Ingénieur et économiste de formation, j'exerce depuis plus de 15 ans le métier de trader.
Tavaillant au sein d'une banque, je suis un observateur privilégié du système financier sur lequel je porte un regard critique averti.
Petite parenthèse : République et démocŕatie s’opposent désormais frontalement, et vouloir défendre la République au nom de la démocratie ne manque pas de sel.
Très beau film, à regarder en période de dépression (personnelle ou collective). L’humanité (évitons le mot humanisme dont le sens est aujourd’hui totalement galvaudé, le mot tendant à signifier désormais : sympathisant du PS) qui s’en dégage est touchante.
Ce film met à la fois en avant des valeurs « de gauche » ( solidarité, responsabilité collective) et « de droite » ( respect de l’individu, famille, traditions) dans un « syncrétisme » génial.
Certains le trouveront vielli, cucu ou même niais. Peut-être, mais cette forme de naïveté permet de toucher le cœur de l’homme et de rétablir quelques vérités (réflexion sur l’amour du prochain et l’amour de soi, le renoncement, la responsabilité individuelle) loin des sarcasmes quotidiens et fatigants à la canal plus, du nombrilisme mesquin, de la violence écœurante, de l’humour douteux, du sensationnel à la petite semaine, de l’ironie éculée, de la dérision permanente ou du nihilisme des temps actuels.
Bref un grand film résolument optimiste, servi, vous l’avez justement souligné, par des acteurs de premier ordre.
Je suis très pour la présence d’ouvriers ( de techniciens, d’ingénieurs, de balayeurs, d’éboueurs, de profs, de coiffeurs, etc) sur les listes électorales. J’ai plus de mal quand il s’agit de responsables syndicaux. Ces derniers sont éminemment respectables mais leur combat reste circonscrit au monde du travail et doit l’être par définition.
La porosité entre le monde des responsables syndicaux et celui des leaders politiques (on peut élargir à celui des journalistes ou des magistrats d’ailleurs) n’est pas souhaitable. Les conflits d’intérêt sont évidents. Et la trahison que peuvent ressentir les syndiqués de Florange ainsi que tous les syndiqués à la cfdt est compréhensible.
Mais aujourd’hui la politique ou la responsabilité syndicale sont considérées comme des carrières où l’individu peut exprimer ses talents et s’épanouir. L’ambition personnelle et la soif de pouvoir remplacent trop souvent la volonté de servir. L’homme contemporain, plus narcissique que jamais et imbu de lui-même, ne peut faire un bon politique.
Une solution : interdire toute sorte de cumul, y compris dans le temps. Les responsables seraient des anonymes œuvrant un temps seulement pour la collectivité avant de « retourner à leur charrue ».
La production de foie gras n’échappe pas à la tendance générale. L’agriculture est devenue ultra productiviste sous la pression des marchés.
Les élevages intensifs de porcs (encouragés par Bruxelles), de volailles etc peuvent être également l’occasion de maltraitances animales telles que vous les décrivez.
Ce n’est pas le foie gras qu’il faut attaquer. Il faut imposer des normes plus respectueuses (les consommateurs y gagneront) pour toutes les productions alimentaires. Avec un corollaire immédiat : être très regardant sur nos importations.
Il faut aussi accepter que le foie gras soit un produit cher qu’on ne consomme qu’en de rares occasions.