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FAUST

FAUST

Ingénieur - social démocrate - français - 42 ans - Midi Pyrénnées
Pour : Allemagne, Europe, Histoire, Sciences, Arts, Humour, Humanisme, Cuisine, Politique, Syndicalisme, Engagement
Contre : sottise, généralitudes, préjugés, esprit tribal, extrêmes, tf1

Supporter - afficionado de : Arte - Pierre Bonnard - Rammstein - Jean Dieuzaide - Mikhaïl Botvinnik - Jacques Mitsch

"l’écriture sans réflexion est l’éxutoire du crétin"

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Derniers commentaires



  • FAUST FAUST 13 septembre 2007 08:58

    Commentaire sur l’article :
    - article clair et construit qui comporte des éléments de réflexion et amène au débat. Si l’article se positionne avec les « contre » les expulsions à quota, il ouvre la porte aux commentaires qui justifient et encouragent les quotas, c’est donc une présentation du problème favorable à la discussion.

    Sur les commentaires des lecteurs :
    - je n’admets pas qu’on reproche son avis à un auteur, il est tout à fait souhaitable qu’un auteur puisse exprimer son opinion sur un sujet, dès lors qu’il admet les contradicteurs. C’est le principe du débat. On voit chez certains le réflexe peu louable de coller des étiquettes en fonction de l’avis de l’auteur (bobo, gauchiste, réact’, etc.) ce qui d’abord est fort présomptueux et très sectaire, réducteur. Je n’ai pas aujourd’hui de définition de bobo ni de critère permettant de dire si untel est ou pas bobo, gaucho, réac’, facho... Celui qui colle une étiquette devrait se demander quelles sont celles qui sont collées sur son front.
    - Sur la colonisation : hors sujet. C’est un débat différent. L’intérêt ou pas de la colonisation, le « bilan », doit se faire ailleurs, et sauf le respect que je dois aux citoyens d’avox, à en juger par l’embrouillage et les maladresses parlementaires sur le sujet, je ne m’y aventurerais pas.
    - Pour monsieur NPM : vous avez la violence facile et fort peu de recul. Vous ne faites absolument jamais l’effort de vous mettre à la place de... ce qui est plus sain que de coller des étiquettes, voir que d’insulter. Il évite de devenir une bête incapable de penser « l’autre ».
    - Pour Mr. NPM et pour tous les autres, en guise d’avertissement : Imaginez vous déplacé de 10000 km de l’endroit où depuis dix ans vous avez vécu, rencontré des amis, eu des enfants, travaillé et acquis tout ou partie de la culture locale. Maintenant, des gens vous mettent des menottes et vous déplace. Je ne dis pas vous déporte, mais je le pense. Personnellement je considère cette éventualité comme une horreur et je me suis imaginé malien, creusant des tranchées pendant 5 ans pour une boîte de BTP qui me paye sans contrat de travail, avec trois enfants, un pauvre F2 dans un quartier de non droit, que tout d’un coup on m’attrape et m’expédie au Mali, ça ne m’a pas fait rire.

    J’aimerais connaître l’avis de la communauté arménienne, celui de la communauté polonaise du nord de la France, celui des italiens de Grenoble et celui des espagnols de Toulouse. L’avis des russes de Paris, celui des pieds noirs de Montpellier.

    Que sont nos frontières ? le résultat de deux millénaires de conquêtes, de guerres, d’échanges de territoires, d’achat (on achète, on vend, des régions, sans tenir compte de la population indigène ou immigrée, Louisiane, Vénétie, Guyane, îles du Pacifique...). Où est la justification ? Qui est assez gonflé pour nous parler ici du droit du sang ? La nationalité n’est pas dans les gênes, elle n’est pas un héritage naturel.

    Hommes et femmes n’ayant commis aucun crime ne sont pas expulsable. Je suis par contre pour la reconduite aux frontières après avoir rendu des comptes à la justice des criminels (drogue, mafia, prostitution, etc.) dans le cas d’immigrés clandestins. Je suis aussi favorable à ce qu’on ne montre plus la moindre clémence envers les employeurs de main d’oeuvre clandestine, ou au noir. Pour en revenir au commentaire de NPM qui dit qu’il suffit d’employer des français là où on emploie des immigrés, il est simpliste et sans aucune justification, il serait plus intelligent de se renseigner sur le marché du travail et sur le coût de la main d’oeuvre qualifiée.

