Vous caricaturez la position de Zen. Personne n’a dit que tous les riches pensent tous la même chose... En revanche vous ne pouvez pas nier que de Buffet à Levy les riches sont capable de monter une campagne de communication dans la presse en faveur de leurs intérêts.
Le problème n’est d’ailleurs pas qu’ils le fassent mais qu’ils soient les seuls à le faire. Ca tue la démocratie quand les intérêt d’une partie de la société prime sur ceux des autres...
« C’est quoi cette mentalité à la con qui voudrait que »les riches« soit un bloc unit et qu’ils pensent tous la même. »
Zen cite ses sources : les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot qui ont démontré que les riches sont la classe la plus unie, la plus solidaire et la mieux organisée. Et vous, quelles sont vos sources ?
Merci pour cette référence : il y dit clairement que la condition de leur contribution « exceptionnelle » (cf point 2) est un « réduction drastique » de nos « systèmes sociaux » (cf point 3). Le but de la manœuvre est donc bien de préparer l’opinion publique a une hausse des impôts destinée non pas à améliorer la gestion de l’état « pour pouvoir à l’avenir réduire drastiquement nos coûts afin de pouvoir servir la dette » (cf point 3)
Pour mémoire ce sont bien les riches qui détiennent la plus grande part des titres de cette dette. Ils nous proposent donc de nous cotiser en leur faveur. N’oubliez pas que dans leur vision du monde : quand les riches s’enrichissent les richesses « percolent » chez les pauvres. Sauf que je constate pile l’inverse. Nous nous appauvrissons tous...
Les fondations financées par le riches se battent pour l’intérêt des riches. A Dakar, la fondation Bill Gates a financé des formations pour sensibiliser les journalistes sénégalais au bien fait des OGM...
Il y avait les mao, les trotskos, les cocos, les gaullistes... Pourrait-il y avoir les « suisses » ?
A quand un parti politique qui défende notre intérêt à tous (même aux riches) : la démocratie ? Les blogueurs sont les citoyens les plus avancés pour s’organiser et pourtant toutes les tentatives de les fédérer ont échoué jusqu’à présent.
Nous ne sommes pas d’accord sur tout, bien-sûr et heureusement, mais au moins sur ce principe : la démocratie : tout irait mieux si les intérêts de tous étaient pris en compte et non pas seulement l’intérêt des riches.
Pauvres riches. Libérés du contrôle de la classe ouvrière ils sont tombés dans l’ubris de la spéculation. Ils sont obsédés par le court terme, ils n’ont plus aucune morale. Ils sont comme des toxicos en manque : on ne peut plus leur faire confiance. Ils parient sur la hausse ou la baisse, sur la faim dans le monde, parfois sur la faillite des entreprises bâties par leurs propre parents... Les riches des années 2010 sont des lascars irresponsables. Hélas ils n’ont jamais eu autant de pouvoir : ils influent sur les médias (comme l’a montré Forrest Ent, les anciens s’en souviennent), le Président de la république était (est ?) leur avocat, en Italie c’est carrément l’un d’entre eux qui dirige le gouvernement...
Mais loin de les enrichir c’est l’inverse qui s’est produit. Leurs pays s’affaiblissent, le cours de la bourse pointe vers le bas... A cause du chômage, des salaires trop bas : leurs affaires ralentissent. Ils se sont pendus eux même comme Marx l’avait prédit.
Au final c’est la Chine qui se développe et nous qui régressons. Avaient-ils le droit moral, les riches, de vendre notre savoir faire aux chinois ? Certes, ils en possèdent les brevets. Mais ils ont joué contre l’intérêt des ingénieurs, des techniciens et des ouvriers qui avaient permis ces inventions...
Les riches seuls au pouvoir : la société est déséquilibrée, mal gérée.
Internet, les réseaux sociaux, permettront sans doute un jour au peuple de faire valoir de nouveau ses intérêts. Mais combien de temps cela prendra t’il ?
Faudra t’il comme pour la révolution française un siècle de préparation,
celui des lumières, avec ses clubs de réflexion, ses libelles, ses
martyrs... (ses blogueurs ?)
L’outil idéologique est pourtant déjà là : la démocratie. Il doit juste être adapté au nouveaux moyens de communication et d’organisation dont nous disposons aujourd’hui.