Simple homo sapiens en cours d’hominisation ou de co-naitre, sur terre dans ce monde, avec les autres de la même espèce. Neanderthal ou l’homme universel, qui des deux est plus humain ?
« Hélas, le pauvre Bernard Lewis, un compagnon de plaisanterie infinie » — Sur Bernard Lewis et « son extraordinaire capacité à se tromper sur tout », par Hamid Dabashi ( chaire Hagop Kevorkian d’études iraniennes et de littérature comparée à l’université Columbia )
Il est inconvenant de rappeler les horreurs d’un homme horrible à sa mort. Mais Bernard Lewis n’était pas un voyou ordinaire. Il a contribué à causer d’énormes souffrances et à faire couler beaucoup de sang dans ce monde.
Islamophobe notoire, il a passé une longue vie à étudier l’Islam afin de diaboliser les musulmans et de mobiliser contre eux les puissantes forces militaires de ce qu’il appelait « l’Occident » : Quel genre de personne passerait sa vie à étudier des gens qu’elle déteste ? C’est une proposition assez bizarre. Mais voilà, c’est précisément ce qu’a fait le regretté Bernard Lewis.
Il était le principal idéologue de la politique de haine envers l’Islam et les musulmans après le 11 septembre.
« L’amitié - et la parenté idéologique - du Dr Lewis avec le sénateur Henry M. »Scoop« Jackson (D-Wash.), faucon de la guerre froide et partisan d’Israël, nous dit-on, lui a ouvert des portes importantes dans la capitale, lui conférant finalement un statut privilégié parmi les principaux planificateurs de la Maison Blanche et du Pentagone avant l’invasion de l’Irak en 2003.
Voilà l’héritage le plus récent de Bernard Lewis. L’invasion, l’occupation et la destruction de l’Irak.
Mais l’affiliation de Lewis avec les puissances de mort et de destruction allait bien plus loin que cela. L’Afghanistan et l’Irak sont aujourd’hui en ruines, des millions d’Arabes et de Musulmans ont été assassinés, marqués à vie, soumis à l’indignité de l’occupation militaire et des camps de réfugiés, en grande partie à cause de la dénigrement systémique des Musulmans que Lewis a mis en avant dans ses livres et ses articles, et qui ont informé des générations d’officiers impériaux.
Pour eux, Lewis était la source de ce qu’est l’islam et de ce que sont les musulmans. Lorsque le président américain Donald Trump a déclaré »l’islam nous déteste« , c’est Bernard Lewis qui parlait. Lorsque le premier conseiller à la sécurité nationale de Trump, Michael Flynn, a déclaré »L’islam est... comme un cancer", c’est Bernard Lewis qui parlait...
" Une fois encore, comme hier à propos de la famille en Europe ou de la
place de l’écriture dans notre civilisation, Jack Goody vient perturber
la ronde des historiens emportés par leurs certitudes. A la question
soulevée par l’anthropologue britannique, on devine déjà ce qu’argueront
les esprits chagrinés par cette interpellation d’exigence : comparaison
n’est pas raison. Or, c’est bien de cela qu’il s’agit.
La question ?
C’est le « vol de l’histoire », c’est-à-dire la mainmise de l’Occident
sur l’histoire du reste du monde. A partir d’événements qui se sont
produits à son échelle provinciale, l’Europe a conceptualisé et fabriqué
une présentation du passé toute à sa gloire et qu’elle a ensuite
imposée au cours des autres civilisations.
Le continent européen
revendique l’invention de la démocratie, du féodalisme, du capitalisme
de marché, de la liberté, de l’individualisme, voire de l’amour,
courtois notamment, qui serait le fruit de sa modernisation urbaine.
Plusieurs années passées en Afrique, particulièrement au Ghana,
conduisent Jack Goody à mettre aujourd’hui en doute nombre
d’« inventions » auxquelles les Européens prétendent, sous les plumes de
Fernand Braudel, Joseph Needham ou Norbert Elias notamment, alors que
ces mêmes éléments se retrouvent dans bien d’autres sociétés, du moins à
l’état embryonnaire.
Économiquement et intellectuellement parlant,
seul un écart relativement récent et temporaire sépare l’Occident de
l’Orient ou de l’Afrique. Des différences existent. Mais c’est d’une
comparaison plus rapprochée que nous avons besoin, et non d’une
opposition tranchée entre le monde et l’Occident, au seul profit de ce
dernier. "
"We are all normal people, with normal lives, normal
families. We don’t have an office. We work from home or from our jobs,"
said Abdel Rahman, 40, in a telephone interview from his home in
Coventry, central England.
The Syrian Observatory for
Human Rights which he heads has burst onto the world stage as a primary
source of information for the world media since his country’s
anti-government revolt erupted in mid-March....
Il était une fois un pays immense aux paysages bucoliques, rempli d’un
milliard de paysans paisibles qui travaillaient fiévreusement la terre
généreuse pour en tirer leur riz quotidien. Un jour d’infortune, suite à
un pillage de palais d’été, orchestré par les deux bandits guidés par la noble mission civilisatrice du Grand Rabbin Laïque bien aimé, le
pays sombra dans les ténèbres et la Chine, après révolutions et terreurs de toutes couleurs, se civilise...
C’est à ces bouddhistes de Taiwan, qui ont, lancé une campagne dans le 4 plus grands journaux de l’ile et mené des manifestations dans les rues de Taipei, que vous devez adressé vos sages considérations : « des thèmes préférés des trolls du lobby pro-chinois ».
D’ailleurs l’événement a été relaté sur la « Radio Free Asia ».