelectuelle.
On ne va pas démontrer que renvoyer 3 millions d’immigrés ne fera pas diminuer le chômage de 3 millions de personnes en France (les salariés n’étant pas interchangeables, les immigrés contribuant à la demande interne). Par contre, forcer les propriétaires de logements vides à les louer dans un marché de la location qui est en situation de pénurie dans toutes les grandes villes, cela ferait baisser les loyers, et cela permettrait à tous les locataires d’améliorer leurs conditions de logement, même ceux qui ont déjà les moyens d’habiter en studio.
Le simplisme n’est pas forcément là où on le croit. Le fait de dire que tout est très compliqué est une simplification abusive. Il y a parfois certaines évidences qu’il est louable de mettre en avant. Il y a beaucoup de problèmes qu’on pourrait résoudre simplement si on en avait la volonté politique.
Non, tout le monde ne rêve pas d’être milliardaire.
Ceux qui critiquent le fait de se ballader en 4x4 ou en Rolls ne sont pas forcément jaloux, peut-être qu’ils trouvent seulement honteux et vain de bruler autant d’essence et de dépenser autant d’argent dans un luxe ostentatoire plutôt que d’investir dans une ligne de tramways pour tous.
A part çà, l’idée du « si vous aimez pas, changez de journal », je veux bien. Le problème c’est que y’a pas grand choix. Les journaux de qualité se font bien rares, en réalité il ne s’y raconte plus beaucoup de choses. Ne parlons pas de la télévision.
Est-ce dû à la médiocrité ambiante dans la profession ? Est-ce dû à des pressions politiques et actionnariales qui tuent toute objectivité ?
Sans doute les deux.
La double mise en perspective ne me semble pas si binaire que cela.
Je crois plus à un message classique d’extrême-droite :
- l’invasion d’une déferlante de barbares plus ou moins colorés menaçant la civilisation
- dans le même temps la dépravation et la corruption des moeurs amenées par la mondialisation incarnée par Xerxès et son empire universel
Ce qui est bien pratique, car dans ce film les deux grandes peurs sont incarnées par une seule et même entité, ce qui est plus compliqué dans la réalité.