Si j’en avais le pouvoir, je vous interdirais de manger de la viande pour des raisons complètement idiotes et ensuite vous viendrez vous plaindre.
Je vous ressortirais alors la même rhétorique à 2 sous quand vous viendrez défendre votre droit à manger ce qu’il vous plaît. « Arrêtez de nous imposer votre point de vu... si on vous refuse votre droit de manger ce que vous souhaiter c’est parce que le sang de la viande est rouge et que le rouge c’est communiste ! ».
Quelle belle pirouette ! Mais qui impose quoi à qui ?
Avez vous lu les arguments donnés contre cette dépénalisation du mariage gay ?
Aucun de leurs arguments ne tient et il faut être aveugle pour ne pas voir que c’est leur jugement final qui dicte leurs arguments et non l’inverse. Quand à vous je ne connais que votre opinion mais je n’ai lu aucun argument justifiant que l’on continu à préserver une loi qui visiblement n’a pas pris la peine de laisser chacun libre de ses préférences sexuelles et du partenaire avec qui il souhaite se marier.
La loi, on a aucune raison de la laisser telle qu’elle est si elle n’est pas justifiée. La loi n’est pas divine, la loi c’est une construction humaine. C’est sûr que quand on n’est pas dans le groupe opprimé par elle... on a du mal à comprendre pourquoi les autres ont envi de la changer. Mais a vrai dire si vous n’avez rien à dire CONTRE ce changement ... alors changeons !
@David
Si vous saviez comme je hait ces argumentaires illogiques. Parfois ils me font rire par leur absurdité, mais plus souvent ils me mettent en colère. En colère de voir que même les très mauvaises raisons, les plus illogiques, ont ce pouvoir d’action sur nos sociétés et nos lois. Un pouvoir qu’un raisonnement poussé n’a que tellement peu et c’est ce qui est tellement frustrant.
En tout cas bon courage dans votre travail, vous n’avez pas finit de vous battre.
J’ai plussé votre article. Pas que je le considère vraiment intéressant, au contraire, c’est juste un article « coup de gueule ». Ce qui en soit ne m’intéresse pas.
Il aurait été à mon avis plus judicieux d’y faire une liste des « arguments » homophobes afin de les y discréditer 1 par 1.
Mais à priori, les commentateurs ont fait cette liste pour vous !
Ce qui m’a fait comprendre votre situation pas très facile et le pourquoi de votre coup de gueule.
Oui les gens sont des murs. Les arguments sortis sont toujours les mêmes et ils le sont toujours à peu près de la même manière : « Je suis pas homophobe, du moment qu’ils me font pas chier, chacun fait ce qu’il veut. MAIS qu’est ce qu’ils nous emmerdent ces tantouses qui veulent tous nous faire virer homo. De toute façon c’est pas naturel et il n’y aurait plus personne sur Terre et en plus ils sont jamais d’accord entre eux et ça annonce la fin d’une civilisation et les enfants, pourquoi personne ne pense aux enfants ... »
Il serait très facile de démonter ces arguments 1 par 1 tellement leur absence de logique est flagrante. C’est ce que je vous recommande de faire dans vos prochains articles. Jouer sur le pathos ne fait au final que cristalliser les opinions dans leur position. Soyez intelligent avec les cons, c’est la seule manière de s’adjoindre, si ce n’est la transformation des préjugés, au moins la victoire morale.
Bon courage en tout cas, car à la vue des commentaires, vous n’avez pas finit de vous battre.
Après avoir bien rit grâce au commentaire précédent, j’ai maintenant senti un grand frisson de joie parcourir mon échine à la vue de votre vidéo.
Les analyses données par les intervenants rejoignent les miennes sur bien des points, et presque de la manière dont j’aurais pu les énoncer un jour.
La seule chose que je ne partage pas dans ces points de vus et c’est malheureusement quelque chose qui semble être trop important dans les solutions proposées, c’est cette foi en une capacité presque infinie dans le pouvoir des avancées technologiques humaines.
J’avais un point de vue équivalant avant.
Etant issue d’une formation scientifique, tout comme à n’en pas douter le vieux monsieur presque chauve, j’avais cette confiance en la technologie.
Je suis d’accord quand il est dit que le paradigme libéral est un frein à la croissance de notre savoir et de notre technique.
Cependant, je suis maintenant persuadé que seuls la simplicité, la lenteur et l’humilité dans nos objectifs scientifiques permettra cette avancée de notre société.
Je suis aussi particulièrement touché par l’explication donnée aux comportements socialement négatifs, car moi aussi je ne partage pas cette illusion de « nature humaine ».
