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Jacques Kotoujansky

Jacques Kotoujansky

Français, 54 ans, médecin spécialiste, diplômé de Sciences politiques, vit en Alsace, milite en faveur de la souveraineté nationale, de même que les deux autres signataires de la "Lettre ouverte aux parlementaires".

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  • Premier article le 07/08/2007
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  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 10 août 2007 23:16

    @ Neos

    Je vous réponds sur la question du débat. Le malheur est qu’en France il n’y ait pas ou presque débat sur la question de la souveraineté et du fédéralisme.

    1/ le citoyen moyen ne comprend pas bien les termes du débat (fédéral/confédéral, souveraineté, indépendance, et la Chine est si grande, et l’Amérique est si forte, et la France est si petite qu’elle peut rien toute seule, et le curé a dit, et ma belle-soeur peut aller à Majorque sans changer ses sous, et la paix, et faut qu’on s’entende bien avec tout le monde, et les subventions de Bruxelles, et patati et patata) et ne voit souvent que des avantages aux petits drapeaux multicolores et à « l’hymne à la joie ». (N’est-ce pas d’ailleurs un formidable retour du refoulé que les symboles de l’Europe fédérale ? Il y a le drapeau bleu à douze étoiles qui est celui de la Vierge Marie lors de son apparition supposée au XIXè siècle rue du Bac (la « médaille miraculeuse », avec ajout du fond bleu), selon le projet du modeste M. Arsène Heitz, fonctionnaire au Conseil de l’Europe dans les années 50, qui vit son projet adopté le 8 décembre 1955, jour annuel de la fête de l’Immaculée Conception... : symbole catholique. Il y a « l’hymne européen » : le dernier mouvement de la 9° de Beethoven, « l’Ode à la joie » sur un poème de Schiller : symbole tout-allemand. Le Vatican et l’Allemagne. Révérence gardée envers ces deux puissances, on ne peut que remarquer que la France s’en est traditionnellement démarquée depuis Bouvines (Philippe Auguste,1214, contre l’empereur Othon, soutenu par le Pape), à la fois parce qu’elle refusait de se soumettre à une puissance impériale (« le roi de France est empereur en son royaume »), et, en ce qui concerne Rome, par souci d’indépendance (le gallicanisme de Louis XIV) puis par souci de laïcité (la République). L’Europe fédérale, c’est bien le Saint-Empire comme référence historique.

    2/ les médias sont si platement consensuels, si conformistes, si gnans-gnans (par exemple la presse quotidienne régionale, où l’européisme et l’omniprésence de l’Amérique sont comme une seconde nature, surtout « L’Europe », religion séculière), si heureux de pouvoir déprécier leur pays (sauf pour le sport où le chauvinisme et le nationalisme sont au contraire bienvenus parce que sans danger pour l’essentiel et donnant l’idée aux supporters que la France, ça compte) qu’il ne faut pas en attendre des arguments pour l’indépendance. Et d’ailleurs, est-ce que les citoyens attendent encore beaucoup de leur presse, de leur télévision, de leur radio, sachant que « qui paie, commande » et qui paie, dites-le moi...

    3/ enfin les parlementaires et les grands partis, si conformistes sur les grands sujets, et d’ailleurs sincèrement pénétrés (jusqu’à ce qu’ils aient reçu notre « Lettre », évidemment !...) de l’importance de « faire l’Europe sans défaire la France » (mais le plus important des deux, s’ils doivent choisir, c’est « faire l’Europe »), qu’ils étaient « pour » à 95% jusque récemment (le peuple se contentant d’un modeste 45%...).

    Alors pour débattre, il reste ?... Internet, peut-être, encore, pour quelque temps...



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 9 août 2007 23:21

    Vous devriez avoir honte de parler de « la France », de « l’Etat français » comme si vous n’en étiez pas, comme font aussi les séparatistes corses. Vous ne représentez aujourd’hui pas grand-monde, mais qu’on laisse faire la logique des institutions fédérales de Bruxelles et, comme nous disons dans notre Lettre, les sirènes de la démagogie, de l’ethnicisme et les replis identitaires, agissant sur un peuple déculturé(le peuple français), vous feront cent, mille, cent mille, et nous retournerons au temps des duchés et des octrois. Sombre cauchemar !



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 9 août 2007 23:06

    Cher « Stradiuvarius »

    Vous parlez d’or. Je vous cite et ajoute un commentaire, mais l’on pourrait presque s’en passer !

    ’’souhaiteraient la gommer depuis Bruxelles au bénéfice des « communautés », des « ethnies », des « particularismes régionaux » pour finalement mieux gommer le fragile équilibre constitué depuis des siècles en Europe et asseoir un autre pouvoir. Mais Lequel au juste ?’’ ===> oui, exactement, quel pouvoir à la place des Etats-Nations ? C’est la bonne question ! Justement, démanteler la protection des Etats pour livrer les peuples européens à la gouvernance de Bruxelles, de Berlin, et en dernière analyse de Washington et des oligarques du « Bilderberg » (que les Internautes aillent voir sur Internet ce qui cache derrière cette conférence « non-gouvernementale ») c’est-à-dire en définitive à la main de fer des multinationales. Voilà la question.

    ’’Ils ne savent pas vraiment eux mêmes puisque incapables déjà de définir ce qu’est l’Europe géographiquement, culturellement ou même démocratiquement.’’ ===> exactement encore ! L’Europe est un concept flou. Concept géographique ? Mais alors la Russie d’Europe en fait partie. Or la Russie s’étend jusqu’en Extrême-Orient... Concept politique ? Mais avec quelles limites ? Certains fédéralistes ne lui donnent aucune limite, voulant y faire entrer la Turquie. L’Europe est ainsi étendue à la dimension d’une Utopie, en devenant un ensemble affranchi de toute identité de civilisation, destiné à s’élargir sans fin.

    ’’Ne voyez vous point dans cette idéologie rétrograde et la promotion qu’en fait l’Europe politique, les prémisses d’une idéologie passéiste qui préfigurera à n’en pas douter les prochaines guerres en Europe telles qu’elles ont pu se dérouler au siècle passé ? Et souhaitez vous laisser encore longtemps à Bruxelles l’initiative des catastrophes sanitaires ou humanitaires à venir pour les générations futures dans la Balkanisation généralisé du vieux continent qu’elle met en place par la « régionalisation » ?’’ ===> Bravo ! Il n’y a pas un mot à changer à votre avertissement.

    Merci, et luttons !



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 9 août 2007 22:52

    Merci infiniment. Votre appréciation me fait chaud au coeur, ainsi qu’aux souverainistes qui ne veulent pas se rendre sans combattre. N’oubliez pas d’interpeller vos parlementaires ; ils ne peuvent pas rester insensibles au débat et doivent être mis en situation de se dire que l’Histoire les regarde...



  • Jacques Kotoujansky Jacques Kotoujansky 9 août 2007 22:48

    En relisant les interventions, je vois bien que vous réduire « à quia » (je plaisante) supposerait de faire toute une archéologie de la nation (pourquoi la France d’abord, puis les autres se sont constituées comme Etat et nation) et donc d’étudier les forces à l’oeuvre (économiques principalement il me semble) puis de faire de même pour l’idée fédérale (pourquoi, qui, quoi, comment, veulent aujourd’hui faire disparaître les Etats-Nations, alors que la nécessité historique ne semble pas l’imposer ; et que d’ailleurs le phénomène n’existe qu’en Europe). Vaste programme...

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