    Les deux formes les plus saines d’assimilation de l’immigration sont l’école et le travail. Ce sont ces deux directions que l’on doit regarder et consolider. Rejetter l’autre c’est autoriser l’autre à nous rejetter si le rapport de force s’inversait. Dans cinquante ans, la France pourrait ressembler à l’Afrique saharienne, nos villes à des favelas et les sièges sociaux de nos « majors » s’être déplacées de La Défense jusqu’à Bangalore ou Shanghai ou Porto-Rico, tandis que le Mali, suite à une baisse des températures et une émancipation de l’Europe serait devenu la « nouvelle Suisse ». Jean Charbonnier a été expulsé aujourd’hui de Bamako où la police de l’immigration l’avait interpelé avec un faux passeport Tchadien. Mathile et Edouard, les deux enfants, ont été placés chez des familles maliennes. Marie-France Charbonnier, qui elle possède un permis de travail dans une cotonnerie, est selon l’article 34 expulsable mais la procédure d’urgence ne s’appliquant pas, elle dispose de 10 jours pour introduire un recours en régularisation auprès de la cours suprême. Elle a déclaré à Bamako-Soir : « c’est une honte, on bafoue les droits de l’homme et on nous expulse alors qu’on vit ici depuis 12 ans, mes enfants sont nés ici ».

    Meilleures Salutations, Faust.



  • FAUST FAUST 11 septembre 2007 12:19

    Bozz, je suis syndiqué. Je suis même élu de mon entreprise, au CE et en délégation du personnel. Je suis cadre. Je suis dans le privé, ma boîte est une « major » US. autant te dire que ma retraite, je ne la verrai sans doutes pas. J’ai 42 ans. Régulièrement je rencontre des cheminots ou des profs (j’en ai épousé une) ou des hospitaliers, des chercheurs, des chimistes, des flics. Dites vous ceci : fort peu des abus qui sont dénoncés par les réformistes de tout poil sont vérifiables. Même des ministres se permettent d’enfler la réalité pour étayer leur propos...



  • FAUST FAUST 4 septembre 2007 21:43

    Je n’ai pas compris... coucou west ?



  • FAUST FAUST 4 septembre 2007 21:30

    Le combat sera rude, indécis et nous coûtera beaucoup d’énergie. Mais sachez monsieur Veron que les syndicats salariés seront ensemble pour une fois pour refuser catégoriquement les manoeuvres de l’état UMP pour définitivement enterrer le mutualisme au profit de la seule idéologie qui rassemble vraiment les libéraux de tout poil : l’individualisme et l’egoïsme. Cotiser sans être malade, c’est donner à la collectivité. Je suis content de contribuer à la santé des autres. C’est une base de citoyenneté. Contribuer au bien être et à la protection de gens que je ne connais pas, sans sourcillier, c’est être citoyen de ce pays. Ce pays, il m’a donné l’éducation, j’ai fait une école d’ingénieur quasiment gratuitement. J’ai eu une courte période de chômage et j’ai pu conserver mon bail parce que j’avais les assedics. Maintenant, si on touche à mon pays, à ma république, aux acquis sociaux que les générations précédentes (et je pense à l’immédiat après guerre ainsi qu’au front populaire) on conquit de haute lutte, en saignant dans les geôles des nazis ou en tombant à Verdun, en faisant partir De Gaulle à Baden Baden ou en bombant simplement le torse devant les gardes nationaux à Carmaux et à Limoges, et bien moi aussi je descendrais dans la rue, je crierais mon indignation et j’exigerais le départ des faux culs qui naviguent tristement dans les institutions de la nation. Qu’ils y viennent : avec leurs arguments désolants de vacuité, avec leurs exemples « mais puisqu’on vous dit que c’est mieux ailleurs », et leur sacro sainte comptabilité. MAIS OU DONC EST ECRIT DANS LA CONSTITUTION QUE LA SECU DOIT ETRE BENEFICIAIRE ???? L’oeuvre républicaine n’est pas de faire des économies ni de dépenser n’importe comment. Je pense que les ors des palais et la pompe des seigneurs nous coûtent au final bien plus. Quand un dirigeant Débile d’une CAC40 se plante lourdement dans des choix stratégiques, alors qu’il sort d’une enarco-xcom-hec, et qu’il se goinfre dans sept conseils d’administration, il carbonise scéant sur l’autel des valeurs boursières des milliards d’euros en quelques jours. Je pense à certaines banquelettes françaises. Je pense à des fusions délirantes entre téléphonistes et motoriste d’avionique. Je pense à des mégalovivandien. Le libéralisme c’est de faire croire que tout marche au mérite. Les petits cons que nous sommes devraient donc « mériter » leurs soins, leurs assurances. Balivernes ! Le mérite libérale s’appelle autrement dans le robert et larousse associé : « pognon roi ». Regarder le paysage : pas une assurance qui ne propose déjà des complémentaires santés ou vie, ou retraite, des bidules... on prépare la curée. C’est faire peu de cas d’une réaction populaire. La présidence se voit trop belle dans ce miroir. Le miroir est trop proche, et dissimule l’arrière plan : les gens sont moins endormis que prévu. Sur les 53% de « N.S. » du second tour, je rappelle que seulement 30% à peine sont des sincères. Les autres 23% sont des « volatiles » qui iront à n’en pas douter hurler leur dépit. Je suis syndicaliste, je me bats chaque jour pour qu’on cesse de nous prendre pour des cons, et qu’on respecte notre bon sens. Je le redis, la république n’est pas une banque, la France n’est pas une entreprise. Car mes enfants et ceux des autres ne grandiront pas dans un lupanar d’illuminés souhaitant le retour du féodalisme le plus bête qui soit. Vive la France, Vive la République, Vive les citoyens libres et solidaires ! Faust, qui a perdu son flegme. Mais pas son temps.



