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Alain Favaletto

Alain Favaletto

De formation juridique et d'historien, ancien expert à la Commission européenne (DG1), vice-président du Forum Carolus, LCL (ESR).
Réside en Allemagne depuis le siècle dernier. Auteur de :
- "Pour une Europe européenne : une avant-garde pour sortir de l'impasse", (sous la dir. de Henri de Grossouvre, préface du ministre de l'industrie François Loos), Xénia, 2007.
- "Allemagne : la rupture ?", L'Harmattan, 2013

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  • Premier article le 17/05/2013
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Derniers commentaires



  • Alain Favaletto Favaletto 17 mai 2013 22:57

    Concernant 1923 et l’hyperinflation, d’accord avec vous. Sous réserve quand même de ne pas oublier que c’est par une rupture radicale (celle introduite l’économie dirigée vers la guerre, économie du III Reich) que l’économie du pays se remet debout et au prix de quels excès...

    Concernant Octogon, c’est au moment de l’ouverture des archives américaines en 94, je crois, que les documents ont pu être accessibles. Ils n’ont été exploités qu’il y a peu. Cependant l’existence du système Octogon n’est pas remis en cause, son financement de la CDU d’Adenauer ne fait pas débat. En revanche, les preuves du lien entre l’argent d’Octogon et Kohl sont légères c’est vrai. Kohl a admis en 1999 devant les juges, les financements en espèce, mais n’a jamais voulu dire d’où venait l’argent. Si vous lisez l’allemand, permettez-moi de vous conseiller ce lien du Spiegel : http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-66360387.html



  • Alain Favaletto Favaletto 17 mai 2013 17:44

    Schweizer.ch

    C’est vrai que le peuple allemand a des qualités. Cette précision manquait surement dans ma contribution. Des qualités de producteurs économiques depuis la fin 19ème siècle, et autrefois aussi de guerriers, ou plutôt durant les 150 ans qui séparent Leipzig (1913) de Berlin en 45, parce qu’avant ce n’est pas fameux.

    Par ailleurs, il ne faut pas prendre au pied de la lettre les conséquences économiques de Versailles. Le versement des réparations allemandes aux pays qui ont subi les destructions de la guerre chez eux s’est quasi arrêté en 1929 après avoir été réaménagé en dès 24. L’Allemagne n’a en réalité payé que 17% des montants prévus à l’origine. Pour rappel la France avait intégralement et par anticipation les réparations fixées par les alliés en 1815 et par la Prusse en 1871.

    Ne pas oublier non plus, au-delà du travail des Allemands après 45, que l’Allemagne a vu son niveau de vie et sa richesse augmenter continuellement de 33 à 44 (inclus), par l’exploitation des millions d’esclaves des camps de travail et de concentration, et par le pillage systématique des pays occupés. Voyez les reportages sur le système Octogon dont on sait maintenant que les millions cachés au Liechstenstein, à Schaan, ont alimenté le parti d’Adenauer et Kohl jusqu’aux années 80.



  • Alain Favaletto Favaletto 17 mai 2013 17:25

    Lg  :

     je ne crois pas qu’il n’y ait que néonationalisme en Allemagne. Ce serait en effet être aveugle. Le parti Die Linke n’est pas néonationaliste, certains verts non plus. En réalité, tout le spectre politique allemand est très conservateur sur les plans économiques et politiques. C’est Schroeder (SPD) qui a fait les réformes libérales à partir de 2003, libérales comme N. Sarkozy lui-même n’aurait pas osé en rêver. Ceci ne veut pas dire qu’ils aient tort, je fais simplement la constatation. Il est en de même pour les sentiments collectifs et l’identité. En France, on est au mieux patriote, on aime son pays. Un nombre important des responsables politiques, économiques et faiseurs d’opinion y sont indifférents, la réussite individuelle étant leur principal horizon. En Allemagne, le candidat vert à la chancellerie, M. Trittin, se déclare patriote. On ne voit pas M. Mamère dans cette position. Ceci pour vous expliquer que plus à droite que M. Trittin se situent rapidement des nationalistes, des dérvégondés sentimentaux en quelque sorte, qui non seulement mettent leurs pays au-dessus de tout mais encore estiment qu’il est d’une essence supérieure. A ce stade, la coopération transnationale devient plus compliquée surtout si, comme c’est le cas, les circonstances économiques leur sont favorables.

    Bien sûr, il y l’Aube dorée en Grèce qui me semble d’ailleurs véritablement extrêmiste mais je ne vis pas en Grèce et ne connais donc pas les détails de l’affaire. Mais deux remarques : le néonationalisme allemand n’est pas radicale comme l’Aube dorée et ne souffre pas la comparaison. En revanche, il est assez généralisée au pays, contrairement au cas grec et surtout il a une capacité d’influence sur les pays partenaires/concurrents, ce que n’aurait jamais Aube dorée si tant est qu’elle parvienne au pouvoir.


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