Il faudrait trouver un code pour parler d’immigration sans employer le mot dans le titre d’un article, vous voyez... Genre, quand on veut dire « les chiffres de l’immigration », dire « les chiffres de la tourte aux fromage » ou encore « les chiffres du rat musqué »... Comme ça on pourrait parler sereinement d’immigration sans rameuter tous les agités du charter...
Blague à part, bravo sisyphe, j’avais déjà vu l’impact de l’immigration sur les comptes sociaux dans un article de courrier international, mais n’empêche, c’est courageux de votre part.
Heu, je voudrais pas dire mais ces trois-là c’est loin d’être la première fois qu’elles se réunissent sur le plateau d’i-télé... Après est-ce que c’était déjà présenté par Julian Bugier, je sais pas, mais bon... Et au passage je vois pas pourquoi elles devraient plus dur avec DSK que les hommes, à moins d’avoir de nouveaux éléments. Si il est coupable, il paie, sinon, reste à voir qui paie. Rien à voir avec des histoires de genre en ce qui me concerne... Le féminisme c’est pas la lutte des femmes contre les hommes.
« Ma démonstration bancale. ça c’est un argument ! Tout comme traiter d’inculte celui qui n’est pas d’accord avec ses idées... »
Si vous parlez de ma réponse à Julien Durand, effectivement, l’inculture économique s’applique autant à lui qu’à beaucoup de nos concitoyens, et ce n’est pas une insulte (les gens ont le droit de ne pas être d’accord entre eux), c’est un fait : gérer un état comme un bon père de famille (i.e. sans prendre le risque de s’endetter) c’est ce qu’ont fait les gouvernements après 29... On voit où ça les a mené : au même endroit que nos politiques de rigueur nous ménèront, c’est-à-dire plus loin dans la crise et le vote extrême (gauche ou droite). Le keynésiannisme est depuis passé par là, mais malheureusement toutes les « élites économiques » en Europe ont l’air de trouver ça ringard alors...
« La morale de la fable ne vous sied pas ; il faut en vouloir à La Fontaine, pas à moi. »
C’est marrant je m’étais pas arrêté sur la fable, mais en dehors du fait que je la vois difficilement figurer sur un manuel d’économie, j’ai rien à y redire.
« L’idée que la ruine ne peut toucher que des riches vous insupporte ; peut être mais c’est tellement économiquement logique ( voir cours d’économie ’ les acteurs de l’économie’ ) »
C’est particulièrement cette partie de la démonstration que je trouvais bancale, mais si elle n’était pas adressée à moi, je la comprends mieux, même si un smicard français est aussi bien loti qu’une classe moyenne syrienne ou péruvienne ou thailandaise ; donc si on y réflechit n’importe quel français peut être condamné à la ruine...
« PS : Heuuuuu un capital emprunté, c’est pas un dette ? non je dis ça mais c’est un vague souvenir de mon époque d’entrepreneur. »
C’est ce que j’explique dans ce paragraphe, en rajoutant que ce n’est pas la seule façon de pouvoir investir, mais la plus récente...
En réalité on s’oriente plutôt sur du 5% de rendement énergétique (sur le terrain) pour les cellules actuelles, ca coûte pas cher... Je rapelle que la Chine est le premier investisseur de ce côté-là... Mais en labo on doit tourner autour de 35% je crois, peut-être un peu plus.
Pour le projet Desertec (au Sahara) c’est effectivement quelque chose que les énergéticiens observent à la loupe, mais comme pour le stockage, l’électricité ne fait pas toujours ce qu’on lui demande. Le transport d’électricité (du sud au nord de la méditerannée donc) fait perdre considérablement de courant. Pas très grave pour l’Italie ou l’Espagne, un peu plus pour l’Europe du nord...
OK pour le rendement énergétique (encore que ce soit pas la tendance au niveau des cellules fabriquées en masse), mais quid de l’intermittence ? Est-ce que vous la prenez en compte dans votre calcul :
« Du point de vue du bilan en dioxyde de carbone, sur un cycle de vie de 20 ans, l’émission de CO2 par kWh électrique produit par un panneau photovoltaïque représente selon le type considéré de 7 à 37% des émissions par kWh produit par une centrale thermique classique.. »
Si c’est pas le cas, alors la technologie solaire actuelle est encore moins écolo que je ne le pensais. Si c’est le cas, ca reste une sacrée augmentation par rapport aux performances actuelles du nucléaire français, difficilement compatible avec les objectifs de réduction des émissions voulues par la Commission Européenne...
Moi je pense que le vrai problème se situe là (et pas au niveau du rendement), de même que pour l’éolien : sans un meilleur stockage de l’électricité, l’intermittence de ces technologies obligera de fait à faire un choix entre combustibles fossiles et énergie nucléaire...