Je me suis intéressé aux mesures de Kreutz (1939-1941) toutes effectuées à Giessen (au centre de l’Allemagne) qui fondent en grande partie le discours anti IPCC puisqu’elles concernent 64000 des 90000 mesures invoquées et surtout le pic de concentration relevé.
Eh bien il s’agit de mesures au niveau du sol entre 0 et 14m (d’un immeuble !) où l’on découvre que la concentration de CO2 varie du simple au double au cours d’une même journée car elle dépend de l’activité biologique et humaine ce qui n’est pas surprenant au demeurant. La moyenne constatée est de 440ppm ce qui n’est ni surprenant ni contradictoire puisque les émissions de CO2 anthropiques ou non viennent du sol, il est donc tout à fait normal que la concentration au niveau du sol soit nettement plus élevée que la concentration moyenne de l’atmosphère dans les zones à forte activité biologique et humaine.
Toujours est -il que la concentration de CO2 au niveau des sols ou l’activité est élevée n’est pas représentative de la concentration moyenne de l’atmosphère ni de toutes celles au niveau du sol sur la planète en particulier dans les zones glacées qui en est plus proche puisqu’il n’y a pratiquement pas d’activité biologique et humaine. Je vous rappelle que l’atmosphère terrestre fait plusieurs kilomètres d’épaisseur et je note également que les références de Beck dans son résumé portent quasiment toutes sur des mesures dans des zones urbanisées.
On fait donc la comparaison entre des mesures de glace au Groenland et en Antarctique ou il n’y a ni d’activité ni émission avec des mesures sur le continent européen ce qui revient à comparer les choux avec les carottes. De même Beck cumule les données de Giessen (sur une période limitée) avec les données d’autres endroits (sur d’autres périodes) ayant des conditions différentes ce qui est scientifiquement erroné. Que diriez-vous d’une comparaison de la pollution atmosphérique de Londres en 1900, Paris en 1950, Pékin en 2008 avec celle du Groënland en 2000 ?
Il faudrait également disposer de mesures à une altitude suffisante (dions >1000m sol) pour se dégager de l’influence du sol dans les zones actives mais il faut malheureusement attendre après la seconde guerre mondiale pour commencer à en avoir de significatives, la technologie ne permettait pas de le faire de façon fiable auparavant, la preuve par Kreutz. Je note également que les mesures citées sont quasiment toutes celles de physiologistes qui s’intéressaient surtout à la concentration au niveau du sol car seule celle-ci a un impact direct sur les organismes vivants.
La bonne méthode c’est de faire des mesures dans les mêmes conditions et de préférence aux mêmes endroits, sinon on ne peut rien comparer. C’est ce qui est fait par par les mesures dans les glaces et fonde leur validité et c’est ce que ne peut pas faire une compilation hétéroclite et la rend donc invalide. Je ne remets donc pas en cause les données, mais leur utilisation abusive et infondée dans un contexte qui n’a rien avoir avec le but initial des mesures. Une mesure directe mal exploitée est donc inférieure à une mesure indirecte eploitée avec rigueur.
Enfin ce qui est dommage et suspect, c’est de ne pas pouvoir accéder au rapport complet de Beck et donc d’être obligé d’allez chercher soi-même des données précises qui ne sont pas présentes dans le résumé et donc d’en être privé d’une grande partie. Votre article équivaut donc à l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours.
Je me suis intéressé aux mesures de Kreutz (1939-1941) toutes effectuées à Giessen (au centre de l’Allemagne) qui fondent en grande partie le discours anti IPCC puisqu’elles concernent 64000 des 90000 mesures invoquées et surtout le pic de concentration relevé.
Eh bien il s’agit de mesures au niveau du sol entre 0 et 14 m où l’on découvre que la concentration de CO2 varie du simple au double au cours d’une même journée car elle dépend de l’activité bilogique et humaine ce qui n’est pas surprenant au demeurant. La moyenne constatée est de 440ppm ce qui n’est ni surprenant ni contradictoire puisque les émissions de CO2 anthropiques ou non viennent du sol, il est donc tout à fait normal que la concentration au niveau du sol soit nettement plus élevée que la concentration moyenne de l’atmosphère dans les zones à forte activité biologique et humaine.
Toujours est -il que la concentration de CO2 au niveau des sols ou l’activité est élevée n’est pas représentative de la concentration moyenne de l’atmosphère ni de toutes celles au niveau du sol sur la planète en particulier dans les zones glacées qui en est plus proche puisquil il n’y a pratiquement pas d’activité.
