Si votre texte est à prendre au deuxième degré, dans le but de nous faire rire, je suis au regret de vous dire que c’est raté, vous devriez affiner votre style, le pastiche est un art difficile.
Si, en revanche, vous croyez à ce que vous écrivez, alors je vous conseille de consulter d’urgence, parce qu’un tel degré de déni de réalité ne peut être que pathologique.
Il se trouve que j’ai eu l’occasion, oh, il y a quelques lustres, de rencontrer et de parler longuement avec Hulot, de le voir « pratiquer » l’une de ses activités (plongée), activité dont je suis semi-pro. Eh bien, pour moi, il représente l’archétype du bidonnage, totalement fictif et creux, l’image même de notre époque vouée à la pub, au bling-bling au zapping et au faire semblant.
Hulot président ? Quelle bonne blaque, à côté, Sarko, « c’est du sérieux », c’est dire le vide du personnage.
On est au bord du gouffre, alors allons-y gaiement : pressons à fond sur l’accélérateur.
Ce qui se passe à Fukushima est certes dramatique, mais par rapport au problème des déchets nucléaire ce n’est rien. Une zone de plus de 40 millions d’habitants risque de devenir invivable pour des dizaines voire des centaines d’année, ce n’est toujours rien par rapport à l’immonde saloperie des déchets nucléaire.
On en fabrique de plus en plus alors que l’on ne sait absolument pas quoi en faire. Certains radio-éléments ont une durée de demi-vie (durée pendant laquelle la radio-activité diminue de moitié) de plus de 60.000 ans, c’est à dire que les déchets vont empoisonner la terre pendant au minimum 500.000 ans !
Si l’on continue, il y a de très fortes chance pour que l’espèce humaine, et passablement d’autres espèces avec, disparaisse, peut-être la génération qui naît maintenant est-elle la dernière génération.
Pour la vie, ce n’est pas trop grave, elle en a vu bien d’autre depuis son apparition, il y a eu a plusieurs reprises des extinctions massives, parfois plus de 95 % de la diversité. Les survivants ? Par exemple, les scorpions sont assez résistant à la radio-activité.
Bon, je ne vois pas pourquoi je m’excite, à mon âge, je ne risque pratiquement plus grand chose, tout au plus perdre quelques années de vie et comme je n’ai pas de descendants ...
Pou Copé, c’est très simple : il joue l’UMP perdante en 2012 et le PS gagnant et il fait tout pour que cela se produise.
Le PS au pouvoir sera obligé de mener une politique impopulaire pour tenter de sortir du merdier dans lequel Sarko a mit la France. Dès lors, Copé pense qu’il aura un boulevard en 2017.
Les jours de pluie sans vent, rien n’interdit d’utiliser le réseau actuel. Si déjà on arrive à produire localement 50 % de son énergie, on peut déjà se débarrasser de passablement de poubelles nucléaires.
Et si l’on couple ceci avec un programme d’économie d’énergie, on n’est pas loin de l’autonomie.
Il y a trois ans, sur ma maison d’environ 130 m. carrés, située dans un climat assez rigoureux, j’ai changé toutes les fenêtres pour les remplacer par du triple vitrage isolant. J’ai doublé tous les murs en entourant l’extérieur de la maison de panneaux de 6 cm de poly-uréthane enfermés entre les anciens murs et des murs de 15 cm de béton cellulaire. Sur 3 saisons de chauffe j’ai consommé environ 30 % de ce que je consommait avant en chauffage. Évidemment, c’est un investissement assez coûteux (de l’ordre de 30.000 euros, j’ai fait une partie du travail moi-,même), mais avec le prix de l’énergie qui grimpe, je vais récupérer mon investissement en moins de 10 ans.
Savez-vous qu’il existe en Suisse (climat pourtant assez rude) des maisons qui ne consomment absolument aucune énergie : puits canadiens, isolation performante, eaux usées réchauffant les eaux entrantes en contre-courant, panneaux solaires photo-voltaïques et pour le chauffage, etc. Sans doute assez coûteux au départ, mais, j’imagine, très rentable dans la durée.
Allez vous promener en Allemagne, vous verrez partout des panneaux photovoltaïques, sur tous les toits bien exposés, sur les talus autoroutiers qui sont orientés dans la bonne direction, etc.
Vous êtes vraiment un archaïque, cramponné à des technologies datant de plus de cinquante ans, comme une bonne partie des Français. La France suivra, avec du retard, et sera dépendante pour la fourniture des nouvelles technologies de, par exemple, l’Allemagne. Et après on s’étonne que la France dégringole, dégringole, dégringole.