C’est cette note d’espoir que j’aime tellement, cette vision qui pense que la raison, plus que la technique, peut être utilisée pour améliorer notre comportement.
Faisons progresser l’intelligence sociale de nos règles et de nos institutions, sur les mêmes bases « logiques » que le modèle qui a permis nos avancées scientifiques.
Je ne suis par contre pas aussi confiant quand à l’éradication des problèmes « copmportementaux » juste en changeant les systèmes de valeurs dominants, car je suis convaincu que les problèmes systèmiques de transmition de ces valeurs ne pourront jamais ammenner à un partage global d’une base idéologique commune.
C’est pour cela aussi que je préfèrerais un monde plus simple, sans ces possibilités techniques tellement puissantes qu’on ne puisse en annuler les vices cachés qu’une utilisation pas tout à fait consciente impliquerait.
En premier lieu, un très grand merci à ubotugy, je ne pensais pas qu’une chanson pouvait donner autant le smile ! Je crois que je n’ai pas finit de l’écouter et de la faire partager celle la. Peut être cela donneras il la reconnaissance que je souhaiterais pour mon ami (Si je me déclare auto entrepreneur, je devrais lui faire payer combien de neuros pour ce travail ?) .
Sinon, je suis content que mon message puisse résonner pour certain, c’est réconfortant de voir que certaines personnes peuvent comprendre, j’ai trop souvent l’impression de débattre dans le vide.
Il faut croire que certains n’ont pas l’instinct de remettre en question les modèles inculquées dans notre société. Ce ne sont pourtant et heureusement que des constructions mentales qui peuvent être transformées par la raison.
Un jugement de valeur ne peut naître que lorsque l’on décide de penser le monde au travers d’un paradigme.
L’ensemble des paradigmes que nous utilisons pour comprendre le monde construisent en nous des échelles de valeurs qui nous permettent de le juger.
Le choix conscient ou non de certain paradigme est ce qui nous définit en tant qu’individu.
Certaines de ces manières de voir le monde considéreront la situation d’une personne au RSA de manière négative.
Mais si nous décidons de changer cette lorgnette ou même de la compléter, nous pourrons toujours trouver une échelle de valeurs capable de valoriser un tel comportement.
Laissez moi m’expliquer.
Certains voient en l’activité salariale, une mesure de l’utilité sociale d’un individu.
Si nous nous plaçons de ce point de vue, généralement l’argent y est un étalon plus ou moins fiable permettant de juger les faits réels.
Dans les fait réels, l’individu au RSA ponctionne à l’ensemble de la société un revenu X, revenu généré par l’acitivité marchande/salariale.
Dans les faits toujours, le généralament salarié ou ex salarié, qui a le point de vue sus-cité ne prend rien aux autres salariés, mais voit une part du revenu qu’il a généré partir vers la personne « inactive ».
Dans les faits enfin, le RSAste ne produit rien à partir d’une activité salariale (tout comme d’ailleurs le chômeur, le retraité, l’enfant, l’handicapé...).
Dans son jugement de valeur, le RSA est la récupération gratuite du fruit du travail salarial mené par d’autres.
Il n’y a pas d’excuse possible car lui travailleur est la preuve vivante que l’on aurait pu faire un autre choix de vie. Pas bien !
A cet abruti qui a n’a besoin que de si peu de données pour construire son modèle de la réalité, je vais réexprimer quelques faits.
Dans les faits, 285.000.000€ ont été donnés à Bernard Tapie, 450€ au RSAste par les mêmes débiteurs. Et celui-ci n’est qu’un exemple.
Dans son jugement de valeur, le RSAste est un parasite, mais moins pire que certains. Pas bien, mais quand même mieux que 1 / 640 000 Bernard Tapie par mois !
A ce gentil garçon, je vais redonner quelques faits.
Dans les faits, le salarié qui travaille dans une usine d’armement reçoit sa part de mesure d’utilité, pour réserver une part de son temps à la construction de biens marchands qui détruiront surement d’autres biens marchands produit par d’autre salalriés.
Qui tueront peut être des humains salariés et/ou parasites, pour que des produits marchands changent de main... ou juste pour rien.
Dans les faits, le publicitaire salarié donneras en échange d’un salaire, une bonne partie de son temps pour que d’autre salariés dépensent leur argent dans le produit (issu du travail d’autres salariés) de la marque X au lieu de choisir celui de la marque Y.
