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Groseille

J’ai une formation en agronomie, sciences politiques et philosophie.
Je suis, depuis mon entrée dans la vie dite "active", un cadre travaillant dans les organisations professionnelles agricoles.
J’ai, dans le cadre de mes activités professionnelles mais aussi indépendamment de ces activités, conduit des recherches sur l’enjeu agricole et alimentaire mondial sur la base des travaux de Marcel Mazoyer, qui m’ont conduit à travailler sur des questions d’économie générale.

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  • Premier article le 18/12/2007
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Derniers commentaires



  • Groseille 19 décembre 2007 11:15

    « Libeller leurs actifs » : comptabiliser, au bilan, les actifs dans une unité donnée. Jusqu’en 1922, les banques centrales étaient obligées de tenir au moins une partie de leurs comptes en or. Sur la question du « partage du travail », vous avez absolument raison, je suis d’ailleurs un adepte de l’analyse de Pierre Larrouturou. Au niveau macroéconomique, sa démonstration selon laquelle il existe de fait une « RTT », violente et subie, traduite par la précarité des chômeurs RMIstes et emplois précaires, est imparable. Enfin, sur la question du libéralisme, je mets un sérieux bémol : la pensée libérale est belle, de mon point de vue, et n’est d’ailleurs pas plus de droite que de gauche, à l’origine. C’est une philosophie qui a consisté à protéger les libertés individuelles et à placer le débat public sous l’exigence de la contradiction et de la démonstration rationnelle. C’est plus le capitalisme qui cause des dégâts. Je regrette d’ailleurs que Larrouturou n’ait pas intitulé son dernier livre « le livre noir du capitalisme ». A ce suijet, je dirais deux choses :
    - Le système monétaire international actuel consiste à garantir le recouvrement de créances privées (Stiglitz le démontre magistralement). Le capitalisme consiste grosso modo à privatiser les profits et mutualiser (pour ne pas dire nationaliser) les pertes.
    - Au fond, philosophiquement parlant si j’ose dire, le problème à propos de l’exigence de croissance réside dans « l’impensé » de la « science » économique : l’accumulation de capital. Ce principe n’est pas remis en cause et nous gouverne. C’est un nouveau « Locke » qu’il nous faudrait...



  • Groseille 19 décembre 2007 11:01

    Oui, c’est cela, que préconisait aussi Robert Triffin dans les années 60 (contraire à ce que préconisait Jacques Rueff, conseiller de De Gaulle, qui militait pour un retour à l’étalon-or) : un « panier de monnaies » à l’instar de ce qu’a été le Système monétaire européen avant la création de l’euro. Mais cela suppose quasiment qu’il soit mis en place une sorte de banque centrale mondiale, et la question se poserait alors de quelle gourenance mondiale aurait autorité pour la créer. C’est un chantier énorme. Mais on peut craindre que, faute de s’atteler à la tâche, tout le monde attende une crise dévastatrice pour s’y mettre.



  • Groseille 18 décembre 2007 23:30

    Question analyse économique et financière de la situation internationale, Lyndon Larouche tient la dragée haute à beaucoup de monde. Mais personnellement j’emets quelques réserves :
    - C’est un personnage dont il est difficile de se faire une idée claire, tant il a été exposé et tant il est, de fait, subversif : en d’autres termes, tout ne me convainc pas chez lui. Il a notamment élaboré des montages théoriques assez ésotériques, dont je ne sais pas quoi penser ;
    - C’est effectivement une référence récurrente chez Jacques Cheminade, qui préside Solidarité et Progrès, mais Cheminade n’est pas parvenu à être candidat aux dernières présidentielles, son mouvement demeure marginal... et personnellement je suis plus un adepte du travail « de l’intérieur », parce que je pense qu’il est nécessaire de passer par les principales formations politiques actuelles ;
    - Enfin, je formule le reproche à Solidarité et Progrès d’ignorer largement l’enjeu agricole et alimentaire mondial, dont je suis convaincu qu’il est à la base de toute approche économique globale ou, en tous cas, internationale.



  • Groseille 18 décembre 2007 20:47

    « S’adonner au keynésianisme » n’est pas l’alpha et l’omega de la politique économique, mais s’interdire de le faire (en adhérant au FMI de 1976) revient à se tirer une balle dans le pied. Ce sujet mérite un article à soi seul que je vais soumettre au comité de rédaction d’Agoravox dès que possible. En deux mots, la France a « fait du keynésianisme » pendant les 30 glorieuses. Le Plan Marshall était en lui-même une forme de keynésianisme, de même que le New Deal de Roosevelt. L’inconvénient d’une politique keynésienne est qu’elle provoque systématiquement de l’inflation. Mais on peut se demander s’il n’est pas préférable de provoquer quelques points d’inflation pour avoir un taux de chômage réduit au minimum et au moins 3 points de croissance, plutôt que de lutter contre une inflation à moins de 2 points en tolérant un taux de chômage à 9 points et une croissance qui plafonne à 1,5. Pourquoi les Etats ne peuvent plus faire de keynésianisme est l’objet de l’article : parce qu’ils adhèrent à une système ouvert et financiarisé au niveau mondial, dans lequel le gage de la valeur des actifs de toutes les banques centrales est une monnaie dont l’émission n’est l’affaire que de l’un d’entre eux. Les Etats-Unis « font du keynésianisme » chaque fois que la Fed augmente ses taux pour attirer des capitaux, dont l’objet est de financer un effort budgétaire américain.

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