Hector

Bonjour Fergus,
Vu l’état de délitement de l’appareil politique et la désaffection de nos concitoyens pour les urnes on ne peut qu’approuver une telle proposition.
L’idée est bonne bien qu’elle ne soit pas nouvelle (Comités de salut public) et je pense sincèrement qu’un candidat pourrait obtenir grâce à cela un visa pour le poste à condition qu’il ait le courage et l’honnêteté de le proposer.
L’honnêteté n’est pas de mise chez nos politiques, quant au courage...
Les émissions régionales sont certainement le meilleur moyen d’informer la population.
Le problème est que les délibérations du jury se devront pour être efficaces d’être suivies d’effets et donc de sanctions envers l’élu ou les élus.
Qui s’occuperait du tirage au sort des membres ?
De combien de temps serait le mandat des membres du jury ?
Qui proposera les sanctions et de quelles natures devront-elles être ?
Qui entérinera ces sanctions et par quel moyen ?
Un projet de loi devra-t-il être proposé à l’assemblée et approuvé ou cela peut-il être mis en place à chaque échelon territorial ?
Néanmoins, merci pour cet appel et à bon entendeur...

Bonjour Olivier,
Je crois que la première chose c’est de dire que les vins bio ça n’existe pas.
C’est un leurre, même si parfois cela part d’un bon sentiment. En effet, les sols sont tellement contaminés qu’il faudrait changer la terre, les sols et les sous-sols pour avoir des vins totalement exempts de pesticides. Sans parler des nappes.
Ensuite un vin sans sulfite, ça n’existe pas non plus. Le vin produit naturellement ses propres sulfites. C’est ce qui fait l’astringence ou le phénomène de la bouche sèche. On peut à la rigueur dire « sans sulfites ajoutés » mais pas plus.
Pour ce qui est de la vente des vins, c’est la mode qui est la principale motivation d’achat et la proximité d’une centrale ne change pas grand chose.
Les Condrieu, les Saint joseph, les côtes Rôties, les blayais, par exemple, n’ont absolument pas souffert de cette état de chose.
Quant aux comiques commentateurs, laissez les dire. Qu’ils nous disent plutôt ce qu’on va faire des déchets et je me suis laissé dire que de drôle d’animaux étaient nés aux alentours de la centrale de Tchernobyl. Mais ce ne sont peut être que des racontars.
Longue vie à toi Olivier et merci de tes articles toujours intéressants.

Désolé pour les fautes. J’ai tapé trop vite et je n’ai pas relu, mais comme on ne peut rappeler le post pour le corriger...
Je m’en excuse auprès d’un ancien prof.

Bonjour JFD,
Je ne peux qu’aller dans votre sens.
Ce constat il y a longtemps que certains d’entre nous le font.
Mais discutez de ces problèmes de fond autour de vous, dénoncez ces abus carriéristes, cette volonté affichée d’inertie, cette veulerie des rapports hiérarchiques, cette suprématie de caste et vous verrez que la seule réponse à faire vomir que vous obtiendrez est qu’il ferons un vote sanction au premier tour des prochaines présidentielles et qu’ils se rangerons à la majorité au second.
Pour eux il n’y a que les présidentielles qui comptent, et même les locales, malgré la valeur de certains candidats de terrain revêtent toujours les mêmes couleurs.
C’est désespérant.
Bien sur que les enseignant ne sont pas en cause. Comment pourraient ils résister à chaque nouvelle vague des différents ministères et a ces changements profonds de notre société ?
Ils sont entre le marteau et l’enclume et je leur tire mon chapeau. Cette profession est plus que jamais un sacerdoce.

Salut Chalot,
Je suis bien d’accord avec toi sur le problème du communautarisme. J’ai navigué de façon transversale dans ma vie et fréquenté de nombreux groupes ethniques mais que faire à notre niveau quand le rejet vient aussi du groupe en question ?
"C’est en multipliant les lieux de rencontres, c’est en construisant et en faisant vivre et agir des associations laïques d’éducation populaire que l’on pourra faire avancer l’inclusion républicaine et faire reculer l’assignation de citoyens à une quelconque appartenance religieuse ou autre".
Tout ça se fait déjà, souvent à l’échelon privé d’amitiés et d’initiatives associatives, pas assez dis-tu ?
Je ne crois pas que l’intégration passe par plus de structures sociales ou culturelles. Si l’on sature un liquide de sucre, celui-ci ne fond plus. Je pense qu’il en de même pour notre société, nous avons atteins ce niveau de saturation.
Notre démographie est aujourd’hui rythmée par l’immigration et ces naissances (61% en 2014 en ile de France) assèchent notre propension à l’intégration et la transforme en une absorption pour ne pas dire en un phagocytage pur et simple.
Physiquement, nous serons tous métissés, peut être dans plus ou moins un siècle.
Qu’en sera-t-il à ce moment là de nos cultures respectives et quelle sera l’idéologie dominante ?
Je souhaiterais, bien évidemment , que nous puissions tous respecter chacun dans un esprit volontaire, égalitaire, progressiste, tolérant et laïc, mais nous sommes tous des prosélytes orgueilleux et fiers et dans ce combat social et communautaire il n’y aura à terme qu’un vainqueur.
Ce mélange ne se fera pas sans heurts ni sans souffrance et renoncement voire sans résistance, mais il est inéluctable.