Il ne faut pas faire l’amalgame entre les entrepreneurs qui créent et produisent et les franchisés de McDonald’s Leclerc ou autre qui ne font que mettre en oeuvre un modèle qui mène à la misère et la précarité. Vous pourriez d’ailleurs faire le compte du nombre de franchisés McDo ayant un diplôme ou une formation à la restauration, cela vous ferez froid dans le dos. McDo comme les autres chaines ne font aucune traçabilité des produits qu’ils vendent et ceci en dépit de la loi. Quant aux règles d’hygiène applicables dans la restauration, elles ne sont surveillées que chez les petits indépendants, les administrations ayant bien trop peur de s’en prendre à ces grands groupes. Ces soi-disant entrepreneurs ne sont là que pour donner une allure humaine et respectable à un modèle qui n’a que faire des lois de notre pays. Ils corrompent nos élus locaux pour obtenir les meilleurs emplacements commerciaux et tenir leurs concurrents éloignés. Ils musellent la presse par leur budget publicitaire et emploient notre jeunesse dans des conditions précaires sans avenir. McDonald’s n’emploie donc que très peu de personnes en France, ce n’est qu’une société immobilière qui loue des emplacements à ses franchisés et envoie les loyers perçus dans des paradis fiscaux pour encore mieux ruiner la France. Quand McDo annonce qu’il va créer 40 000 emplois en 2014, ce n’est que pour mieux amadouer le pouvoir qui n’ose pas lui demander de tenir sa promesse (40 nouveaux emplois par restaurant on croit rêver). En d’autre temps ce type de personnage qui dépouillaient la France sans vergogne avec la complicité du pouvoir corrompu, portaient le nom de « collabos ». Je vous encourage à résister et vous révolter pour que la loi soit appliquée et qu’elle soit la même pour tous. Il y a encore des artisans et des chefs d’entreprise honnêtes, il est encore temps de bouger.
Non il n’y a pas de problèmes de carnet de commandes. Mais comme toute la distribution est en position de quasi monopole (Carrefour Casino Leclerc Intermarché Systeme U Auchan représentent 90% des ventes) McDo est 4 à 5 fois plus gros que Quick et les autres encore derrière, il est impossible à une PME de refuser quoique ce soit (comme verser des commissions en Suisse). Il vous suffit de comparer les prix consommateurs d’aujourd’hui avec ceux d’il y a 20 ans et de demander aux fabricants de vous donner leurs prix de vente correspondants. En 1990 nous vendions une part de pâtisserie à 2 francs aujourd’hui nous vendons la mandise ou le brownies à 36 centimes le muffin ou le coeur coulant à 40 centimes. Les distributeurs comme McDo revendent la mandise à 2.20 euros, Brioche dorée vendait nos muffins à 2.80 euros, Carrefour avait des coefficients supérieurs à 3 sur nos produits mais cela ne suffit toujours pas. Les distributeurs comme Leclerc se targue de défendre le consommateur des industriels, et transforme leurs bénéfices monstrueux en loyer pour mieux échapper aux charges sociales salariales et fiscales en délocalisant leurs sociétés immobilières dans des paradis fiscaux. Regardez donc la différence de taxe foncière entre celle d’une entreprise de production et celle d’un magasin, et ce n’est qu’un exemple. Tout cela pour vous alerter sur le fait que ce ne sont plus les politiques qui dirigent ce sont les gros acteurs économiques qui ne produisent rien, n’investissent pas en France et même au contraire la pillent. On ne peut certainement pas compter sur nos politiques pour inverser la tendance, puisque ce sont leurs premiers complices qui les ont aidés à installer leur monopole (par les emplacements commerciaux) et qui aujourd’hui les défendent en empêchant toute concurrence. Mais beaucoup plus grave aujourd’hui, il faut s’inquiéter de leur emprise sur la justice qui elle seule était encore capable d’inverser la tendance.
Vous avez parfaitement raison, mais le problème est justement venu de cet article. C’est cet article que les distributeurs comme McDo retournent contre les PME. Il appartient aux PME de ne pas se mettre en situation de dépendance économique et non aux gros de faire attention aux petits. Les gros donneurs d’ordre ont retourné la loi contre les petits fournisseurs. Les gros ne confient plus de marché aux petits de peur de représenter plus de 20% de leur chiffre d’affaires. Carrefour, Leclerc, Casino, Intermarché, Auchan, et Systeme U représentent à eux seuls plus de 90% des ventes en distribution, McDo à lui seul est 4 à 5 fois plus gros que son premier concurrent Quick et dans la distribution vers les restaurants Brake Pomona et Davigel dominent le marché. Dans une situation de distribution quasi monopolistique le problème est donc insoluble pour les PME. Enfin de par leur position et leur puissance ces grands groupes font pression sur la justice. Les cabinets d’avocat sont corrompus, et préfèrent prendre les affaires amenées par ces grands groupes que défendre les petits. Et quand les avocats ne réussissent pas à entraver la bonne marche de la justice (par de la procédure) il suffit de corrompre ou faire pression sur les juges. En matière commerciale les juges sont des élus, pas indépendants du monde des affaires et souvent ne connaissent même pas la loi. Les menaces des acheteurs sont claires : « portez l’affaire en justice de toute façon vous aurez fait faillite avant le jugement ». On peut même se demander si la justice n’est pas complice, car comme les médias sont muselés et qu’elle n’a aucun compte à rendre, en faisant trainer les choses elle rend service aux gros et s’assure leurs bonnes grâces.
