La privatisation des autoroutes est l’un des plus grands scandales de ces vingt dernières années. Prenons le cas du trajet Paris-Clermont :
- plus cher d’une dizaine d’euros qu’en 2005, soit nettement plus qu’en euros constant
- plus lent d’une heure en raison de bouchons qui n’ont pas lieu d’être pour des travaux idiots d’« enrobage » !! Comme si une autoroute avait besoin d’être rénovée tous les ans !
- des profits qui partent dans les mains des actionnaires de Vinci, qui n’ont guère à se soucier du risque de leur investissement.
Moralité : lorsqu’une société d’autoroute n’utilise pas l’argent des automobilistes pour engraisser ses capitalistes, elle réalise des travaux somptuaires et inutiles dans des infrastructures amorties depuis longtemps (pourquoi parler par ailleurs d’investissement ? le réseau autoroutier actuel est suffisant, voire même trop important au regard du saccage du territoire et des ressources agraires qu’il réalise)
C’est pourtant simple : lorsqu’il existe un seul réseau, la seule option économiquement et moralement viable est le service public.
Si on veut comprendre et apprécier Robespierre à sa juste valeur, il faut lire les synthèses opérées par Matthiez, Soboul et surtout Jules Massin.
On ne peut que regretter le retour à une historiographie thermidorienne faîte par François Furet et qui perdure aujourd’hui. L’assimilation à Robespierre comme devancier de Pol Pot est effarante de simplisme.
L’Albanie n’a pas de centrales nucléaires. Il n’est pas rare qu’elle coupe l’électricité une demi-journée entière faute d’approvisionnement.
L’Allemagne démantèle son parc nucléaire. Elle doit rouvrir des centrales à charbon qui polluent jusqu’à la région parisienne !
Alors quelle est la bonne solution ? La modération énergétique ? Désolé nous sommes au XXIe siècle et on a le droit d’avoir chaud chez soi. L’énergie renouvelable ? Même si on couvrait tous les toits de paris de panneaux photovoltaïques et les littoraux d’éoliennes (quel massacre pour l’avifaune au demeurant...) on arriverait pas à la production d’une centrale à fission.
Il faut continuer dans le nucléaire si on veut maîtriser demain la fusion. Par ailleurs d’autres filières comme la production au thorium et la surgénération pourrait amoindrir le coût des déchets.
On se compare à ce qu’on a sous les yeux. L’insécurité ou la pauvreté des salvadoriens est pour moi une donnée lointaine et objective sans valeur pratique, tout autant que celles des Français de l’époque de Louis XIV. Je sais que c’est triste à dire mais ils pourraient tout aussi bien être sur une autre planète.
Nulle espèce de « racisme » là-dedans. Il s’agit juste d’une réaction normale du corps social que l’on peut regretter sur un plan philosophique mais qui n’en reste pas moins valable pour la plupart de nos concitoyens.
Ce qui crée la sensation de pauvreté ce n’est pas tant la possession du dernier smartphone (car après tout la plupart peuvent s’en passer - et il y a même des jeunes qui s’enorgueillissent d’en avoir acquis un milieu-de-gamme genre Wiko ou Huawei) c’est l’obligation de s’endetter jusqu’à sa retraite pour vivre dans un cagibi à plus d’une heure de son lieu de travail. C’est vrai qu’il y en a qui se ruinent pour le dernier sac Versaci mais est-ce-que çà représente beaucoup de monde ?
En revanche tout le monde est forcé d’avoir un toit et les loyers ne sont pas donnés non plus.
Les prix de l’immobilier sont totalement désindexés de l’évolution des
revenus et pénalise pleinement ceux qui n’ont pas de patrimoine de
départ