Tout celà a l’air un peu trop baroque et chargé en décor. Si on peut regretter les mises en scène contemporaines trop dépouillées, Brecht y est au contraire bien adapté. La version de Vitez de 1990 me semble à cet égard indépassable. Si vous voulez comparez, vous pouvez la visionner gratuitement sur le site de l’INA
Maintenant je vais aller voir celle de la Comédie française dans deux semaines. Peut-être réviserais-je alors mon jugement...
J’ai vu par ailleurs que Philippe Torreton sera dans le rôle titre à la Scala de Paris en septembre. Dommage. Les théâtres parisiens devraient s’accorder dans leur programmation.
Pour une fois je suis d’accord avec vous. Nous avons dans cette affaire un symbole de la destruction (définitive ?) du principe de fraternité inscrit au fronton de nos mairies.
Tout cela dépasse à vrai dire le seul cas de cet homme malheureux : lorsque l’on considère que les handicapés lourds ne doivent plus être soignés, on entre dans une logique d’insolidarité. A partir de là, on ne soigne plus non plus les handicapés mentaux, les vieillards en EHPAD, les prisonniers,et tous les éléments « improductifs » de notre société.
Pourquoi vous étonner après de ne pas trouver de médecins généralistes près de chez vous ou vous révolter de la fermeture de votre hôpital de proximité ? Tôt ou tard le défaut de solidarité retombe sur les gens « normaux ».
« pour des gens qui n’ont que de lointains contacts avec la culture dominante qui les aliène plutôt qu’elle ne les aide. »
La culture n’aliène jamais elle émancipe toujours. Mon chef ne veut pas que j’écrive à l’imparfait du subjonctif dans mes mél comme vous le faîtes parce que « vous introduisez de la distance avec votre interlocuteur » Comme si on était tous destiné à être hanounanisé et qu’on ne pouvait même plus parler notre belle langue française ! Comme s’il était interdit de faire preuve de distinction !
Attention donc à ne pas tomber dans le travers des riches que vous conspuez : quand on considère que « les pauvres » n’ont pas à faire l’effort de se mettre à un bon niveau d’expression écrite et orale, c’est aussi qu’on insulte quelque peu leur intelligence.
De toute manière les riches eux-mêmes ont cessé de se référer à une culture classique « ringarde ». Seul importe le parler globish et la « culture » managériale moderne.
Cela fait longtemps que la bulle boursière aurait dû éclater. Si le krach n’a pas eu lieu, c’est qu’il y a aussi des capitaux qui ont intérêt à s’investir dans cette pyramide de Ponzi continuelle. Ainsi il s’est trouvé des qataris pour investir dans la Deutsche Bank au moment où elle allait faire faillite. Où iraient les pétrodollars si ce n’est justement pour sauver les économies occidentales ? De même le statut du dollar comme monnaie universelle restera indétrônable tant qu’il y aura des bases US partout dans le monde et peu importe les déficits publics américains. Il y a ainsi un « équilibre du déséquilibre » qui peut s’écrouler demain... ou continuer encore fort longtemps.
De même pour Uber : ceux qui ont investi dans Amazon ont du attendre une dizaine d’années avant que ce soit rentable. Cependant, c’est le jackpot aujourd’hui.
Peut-on séduire une fille qui porte un voile islamique ? Peut-on avoir un ami musulman sans qu’il essaie de vous convertir ? La réponse est évidemment non et est explicitement prévu par les sourates du Coran, telle sourate 5 verset 51 : « »Ô les croyants ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour amis, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes"
En vérité les musulmans doivent vivre entre eux tant qu’ils ne dominent pas la société où ils ne sont pas majoritaires. Ceux qui ne le font pas sont soit des ignorants, soit des apostats à leur dieu et à leur prophète.
Dès lors comment accorder sa confiance et vivre ensemble ? Quant on aspire à se singulariser et à pratiquer l’entre-soi, toute empathie devient impossible. Quelle société pénible où chacun doit porter sa foi en bandoulière !