C’est traditionnel en Suisse, on n’aime pas les grandes gueules, les têtes qui dépassent. C’est vrai dans tous les domaines et en particulier pour tout ce qui touche à la vie publique. C’est ainsi qu’un certain nombre d’hommes politiques parfois intelligents, compétents et travailleurs, mais au verbe un peu haut ou abrupt (Furgler il y quelques années), sont passés à la trappe. Cette règle non écrite s’applique donc une fois de plus à l’encontre de Blocher qui, indépendamment de ses options politiques diversement appréciées, avait le mérite d’appeler un chat un chat et de s’attaquer clairement et sans détour aux problèmes qu’il abordait (à sa façon, certes...). C’est assez rare dans la vie politique suisse où l’on finasse souvent beaucoup avant de se cantonner à des demi-mesures alambiquées. On a tendance à y privilégier une mauvaise décision dans le consensus plutôt qu’une bonne décision qui en froisserait quelques uns.
Le cas Blocher n’est pas une exception, ce n’est pas le premier homme de droite dure à tendance xénophobe et ce n’est pas non plus la première grande gueule à se faire virer.
Cependant ce qui pose problème, c’est qu’après son succès dans les urnes (il est le leader incontesté du parti UDC qu’il a transformé en premier parti du pays avec près de 30% des voix) il a été évincé par des manœuvres de couloir de ceux-là même qui avaient perdu les élections, à savoir la coalition PS-Verts, qui ne lésine jamais à donner des leçons de démocratie tous azimuts. Comme quoi il y a la théorie et la pratique, les grands principes pour les discours et la magouille pour les actes. Un tour de passe sur la démocratie, si le vote du peuple déplait à la classe politique. Voilà un belle leçon de démocratie !
Le texte est long et le contenu rédactionnel faible : une compilation sans fin d’informations anciennes glanées çà et là, assorties d’appréciations plus ou moins fondées.
La forme quant à elle est en dessous de tout : festival de fautes de français et d’orthographe, à la hauteur sans doute du mépris de l’auteur de ces lignes pour les pauvres lecteurs. Suggérons lui d’apprendre à écrire avant de commettre un nouveau texte sur ce site.
N’y a-t-il pas chez Agoravox un filtrage minimal des articles avant publication ? S’il n’y en a pas, il faudrait vite en instituer un et s’il y en a, réveillez les membres du comité de filtrage !
Dans les cantons d’Appenzell Rhodes Intérieures et de Glaris, la Lansgemeinde tient lieu de chambre législative, vote les lois cantonales et désigne l’exécutif. Dans tous les autres cantons, la situation est plus classique et se rapproche des systèmes démocratiques usuels. Au niveau de la confédération (c.-à-d. au niveau national), il n’y a pas une chambre, mais deux, comme dans la plupart des démocraties. A cela s’ajoute le référendum d’initiative populaire, au niveau de la confédération ainsi que dans la plupart des cantons. C’est très joli en théorie, mais c’est assez lourd et très lent de faire passer des réformes avec un tel système. Résultat des courses, les politiques votent des lois un peu passe partout pour éviter les référendum contre leur projet une fois voté par les chambres... et on bricole la pour faire passer ce qu’on voulait au niveau des règlements d’application fixés dans la plus grande opacité.
Voilà pourquoi la démocratie directe est loin d’être la panacée que certains imaginent de notre côté du Jura !
La démocratie dite « participative » ou démocratie directe ne peut fonctionner que pour de toutes petites entités, et encore avec pas mal de bémols. Le dernier exemple connu, c’est la Suisse où dans certains cantons la population se réunit une fois par an pour voter à main levée sur la place principale, ça s’appelle « Landsgemeinde », c’est le peuple lui même qui est l’organe législatif, vote les lois et nomme l’exécutif, au niveau cantonal. Ce dispositif ne fonctionne plus que dans les minuscules cantons campagnards d’Appenzell Rhodes Intérieures et Glaris.
Ce n’est pas pour rien que la démocratie représentative a été inventée : c’est la solution de remplacement à la démocratie participative, ingérable. Et si la démocratie représentative ne fonctionne plus, ce n’est pas la démocratie participative qui va revivifier la vie démocratique d’un pays de plus de 60 mio d’habitants. La démocratie participative est à la démocratie ce que les jardins ouvriers sont à l’agriculture ou ce que la musique militaire est à la musique. Le concept de démocratie participative est aussi un leurre utilisé par des politiciens en mal de méthodes renouvelées de manipulation de l’opinion.
Peu d’information factuelle et pour cause ! Cet article ne reprend que des informations plus ou moins partielles ou erronées glanées dans des articles de presse à gauche et à droite. Bien sur, et Dieu merci, on ne peut prétendre avoir une publication transparente de l’ensemble des comptes et des transactions qui passent par Clearstream et Euroclear. Il y a tout de même un minimum de protection du caractère privé de ces informations financières qui ne peuvent légalement être divulguées qu’à la justice et suite à une demande motivée d’un juge ! Au lieu d’entretenir des fantasmes, on ferait mieux d’expliquer aux gens en quoi consistent les activités de ces sociétés et quelle est leur fonction première. Qu’il y ait des utilisations abusives du système bancaire et financier, c’est une chose entendue, il y a d’ailleurs des lois qui répriment ce genre de délits. Des sociétés comme Clearstream ne font qu’exécuter et dénouer des transactions dont l’origine vient d’individus ou de sociétés qui ont donné des ordres de bourse à leur banque ou à leur courtier en bourse. S’il y a des choses douteuses, c’est là qu’est leur origine et pas chez Clearstream ou Euroclear ! On ne va pas non plus accuser les Banques Centrales sous l’égide desquelles s’effectue la compensation du trafic des paiements d’être responsables des transferts de fonds motivés par les comportements délictueux d’individus plus ou moins louches !