Pour ne prendre qu’un exemple, je suis curieux de connaître l’équivalent « ancestral » du transistor. Vous savez, ce truc indispensable au fonctionnement des ordinateurs modernes, et qui n’aurait jamais vu le jour sans la physique quantique.
Un autre pour la route ? Allez, soyons généreux ; que dites-vous des GPS, dont le bon fonctionnement nécessite de prendre en compte des corrections relativistes ?
Et le laser ? Et le micro-ondes ? Et les plaques vitro-céramiques ? Et les néons ? Et les écrans plasma ?
Bref, c’est gentil l’anti-scientisme invoquant la « sagesse des anciens », mais vous venez de vous disqualifier.
Mon ami... Pour lequel je n’ai pas voté ? J’aurais une bien drôle façon de le soutenir Votre mauvaise foi n’a d’égale que vos détestables automatismes de pensée.
Que les choses soient donc claires : je n’aime pas Sarkozy, mon propos n’est pas de le défendre. Mais je conchie les donneurs de leçon dans votre genre, ceux qui se croient « journalistes citoyens » en faisant la somme, dans un récit mal écrit, truffé d’erreurs syntaxiques, ponctué de « tiens donc... » et de « qui sait ? » façon café du commerce, de ce que de vrais journalistes d’investigation ont déjà publié.
Votre vision de l’actualité à la mode du Reader’s Digest (« voici une sélection de liens qui vous confortera dans vos idées ») n’a aucun intérêt, d’autant moins que les seules personnes qui vous lisent sont presque exclusivement déjà acquises à votre cause. On vient « plusser » votre article comme on applaudit un vieux cousin chanteur qui n’a pas renoncé à son rêve de gloire et se produit tous les jeudi entre 18 et 21H au bistrot du coin, entre la mairie et l’église.
On récapépète (petit cours de français pour les atrophiés du bulbe) :
« Bien avant d’avoir été ministre du gouvernement, Bernard Tapie fréquentait [...] depuis 30 ans [...] Nicolas Sarközi. »
Si les mots ont un sens, votre phrase signifie que leur relation remontait déjà à plus de 30 ans quand Bernard Tapie est devenu ministre, en 1992. Or, Nicolas Sarkozy est né en 1955 et n’avait que 7 ans en 1962.
Ça fait mal, Papy, hein ?
Quant à votre détestable manie d’écrire Sarkozy « Sarközi », comme pour le ramener à des origines qu’il voudrait dissimuler, et qu’il faudrait sans cesse remémorer pour rappeler au bon peuple *qui* est le personnage (rien qu’un sale étranger, mais on ne vous la conte pas, hein ?), je n’ajouterai que ceci : appelez-vous Serge Gainsbourg Lucien Ginsburgh et Charles Aznavour Chahnourh Aznavourian ?
Vous suez le mépris et puez la certitude, M. Cabanel.