Dans son jugement de valeur, le RSAste est un parasite, mais il n’apporte ni plus ni moins, pour la société dans son ensemble, que le fruit du travail de certains. Pas bien, mais comme pas mal de salariés aussi !
A cette personne je dirais.
Dans les faits, il existe des salariés qui travaillent beaucoup. Tellement, qu’ils n’ont pas de temps à consacrer pour s’occuper à jouer avec la nature pour produire ce qu’ils doivent manger.
Ils n’ont pas le temps de faire ce qu’il faut avec leur nouveau né, qui a besoin de tant de temps. Ils n’ont pas le temps pour s’informer de qui se passe dans le monde, à côté de chez eux.
Pour tout ce temps qu’ils n’ont pas pour obtenir ce qu’ils souhaitent, ils payent un autre salarié pour que lui même le face à leur place.
L’auteur de l’article a ce temps que beaucoup n’ont pas. Il produit ses légumes, éduque ses enfants et change les couches de son bébé. Il ne paye personne pour que d’autre le fasse à sa place.
Dans son jugement de valeur, le RSAste est un petit voleur de pomme, pas si glandeur que ça, pas très utile, mais pas très exigent envers les autres non plus. Pas bien, mais un peu bien quand même : on s’en fout un peu !
A cet ami potentiel j’aimerais raconter 2 faits issus de ma petite expérience personnelle.
Dans les faits, j’ai un ami bien particulier. Cet amis en ce moment est un acteur de ce paradigme salarial.
Mais, sa contribution à cet univers est jugé par beaucoup guère mieux que la situation de l’auteur.
En stage, celui-ci est en train de repertorier et classifier une très grande collection des jeux de rôles connus ou non, anciens et récents.
Un des rares paradigmes qu’il utilise en toute conscience, donne de l’importance à ce qui ce rapporte à l’exercice et à la promotion de cette passion qu’il a pour les jdr.
Cet ami a apporté à ma vie bien plus que ce que tout salarié classique m’a apporté.
Son intelligence, son humour, sa simplicité et sa gentillesse m’ont touché, d’une façon et d’une force qu’aucun produit du système travail ne pourra jamais quantifier, ni même reproduire.
Dans mon jugement de valeur, ce membre inutile pour un système de valeur de droite, mérite un confort matériel. Son travail sur lui et sur sa conscience devrait pouvoir lui apporter une forme de reconnaissance sociale.
Dans les faits, je suis un futur-ex salarié dans le domaine de l’informatique. En tant qu’acteur du système de création de valeure marchande, j’ai été très déçu par le résultat de mon effort.
L’obéissance à certaines règles obligatoires dans le fonctionnement du paradigme libéral, a été à mon avis, un grave facteur limitant dans la qualité de mes réalisations.
Ceci, sans conter le fait que j’ai un certain sentiment d’injustice quand à l’évaluation de mes efforts et l’attribution de cette note d’utilité sociale écrite en bas de mes fiches de paye.
Pour un petit moment, je vais sortir du système, rejoindre les « parasites » tant décriés.
Cependant, je vais occuper le temps qui va m’être impartis, pour essayer de mener à bien un projet qui me tiens à coeur.
J’espère concrétiser cet outil qui se voudra apporter aux forums de discutions comme celui-ci, une manière de combler les différentes lacunes que j’ai pu retenir de mon expérience avec vous tous.
Dans mon jugement de valeur, sans cette possibilité de sortir du système de reconnaissance se basant uniquement sur une activité salariale, je n’aurais jamais pu avoir l’opportunité de construire quelque chose qui ne pourra jamais être quantifié par l’échelle de valeur dominante de notre société.
J’aimerais que ce qui mérite d’être récompensé par la possibilité de vivre décemment ne se limite pas à ce qui est vendable. Comprendre le monde, aider sans contrepartie, juste être poli. Nombreux sont les paradigmes choisis qui ne pourront jamais être jugés.
Si tant de choses absurdes ne peuvent être intégrés dans la mesure d’une personne, pourquoi vouloir s’entêter à se juger les uns les autres et pourquoi ne pas rechercher la façon de voir qui permettrait à tout à chacun d’avoir la reconnaissance de ce qu’il est, de lui permettre de comprendre comment choisir ses paradigmes afin que tous puissent contribuer au mieux à l’épanouissement de notre société dans sa globalité !
Bravo à vous si vous avez tout lu.
J’espère m’être assez bien exprimé, même si je doute qu’un tel pavé puisse convaincre autant de monde qu’un slogan.
Aller, un slogan pour terminer : Vive la vie, vive les gens !