A Abou Dhabi, ce ne sont pas à des courses de chevaux mais de chameaux que les habitants assistent. Et le plus étrange n’est pas toujours là où l’on croit. Reportage.
Signature du premier contrat de redynamisation de site de défense
Hubert Falco, secrétaire d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire, a signé à Charleville-Mezières le 10 février dernier, le premier contrat de redynamisation de site de défense (CRSD). Ce CRSD entre dans le plan d’accompagnement aux restructurations militaires destiné aux villes perdant des établissements ou des unités militaires. Dans le cadre de ce programme qui englobe 24 contrats de ce type, l’Etat a prévu une enveloppe de 220 millions d’euros.
Les CRSD annoncés cet été vont permettre aux villes perdant des sites militaires et dont la situation économique nécessite une relance d’être redynamisées.
Ainsi Charleville-Mézières (Ardennes) qui porte le bassin d’emploi de Givet perd cette année le centre d’entraînement commando du fort de Charlemont qui comptait 104 militaires et 30 civils et qui accueillait 5000 stagaires par an.
Dans le contexte économique local difficile pour cette petite ville dont les secteurs traditionnels sont la sidérurgie, la fonderie et la métallurgie, les crédits de l’Etat seront légèrement supérieurs à ceux annoncés. Ils s’élèveront à cinq millions d’euros au lieu des quatre millions d’euros prévus.
POLITIQUE - Lettre ouverte et communiqué de presse de protestations. Ce sont les voies qu’ont choisies les organisations qui préparent le contre-sommet de l’OTAN, début avril, pour réagir au report de la dernière réunion prévue avec la préfecture et au blocage des discussions concernant l’aménagement d’un village autogéré et le parcours de la manifestation anti-OTAN prévue le samedi 4.
Dans une lettre ouverte, le collectif anti-OTAN (ATTAC Gauche Alternative, Iraniens contre la guerre, Les amis du Monde Diplomatique, NPA 67, PCF 67, UNEF, Verts Strasbourg, etc.) s’adresse au maire PS de Strasbourg, Roland Ries : "les organisations signataires ne parviennent pas à comprendre le refus opposé par la municipalité de Strasbourg à la proposition d’un trajet de la manifestation passant à proximité du centre-ville. Par ailleurs elles n’acceptent pas que, d’une manière ou d’une autre, une manifestation démocratique et pacifique soit a priori criminalisée. Enfin elles vous demandent solennellement d’appuyer leur demande d’un itinéraire de la manifestation à proximité du centre-ville".
Dans un communiqué diffusé le 11 février, la préfecture avait en effet annoncé que toute manifestation serait interdite au centre ville, "afin de préserver la ville des exactions, des violences et des dégradations qui sont systématiquement constatées en marge de ce type de manifestation". Un parcours empruntant les routes industrielles du port du Rhin a été proposé aux organisateurs du contre-sommet, qui le refusent. "Nous allons lancer une grande campagne pour organiser cette manifestation dans Strasbourg et non, comme les autorités le proposent, au port du Rhin où il n’y a que des oiseaux, des usines et des friches", a prévenu dimanche Reiner Braun, responsable du Comité international de coordination.
De son côté, la coordination anti-OTAN a réagi ce vendredi par le biais d’un communiqué de presse. "Devant le refus des autorités de toute conciliation concernant le trajet de la manifestation, et maintenant devant leur annonce du report des négociations concernant le terrain pour le village, alors qu’elles n’ont déjà que trop duré, nous nous interrogeons sur les raisons qui poussent les autorités à bloquer ainsi toute possibilité d’entente, alors que le climat oppressant de la mise en place du dispositif de sécurité commence à être lourdement ressenti par la population. Toutes ces tractations et ces rétractations ne seraient-elles pas destinées à masquer une volonté d’interdire toute contestation visible ?", s’interrogent les membres du collectif (Fédération anarchiste, No Pasaran, Alternative libertaire, Sud Education-Alsace, CNT 67, etc.). Ils préviennent que si un accord n’est pas rapidement trouvé sur la viabilisation du terrain devant accueillir le village autogéré (au sud de Strasbourg), "nous informerons à un niveau international qu’il faudra donc se préparer à ouvrir, dans la ville de Strasbourg, des lieux d’accueil, d’hébergement et de vie, par tous les moyens nécessaires".
T.C. http://libestrasbourg.blogs.liberation.fr/actu/2009/02/otan-les-anti-m.html
SOCIETE - La ville de Strasbourg et la préfecture du Bas-Rhin mettent en service aujourd’hui deux numéros de téléphone pour permettre aux habitants et aux professionnels concernés de s’informer sur le dispositif prévu pour le sommet de l’OTAN, les 3 et 4 avril prochains. En composant le 03 90 23 14 00 (10h-19h du lundi au vendredi, 9h-12h le samedi), on tombera à l’hôtel de police. Si l’on opte pour le 0800 43 60 60 (numéro vert, 10h-19h du lundi au vendredi, 10h-12h le samedi), c’est un agent de la ville qui décrochera. Ces numéros visent à y voir plus clair en ce qui concerne le fonctionnement pour les résidents des zones de sécurité (centre ville et place de Bordeaux-Wacken), la délivrance des laissez-passer, les mesures relatives à la circulation, au stationnement, aux contrôles, le fonctionnement des établissements scolaires pendant le sommet, l’ouverture ou la fermeture des commerces ou encore l’accès aux soins. Par ailleurs, la ville de Strasbourg promet dans les prochains jours "des réunions publiques avec les forces vives et les habitants du Centre et du Wacken".
T.C. http://libestrasbourg.blogs.liberation.fr/actu/2009/02/deux-numros-pou.html
03/02/2009 Centre. Une zone franche sur 71 communes de l’Indre
Hubert Falco, secrétaire d’Etat à l’Aménagement du territoire a annoncé jeudi 29 janvier la création d’une vaste zone franche dans le département de l’Indre. Cette mesure qui concerne 71 communes et 118.000 habitants dans le bassin d’emploi de Châteauroux est destinée à accompagner le départ du 517e régiment du train programmé pour 2012.
C’est à cette date que la zone franche devrait être créée même si une première tranche pourrait être officialisée dés 2011 sur les parcs d’activités des Ozans et de la Martinerie. « Nous allons ainsi pouvoir anticiper et continuer à travailler pour faire venir des entreprises chez nous » s’est réjoui le député-maire UMP de Châteauroux Jean-François Mayet. D’autres mesures devraient également être mises en œuvre comme un crédit de taxe professionnelle (à hauteur de 500 euros par an et par employé) sur quatre communes impactées directement par le départ du 517e RT. Cette mesure touchera notamment les petits commerces qui seront affectés par le départ des 1200 familles de militaires.
Après avoir été dépollués (ça c’est une bonne nouvelle !!!), les bâtiments du régiment seront également cédés par l’Etat aux collectivités pour l’euro symbolique. Le site est toujours en lice pour l’accueil d’une école d’ingénieurs en partenariat avec l’université catholique de Lille. Cette zone franche fait pourtant quelques mécontents comme le député-maire UMP Nicolas Forissier qui craint que certaines zones du département (La Châtre, Issoudun, Le Blanc ou Argenton-sur-Creuse) déjà fortement touchées par la désindustrialisation, le vieillissement et le recul de population soient encore davantage « marginalisées ».