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Frédéric Alexandroff

Frédéric Alexandroff

Juriste de formation, écrivain non reconnu (et sans doute non reconnaissable), je suis, pour reprendre les superbes mots que Henri Verneuil met dans la bouche de Jean Gabin dans son film Le Président,« un mélange d’anarchiste et de conservateur... dans des proportions qui restent à déterminer. » Passionné de politique, et accessoirement de littérature fantastique, histoire d’oublier la grisaille et la médiocrité de notre misérable époque, je pense aussi qu’avant l’argent, Dieu ou le sexe, ce sont les mots qui gouvernent le monde. Aussi bien tenterais-je toujours de trouver les mots justes.
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/04/2007
  • Modérateur depuis le 26/10/2007
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Derniers commentaires



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:40

    Que dire, à part... merci !



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 8 mai 2010 09:39

    L’histoire de l’Europe me paraît plutôt être, précisément, celle de l’émergence des Nations, qui se fit parallèlement à la constitution des Etats... d’où le concept d’Etat-Nation. Bien que le modèle « parfait » (au sens de quintessence) d’Etat-Nation soit plus strictement français qu’européen, la France ayant été beaucoup plus loin que ses voisins dans la fusion des deux grâce au jacobinisme, il représente un genre d’idéal politique, la transposition de la cité grecque à une échelle plus large.

    On peut donc en conclure que le modèle communautaire constitue une régression dans l’histoire de l’Europe, puisqu’il détricote les Etats et, de fait, les Nations qu’ils incarnent, pour les remplacer par des tribalismes régionaux, ethniques ou religieux (voir les dispositifs en faveur des minorités) vaguement chapeauté par une entité pseudo-étatique fantoche.

    Je serais au moins d’accord avec vous là-dessus : pauvre Europe, en effet...



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 7 mai 2010 15:53

    Pardon : « victime de sa turpidité ».



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 7 mai 2010 15:52

    L’Europe - oui, je mets la majuscule, quand bien même elle serait imméritée : la grammaire est un totalitarisme auquel je me soumets bien volontiers ;) - disparaîtra, j’en ai désormais la certitude absolue, victimes de sa turpidité, de ses contradictions internes insolubles et, au final, de la médiocrité de ses dirigeants.
    Et je souhaite ardemment qu’à la faveur de cette chute programmée, s’effondrent concomitamment les démocraties purullentes et iniques qui maintiennent l’Europe dans son état végétatif.



  • Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 4 mai 2010 10:25

    Bonjour Bernard,

    Je n’aurai qu’un mot : excellent ! Voilà bien longtemps que je désespérais de lire ce genre de chose, aussi bien quant à la forme que quand au fond. Vous avez parfaitement raison : le principal problème dans nos sociétés occidentales n’est ni économique, ni technique, il est politico-psychologique : le refus d’une caste de dirigeants médiocres de constater l’échec du système néolibéral se combien en effet avec l’insondable bourbier de l’égoïsme des masses, composées non pas d’individus citoyens, mais d’égocentrismes additionnés. Je reprendrais une nouvelle fois l’exemple, à mes yeux symptomatique, de la dernière campagne présidentielle, émaillée d’émissions prétendument « citoyennes » où un panel supposé « représentatif » de la société française était placé face aux candidats. Les questions posées n’exprimaient en rien la recherche d’un intérêt général bien hypothétique, mais au contraire la volonté des uns et des autres de tirer la couverture à soi, multiplication de revndications, attentes et inquiétudes catégorielles vomitoires.

    Je suis resté un peu trop longtemps éloigné des manuels d’économie pour juger de la faisabilité de votre « plan européen » de but en blanc, mais la solution paraît des plus intéressantes, ne serait-ce qu’en raison de la philosophie qui la sous-tend. Mais cela supposerait une révolution des mentalités et des moeurs politiques, qui à mon sens n’ira pas sans frictions ni même, m’est avis, sans la manifestation de certaines formes de violence. Le cas grec est intéressant de ce point de vue là : le plan de rigueur montre bien les limites de la pensée politique actuelle, qui ne peut envisager que de taper aux porte-monnaie ceux qui sont déjà les plus faibles et qui possèdent déjà le moins. Il en va de même en France, alors que des milliards d’euros, soit échappent à la main du Trésor Public (bouclier fiscal et niches homonymes) soit sont dépensés en pure perte (la formation professionnelle où les charlatans pullulent).

    Souhaitons que quelque chose de positif sorte de cette crise grecque, et puisse-t-elle emporter avec elle les illusions délétères de l’européisme libéral.

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