« La seule fois où il a été interrogé par un économiste », cet économiste
nous a balancé un graph dont l’abscisse s’arrêtait en 2000. En quelle
année sommes-nous ? Quel journaliste faut-il être pour chercher à
coincer un politique sur des questions techniques ? Le politique fait un
travail de synthèse, avec ses experts, et il nous présente sa synthèse.
L’honnêteté aurait commandé que les arguments de l’économiste soient
présenté à Méluch avant l’émission (paroles et actes), afin qu’il en discute avec son équipe. Que vaut le « raisonnement » isolé d’un journaliste, sur un point précis, face à un programme. Vous croyez
toujours à l’omniscience ? C’est à vous à faire l’effort de réfléchir. Le journaliste a fait son boulot. Il a titillé Mélenchon. Mélenchon a fait son boulot, il a fait confiance à son équipe. Vous n’avez pas fait le vôtre : vous n’avez pas cherché à vous forger une opinion.
Je ne suis pas économiste, mais intuitivement, je comprends que jeter l’argent par les fenêtres revient plus ou moins directement à ce que les riches qui en ont, le donne aux travailleurs qui n’en ont pas, notamment en finançant le service public. Ce qui m’amène à penser que la hausse du smic n’est pas davantage prioritaire que la hausse du service public (gratuit). Mon point de vue colle plutôt bien à la contrainte carbone d’ailleurs, même si j’admets volontier que dans le monde actuel, 1700 euros par mois, c’est loin d’être scandaleux.
Cool Mel doit faire partie du 1% de la population tout à la fois altruiste, épanoui et accompli. Je ne vois pas comment on peut justifier que la vie d’un homme puisse valoir 100, ou 200 fois plus que celle d’un autre. Beaucoup de professionnels font leur travail avec efficacité, dans le sens de l’intérêt général (Levy ne peut pas en dire autant), et ne font pas de fixation sur leur revenu. Cette attitude porte un nom parmi d’autres : le discernement.
Herman et Chomsky décrivent patiemment et systématiquement le terrorisme d’état commis par l’administration des USA. J’ai récemment vu un reportage sur les années 50 françaises. Je me demande depuis peu s’il existe des ouvrages (sérieux, étayés de preuves historiques établies) au sujet du terrorisme d’état français. Je ne vois aucune raison que la France n’y ait pas cédé. Cordialement