  • FAUST FAUST 4 septembre 2007 20:36

    Permettez moi de trouver que le mystère J.Bosch peut se juxtaposer au mystère West (oh, attention même si la tentation - pas celle de Saint-Antoine, enfin de Bosch : do you get me ? smiley de faire un mystère de l’west est grande...). Parfois, il faut décrypter DW, chercher un sens, car son phrasé typique [je n’ai pas dit triptyque, de H.B. oh oh](et pour certains insupportable autant qu’agréable à d’autres) demande de l’attention. Comme de mon point de vue, la lecture d’une oeuvre de H.Bosch demande une attention, une concentration, une aspiration dans le détail, tout en préservant une partie du regard pour assimiler la toile (par abus : Bosch c’est souvent sur du bois hein !) dans l’ensemble, son rithme, son mouvement, sa mise en scène, son sens. DW est tout à fait capable de faire aimer un style ou un mouvement ou un artiste qu’il aura décrit. Autant que de faire partager des idées, autant que démarrer un débat, sur l’oeuvre ou la personnalité du peintre etc. C’est bien, et s’il a des travers de personnalité, s’il attise les feux de haines plus ou moins spontanée ou les braises lentes de vindictes, qu’importe, on n’est pas toujours heureux d’être aimé de tous. Vous dirais je que de l’époque où je m’attardais encore devant la télévision française je garde le souvenir de personnages ou de « tons » exaspérants, de poses qui m’indisposaient ou de vulgarité provocante à dessein, mais ce souvenir reste associé à des émissions cultes (de mon point de vue) ou des moments forts de débats ou d’idée. Sur le trollage, le trolling, je trouve cela un peu puéril, un peu creux. Et si cela constitue un art, il est un art éphèmère, car le trolling ne laisse pas de trace. Les commentaires du type c’est pas moi c’est toi, qui qui dit qui l’est, pauv’ mec, toi même etc. sont volatiles, peut être exutoire pour certain, et certainement ennuyeux pour d’autres. DW a un public de lecteur, n’en déplaise à ses détracteurs les plus acharnés. J’en fais partie, car l’art m’interresse, comme philosophie, comme technique, comme objet confus de sensualités. Et je crédite DW de plusieurs occasions offertes de découvrir des artistes ou groupes d’artistes que je ne connaissais pas. Le monde est vaste, si DW peut faire office de guide « à sa façon », soyons assez ouverts pour lui reconnaître ce but. Après, s’il s’agit pour lui d’un mirroir, ou d’une vanité, ou au contraire rien de cela et une passion qui déborde et se déverse sur la toile, c’est son affaire. Pour en finir avec ce commentaire sans doutes indigeste - apologizing - le trolling peut être amusant à lire, mais quand l’insulte domine, même dans un calembour, je n’y trouve plus aucun intérêt. Meilleures Salutations, et pour ceux qui pratiquent, je vous souhaite d’avoir de nombreux trolls et d’en être fiers. Faust

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