merci du conseil mais comme je vous l’ai dit dans cet article : si vous manifestez votre intérêt il y aura une suite. Car j’en ai tout autant pour Carrefour et d’autres. Le comportement et les méthodes de McDo ne sont pas des exceptions. Les pressions qu’ils exercent sur la justice (avocats et juges) ne sont que la suite logique de celles qu’ils exercent sur les politiques (chantage à l’emploi) et celles faites sur les médias avec leur budgets publicitaires. Cet article ne vise pas spécialement McDo mais plus la justice et les politiques qui se sont laissés corrompre.
Votre article est bien construit mais l’enquête ne va pas jusqu’au bout. La grande distribution n’est dans les faits jamais condamnée ou alors très rarement et a de très faibles montants. Effectivement les sociétés Carrefour et Intermarché ont installé des bureaux à Genève et cela depuis plus de 15 ans. Ces bureaux leur servent à facturer des prestations fictives à leur fournisseur à hauteur de quelques pourcents de leur chiffre d’affaires. Elles sont donc totalement inattaquables en France et n’ont surtout aucune taxe ni prestation sociale à verser sur ces montants. D’autre part en matière économique, les conflits avec leur fournisseur sont gérés par les tribunaux de commerce (tribunaux paritaires). Les juges n’y sont pas professionnels, ne connaissent souvent pas la loi, et comme tous les cabinets d’avocats sont mandatés dans des affaires par ces grands donneurs d’ordre pour entraver le cours de la justice. C’est avec cynisme que les acheteurs de ces grands groupes disent qu’ils n’ont aucun conflit avec leurs fournisseurs car ceux-ci disparaissent avant le terme des affaires juridiques. Il suffit de regarder les scandales alimentaires récents aucune chaine de distribution n’a été condamnée pour avoir empoisonné des enfants avec des steacks hachés (Leclerc) ou distribué de la viande avariée (Lidl soit dit en passant sans traçabilité obligatoire depuis plus de 10 ans) trompé sa clientèle avec la viande de cheval (Picard) et même vendue de la viande bio quand il s’agissait de vache de réforme (encore Leclerc). A chaque fois ils étaient donneurs d’ordre il s’agissait de leur marque et les services vétérinaires n’ont jamais procédé à la fermeture de magasins par précaution. Par contre les PME impliquées ont elles été fermées alors même qu’elles n’avaient plus de commandes preuve encore que la distribution savait. Le problème de la France n’est pas économique mais juridique. L’ex dirigeant du Bayern Munich est sous les verrous pour avoir omis de déclarer 30 millions d’euros de revenus. La population allemande n’aurait pas admis qu’il en soit autrement. Ne vous demander pas alors plus pourquoi cela va un peu mieux en Allemagne qu’ici. Chez nous c’est l’impunité la plus totale, les lois ne servent à rien puisqu’elles ne sont pas appliquées. La justice n’a de compte à rendre à personne, elle fait ce que bon lui semble quand elle fait quelque chose. On ne peut pas dire que beaucoup d’affaires aboutissent ou alors à vraiment peu de choses. Les gouvernements passent et rien ne changent, on découvre chaque jour plus d’affaires et aucune n’est résolue. Alors pourquoi s’en prendre à ces grands groupes, si la corruption, la fraude fiscale, le chantage... sont tolérés, elles ne peuvent s’en priver. C’est la loi de la concurrence : si vous donner des subventions à Amazon pour installer une nouvelle base alors même qu’ils sont redevables de plus de 200 millions d’euros au fisc et qu’ils pratiquent l’exode fiscal en toute impunité, il faut bien que leur concurrent en face autant pour rester compétitif. Tout le problème vient donc d’un écart de traitement des grands et des petits par la justice. Les PME sont délaissées face aux pratiques des grands donneurs d’ordre y compris l’Etat lui même et ses administrations. Elles sont même au contraire souvent la cible du mécontentement des fonctionnaires des impôts de l’Urssaf des collectivités territoriales qui tentent de ramener l’ordre en mettant en oeuvre des discours syndicaux d’un autre age. Elles ne peuvent pas installer leur siège à l’étranger car comme les petits particuliers ayant des comptes en Suisse, le fisc les en condamnerait sans justice. Et enfin elles n’ont pas accès aux médias et n’ont pas le droit de vote (bien qu’on ne puisse plus dire aujourd’hui que cela soit utile pour se faire entendre). Patience nous n’avons pas encore touché le fond. Nous aurions pu espérer que des sanctions européennes seraient venues nous sortir de notre léthargie mais non, il faut encore attendre. C’est la France, il faut attendre que la marmite bouille, déborde pour tout remettre en cause tout casser et recommencer à zéro. Il nous faut attendre la prochaine révolution.