On fait donc la comparaison entre des mesures de glace au Groenland et en Antarctique ou il n’y a ni d’activité ni émission avec des mesures sur le continent européen ce qui revient à comparer les choux avec les carottes. De même Beck cumule les données de Giessen (sur une période limitée) avec les données d’autres endroits (sur d’autres périodes) ayant des conditions différentes ce qui est scientifiquement erroné.
La bonne méthode c’est de faire des mesures dans les mêmes conditions aux mêmes endroits, sinon on ne peut rien comparer. C’est ce qui est fait par par les mesures dans les glaces et fonde leur validité.
Il faudrait également disposer de mesures à une altitude suffisante pour se dégager de l’influence du sol dans les zones actives mais il faut malheureusement attendre après la seconde guerre mondiale pour commencer à en avoir de significatives, la technologie ne permettait pas de le faire auparavant, la preuve par Kreutz.
Il y a des erreurs importantes sur vos données, Krogh et Warburg ont eu le prix Nobel respectivement en 1920 et 1931, pas en 1923 et 1933. De plus ils étaient tous les deux physiologistes et ont reçu le prix Nobel à ce titre :
- Krogh pour la découverte du mécanisme de régulation des capillairesdans les muscles
- Warburg pour sa découverte de processus-clés de la respiration cellulaire et de différents systèmes enzymatiques
Pour mémoire les prix Nobel on été attribué :
- en 1923 à Millikan Banting Macleod Pregel et Yeats
- en 1933 à Dirac Schröinger Morgan et Angell
krogh, au cours d’une expédition au Groenland en 1902, a étudié la répartition du dioxyde de carbone (CO2) et de l’oxygène (O2) dans différents sites naturels. A cette date, selon la courbe que vous citez, le taux de CO2 atmosphérique est de 300ppm donc cohérente avec la valeur IPCC
A supposer que warburg ait été récompensé en 1933 pour ses mesures du taux de CO2 atmophérique, il n’aurait pu mesurer lui aussi qu’une concentration au plus de 330ppm car selon la courbe que vous citez :
- cette valeur est supérieure avant 1870 or il n’était pas né
- cette valeur est supérieure après 1935 or c’est après sa "récompense".
Le raisonnement vaut aussi pour Krogh.
Par conséquent, l’appel à l’autorité de ces deux prix Nobel pour justifier les écarts de taux entre la courbe citée et celle de l’IPCC est totalement fallacieux ce qui affaiblit la démonstration.
Enfin j’ai beau chercher, je ne trouve aucune mention de récompense pour ces deux personnes par rapport à des mesures du taux de concentration en CO2. Or M Martin que vous citez écrit qu’ils ont eu le prix Nobel en 1923 et 1933 pour cette raison ce qui est manifestement faux. Et quand on y en pense deux Nobel à 10 ans d’écart pour la même découverte consistant en des mesures de CO2, ce n’est pas très sérieux. Alors d’après vous, comment faut-il considérer une source qui contient des erreurs aussi grossières, la source en question étant la fameuse compilation de Beck ?
Vous dites qu’en 1940 la concentration de CO2 était de 440ppm alors qu’elle est de 384ppm aujourd’hui.
D’après la courbe que vous citez la concentration augmente de 120ppm en 15 ans puis diminue de 120ppm en 10 ans seulement. Or cette valeur correspond à 60 ans de consommation de combustibles fossiles et de déforestation au taux actuel :
- où est donc passé le CO2 correspondant ?
- par quel mécanisme cela s’explique-t-il ?
D’autre part, toujours d’après la courbe que vous citez la concentration a augmenté de 60ppm les 50 années suivantes ce qui est totalement cohérent avec les émissions humaines mesurées : comment expliquez-vous cette corrélation ?
Le problème des mesures directes du passé, voyez-vous, c’est qu’elle peuvent être fausses mais qu’on peux pas le prouver puisqu’il est impossible de remonter le temps. Je pense en particulier aux mesures de 1811 avec les instruments peu fiables et les connaissances limitées de l’époque (que savait-t-on des conditions de fiabilité de ce type de mesure ?).
L’avantage des mesures indirectes, c’est qu’elles permettent de connaître la situation passée avec des mesures présentes. Donc entre un résultat de mesure directe passée impossible à refaire et une mesure indirecte disponible en permanence, qu’elle devrait-être la plus fiable selon vous ?
C’est bien d’exhiber un tas de données pour réfuter la théorie courante mais sans explication ça ne vaut pas grand chose, et avec en plus des données présentées antérieures de plusieurs décennies à la théorie en question ça ne vaut rien. Et puis exhiber des donnée vieilles de 60 ans, ça équivaut quelque part à faire une mesure indirecte car on ne peux plus accéder à la réalité décrite.
Votre démarche ne fait que semer le doute mais sans rien proposer d’autre à la place, ce n’est pas constructif.