»Le réchauffement du climat depuis 1850
est dû au surplus de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère avec un niveau
de confiance de 90%«
La
référence à 1850 correspond au début des mesures de températures avec
un thermomètre, de façon reconnues fiables. L’effet
de réchauffement du à l’apport de CO2 par l’homme (s’il
existe) n’a pu commencer que bien plus tard, dans la
première moitié du XXème siècle, avec l’utilisation des
énergies fossiles.
Le
réchauffement climatique est prouvé. En fait il démarre depuis le dernier
« petit âge glaciaire » des 17 et 18 ème siècles. Cela s’est fait par à-coups,
avec des vagues de hausses ou de baisses.
Certains
climatologues prévoient une évolution beaucoup moins forte que le GIEC, avec
des périodes de chauffe et d’autres de stagnation, voire de léger
refroidissement, comme cela s’est déjà passé.
Depuis
quelques années (sans parler de 1998) la température ne monte plus. S’agit-il
du même phénomène durable qu’en 1880 ou 1940 ou est-ce un épisode très passager
?
Selon les futures mesures réelles, les prévisions du GIEC ou celles d’autres
climatologues seront invalidées ou pas.
Personne avec objectivité ne peut le dire, ni le prouver, avant les mesures
réelles des 5 à 10 prochaines années.
»Mais les modèles
climatiques ont montré que c’était la concentration carbone le paramètre
principal.">
Cela n’est pas une preuve en
soi. Les modèles sont basés sur des hypothèses et des équations. Ils ne
démontrent rien.
Ils montrent seulement qu’on aboutit à cette conclusion du fait
des critères et des équations mis dans les modèles de simulation. Seules les
observations réelles sont des preuves. Il faut reconnaître qu’aucun des modèles ne prend en compte tout
les phénomènes en jeu. Certains climatologues devraient garder de la modestie.
Aujourd’hui,
aucune preuve réelle n’existe démontrant que le CO2 anthropique est responsable
de l’évolution du réchauffement climatique. Les évolutions de températures peuvent
être expliquées avec d’autres théories (encore aujourd’hui pas encore sures à
100%).
La question d’ailleurs se pose si le nombre de phénomènes en jeu n’est pas trop
important et complexe pour réussir un modèle de simulation fiable à 100 ans ?
« La présentation
erronée de la pensée du GIEC, ……brouille le message aux yeux du grand public et
ne fait que contribuer à retarder la prise de conscience et surtout le passage
à l’action dans l’ensemble du corps social. »
Je pense
plutôt que ce sont « certaines certitudes scientifiques » et les
présentations alarmistes, largement répercutées dans de nombreux médias, qui
nuisent à la réflexion et à la sérénité des débats.
Ce qui s’est
passé avec la pandémie H1N1 devrait faire réfléchir : Une présentation
alarmiste faite par des experts et une utilisation poussée à l’extrême du
principe de précaution, on voit cela donne, notamment en France. Quel gâchis et
perte d’argent qui aurait pu être mieux utilisé ailleurs….
Ces
remarques n’enlèvent en rien, quelles que soient les évolutions du climat, à la
nécessité d’agir pour diminuer la pollution, préserver l’environnement,
protéger la diversité, en fait, agir autrement dans la logique du développement
durable.