Vous écrivez : "Il est parfaitement normal que le PDG de la SNCF remette en cause un système de grève de 59 minutes qui fout un vrai boxon en toute impunité de leurs auteurs"
Cette impunité à un nom : c’est le droit de grève
Et elle a un prix pour ses auteurs : une perte (parfois considérable) de revenue
Quant aux revendications, elles ne sont pas trop incompréhensibles : il y a un manque criant de personnel
Je comprends parfaitement que les usagers soient mécontents des difficultés qu’ils rencontrent pour aller travailler (c’est parfois mon cas d’ailleurs) mais ils devraient l’être tout autant de voir le service publique se désagréger chaque année un peu plus.
Vous écrivez : "Ces universitaires contestent le fait que l’on puisse demander à ceux qui feraient moins de recherche d’enseigner plus, et à ceux qui ont une activité de recherche plus important (sic) d’enseigner moins " ; ce n’est pas étonnant. En effet, le principe même de la transmission d’un savoir vivant est l’une des forces de notre enseignement supérieur : un professeur qui ne ferait plus ou peu de recherche ne ferait que répéter les découvertes de ces collègues chercheurs ce qui ne pourrait qu’appauvrir son propos.
Quant à l’espace démocratique offert selon vous par la loi LRU, il se résume à une simple recherche de rentabilité économique et à une disparition programmée de la recherche pure (avec ses essais et erreurs) ; il est synonyme également de choix douteux (voir clairement politiques) quant aux sujets de recherches valorisés en sciences humaines par exemple ; j’en veux pour preuve "l’inquisition" que mènent les membres de l’AERES (allez voir leur site Web si vous aimez rire) que vous avez sans doute déjà vu à l’oeuvre puisque vous êtes vous même enseignant et chercheur.
Votre article est intéressant mais il est clairement partisan d’une politique...disons, pour faire simple, de droite.