Tout d’abord en réaction à ce fil et à quelques avis « crispées » je veux donner mon sentiment sur le propos et l’intention de l’auteur tels que je les perçois. Je note une volonté d’analyse iconographique pour établir un raisonnement : la chose est en soi, si intellectuellement menée honnêtement, respectable et je n’ai ni en première lecture ni à la réflexion relevé de procédés tendantieux : le raisonnement est étayé, les idées claires et les opinions affirmées. Voilà pour la forme. Sur le fond cet article est il pertinent ? Il dénonce dans un processus qui utilisant une méthode de métonymie et d’intericonicité (je passe sur les autres techniques : la pub restant ce qu’elle est : de la propagande destinée à nous conditionner à l’achat), il dénonce donc, un risque de stigmatisation et de crispation identitaire. Comme le dit un intervenant, la relation islamiste/bombe est « usée jusqu’à la corde » et donc présente dans tous les esprits toute communauté confondues (citadelles assiégées). On ne me fera pas croire que les rédacteurs de cette affiche, nécessairement aguerris à un minimum de techniques de communication n’étaient pas conscient de la chose et n’aient pas envisagé la provocation que cette affiche constitue pour un laïque ni la moralité douteuse des références pour un humaniste (croyant ou nom). Oui, je pense que les conclusions de l’auteur sont pertinentes.
Reste à savoir si cet omission quand aux conséquences est due à un manque de soucis pour un public qui n’est pas la cible de la campagne et à une amoralité propre aux marchands de savonettes toujours opportunistes (solution à mon avis la plus probable) ou a une intention plus machiavellique, question posée par l’auteur et qui mériterait une enquête journalistique.
PS : Il est vrai que le jeu de mot du titre est un poil détonant mais c’est une tradition de la presse et qui sait ? Ce P.V. a peut être raté une vocation de rédacteur à Libé. :D
PPS : (Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux.)
Dis : « Ô vous les infidèles !
Je n’adore pas ce que vous adorez.
Et vous n’êtes pas adorateurs
de ce que j’adore.
Je ne suis pas adorateur
de ce que vous adorez.
Et vous n’êtes pas adorateurs
de ce que j’adore.
A vous votre religion,
et à moi ma religion ».
In cauda bonjournum : C’est mon premier poste sur ce site alors salutations à la communauté.