Le fait que la victime se retrouve au banc des accusés est révoltant. (voire immonde).
Cela dit, j’avoue que le thème des femmes privées de liberté m’agace, et les commentaires qui les plaignent m’agacent aussi, et de plus en plus souvent. J’ai souvent envie de dire qu’il ne tient qu’à elles de changer les choses. Il ne tient qu’à elles de se réunir pour se révolter, si c’est vraiment ce qu’elles veulent.
La question est peut-être de savoir si elles le veulent vraiment, puisque notre époque nous apporte tous les jours le témoignage de gens courageux qui sacrifient leur propre vie pour essayer de changer les choses pour les générations à venir.(cf le Printemps Arabe -qui vire hélas au cauchemar-).
Les ouvriers de Dubaï ont trouvé le courage de manifester, si ça ce n’est pas la preuve que tout peut arriver, que tout peut changer... ?!
Sans doute ces femmes ne sont-elles pas encore assez nombreuses ou assez convaincues ou assez malheureuses ou assez courageuses pour se révolter et faire en sorte que les choses évoluent dans le bon sens et définitivement.
Il y a des révolutions que personne ne peut faire à la place des personnes directement concernées.
Même chez nous, il y a ceux et celles qui relèvent la tête et ceux qui continuent à subir .
Il y a les femmes battues qui s’enfuient et qui bien que traquées et terrorisées, trouvent le courage , pour leurs enfants et elles-mêmes, de recommencer à 0, avec la peur au ventre.
Et il y a celles , sous le prétexte absurde,pour ne pas dire pervers, de ne pas séparer leurs enfants de leur père, restent et continuent à subir et continuent à imposer à leurs enfants le spectacle et l’atmosphère de la violence.
En bref , c’est pas compliqué, dans tous les cas de figures, dans tous les domaines, sur tous les fronts : couple, famille, travail, société, etc etc, le choix est un et un seul : agir ou subir.
pour comprendre ce genre de cas et pouvoir se faire une opinion, il faut savoir, pour l’avoir vécu soi-même, ce que signifient : expatriation, mariage mixte, enfant né de mariage mixte, et statut d’étranger dans le pays où l’on réside (par choix par obligation ou par contrainte) et savoir ce que cela apporte (ou entraîne, selon les circonstances).
Et il faut aussi appartenir au même milieu/monde (ce qui par contre n’est pas mon cas, hélas) car , à circonstances égales, les facteurs argent et pouvoir peuvent changer/arranger) bien des choses.
- qu’est-ce qui te dit que je suis d’origine turque ? mon pseudo ? au cas où tu ne le saurais pas encore, le choix d’un pseudo est entièrement libre et ouvert à la fantaisie de chacun(e)
- qui te dit que je suis un homme ?
tu réponds à tort et à travers et , pire encore, j’ai la forte impression que tes réponses sont uniquement guidées par la xénophobie.
J’ai une double nationalité par mariage, mes enfants ont une double nationalité par filiation, c’est normal et je ne comprends pas qu’on puisse être contre : de quel droit obligerait-on quelqu’un à choisir entre 2 pays (2 pays d’origine ou d’attache dû au mariage mixte de ses parents, pays où on réside par choix ou par obligation, etc...)
Rachida Dati sait ce qu’elle fait.
Je suppose que, sachant à quel point la loi de son pays d’origine peut être archaïque et injuste, elle cherche avant tout à protéger sa petite fille comme le ferait n’importe quelle maman ;
Quant au père -Desseigne ou un autre- on peut penser que c’est un grand garçon sachant où sont ses responsabilités, et dans le cas contraire madame Dati a raison de le lui rappeler.