" Vous voulez changer la définition du
barbarisme " ?????Comprends pas !Tant pis !
Mais pour continuer sur le passé simple, j’ajoute ceci :
Qu’importent les « metti-metta » ? Si vos élèves
sortent ces perles, c’est que vous les y avez amenés. C’est de la provocation
et ça ne sert à rien. C’est comme les limitations de vitesse.
Présentez leur donc un texte d’un de nos grands auteurs (vous ferez
d’une pierre, deux coups) et faites leur chercher les passés simples. Demandez
leur de quel verbe il s’agit (son infinitif), à quelle personne (je, tu il…) il
est utilisé dans ce texte. Ça leur suffira bien (pour leur culture personnelle)
et vous, vous aurez fait du bon travail. Et le passé simple sera valorisé.
@rosemar "Que vient faire le « barbarisme » dans un article
sur le passé simple ?"
Raisonnons un peu.
Dans combien de cas une personne (élève ou adulte) peut-elle
être confrontée à l’usage du passé simple ?
1/ En parlant ? Jamais (à moins de faire du théâtre). Qui
discute en employant le passé simple ?
2/ En écrivant ? C’est bien rare.
- dans une lettre, quasiment jamais (à moins de se prendre
pour Voltaire ou Sévigné).
- dans un récit, possible mais le passé composé est
tellement plus aisé.
- reste un roman ou une nouvelle. Mais quelle est la
proportion de romanciers/nouvellistes dans la population ? En tout état de
cause, ce ne sont pas ceux-là qu’on verra commettre des « barbarismes ».
3/En lisant ? Evidemment (mais, encore, pas n’importe quoi).
Toute personne qui fréquente un peu la littérature française peut tomber sur
des verbes employés au passé simple. Il est donc essentiel qu’elle le connaisse
et sache comment il se conjugue. Mais, ce n’est certainement pas là qu’elle se
heurtera à un « barbarisme ».
Essayer de réhabiliter la connaissance du passé simple,
c’est bien. introduire le "barbarisme’ dans un tel plaidoyer, c’est une maladresse,
voire une absurdité, et, en tout cas, sans intérêt.