jaja

@Stephane : La politique du pire existe, il suffit d’observer l’état du monde pour s’en convaincre... famines, guerres sanglantes pour le contrôle des richesses de la planète, travail des enfants, exploitation éhontée des plus faibles par les plus forts (lire par les plus salauds) et j’en passe.

Que l’extrême gauche se réduise comme peau de chagrin c’est possible, mais en politique il n’y a jamais de vérité définitive. Ce qui est sûr c’est qu’il y a énormément de non encartés et de non votants (dont je suis) qui attendent de voir ce "nouveau parti anticapitaliste" à l’oeuvre. Si c’est réellement un parti de résistance à la minorité dirigeante qui s’estime au dessus de tous, alors je le rejoindrait... Et, à en juger autour de moi, je ne serais pas le seul.

@ Gilles, tout changement profond s’appelle une révolution et, en effet, c’est souvent brutal. Mais les révolutions ne se produisent le plus souvent qu’en périodes troublées, guerres, invasions, misère extrême etc., donc dans une période où la violence des dominants sur les dominés est devenue et ressentie comme insupportable.

Je ne crois pas un seul instant que des réformes structurelles puissent être menées à bien tranquillement et dans la durée. Une oligarchie nouvelle aurait alors le temps de s’installer et de mettre tous les rouages du nouveau pouvoir à son service et au bénéfice de ses seuls intérêts comme ce fut le cas en URSS, puis après un certain temps de revenir au capitalisme privé après s’être emparée de toutes les richesses.

Gilles " qu’ils nous balancent un vrai programme cohérent, un vrai projet viable de société (même s’il doit être en rupture totale avec le capitalisme...ou non)"

S’il est en rupture totale avec le capitalisme ce parti m’intéresse, sinon pas du tout... En politique il vaut mieux être cohérent, on ne peut dire tout et faire le contraire de ce qu’on dit...

Étant pour l’égalité sociale entre toutes et tous, un parti qui s’accommoderait de l’exploitation du travail humain et des sempiternelles guerres de domination des marchands de canon et des multinationales serait à dénoncer au même titre que les autres partis traditionnels même s’il se dit "de gauche".

Je suis pour un parti qui veut vraiment abolir le capitalisme... Le reste ne m’intéresse pas !

"Ce qui nous unit est toujours plus fort que ce qui nous sépare" déclarait Nicolas Sarkozy lors de son dernier voyage aux Etats-Unis.

"Pour une fois, la gauche aurait intérêt à lui emprunter cette citation pour nous montrer un vértiable projet... Sans clivage." ainsi se termine l’article

Le clivage existe pourtant. Certains se gobergent, d’autres dorment dans la rue. Certains verront ce parti anticapitaliste d’un bon oeil d’autres non... C’est ainsi... Dire que le projet de redistribution des richesses est démagogique est une opinion, non un fait avéré. Pour ma part je veux y croire...

Tout l’article est malheureusement fait de tels présupposés...

Dans les commentaires on ose même dire que chacun sait bien que les transactions boursières sont virtuelles ou qu’un postier c’est débile... Comme si la culture politique (et même la culture tout court) dépendait du métier exercé.... et comme si les capitalistes passaient leur temps à jouer pour du beurre à un grand casino virtuel et sans conséquences sur l’économie réelle.

La mondialisation (dont Besancenot n’aurait, parait-il, jamais entendu parler) n’est que le nom vague et confus donné au vieil impérialisme qui fait que plus de la moitié de l’humanité vit avec moins d’un dollar par jour... Cette situation inique nous amènera, tôt ou tard, aux grandes boucheries dont le XXème siècle fut si friand...

Alors pour certains commentaires dénonçant la connerie supposée des autres, je me marre à mon tour...

Ce que l’on appelle sur ce forum "communisme" n’est rien d’autre qu’un capitalisme d’État où les ouvriers étaient tout aussi exploités par la nouvelle classe dominante, "la Nomenklatura" , que le sont partout dans le monde les ouvriers et employés sous le joug de leurs maîtres capitalistes.

Parler d’Union soviétique est une imposture, les soviets ayant été anéantis dès les débuts de la révolution, le Parti devenant l’unique force politique à décider de la ligne à suivre. Borat a dû mal observer la société russe, lors de ses voyages derrière le rideau de fer. Car en dehors des masses misérables il aurait pu entrevoir une classe exploiteuse qui n’avait rien à envier à ses voisins capitalistes... Datchas luxueuses, piscines couvertes, domestiques, grosses bagnoles etc...

Il est à noter que les ex-communistes, à l’instar de Putine, se sont bien recyclés en tant que dirigeants de la société russe redevenue capitaliste.

Ceci dit je suis d’accord avec Basebou, d’autres systèmes viendront secouer le vieux capitalisme privé ou d’État... Les premiers à l’avoir affirmé étaient ces révolutionnaires qui ont inauguré les camps Russes des années 1920... (Ciliga pour ne donner qu’un nom, auteur du " Grand mensonge".
 

Contre l’exploitation hideuse, faisant qu’un tiers de l’humanité vit avec moins d’un dollar par jour, et contre les guerres impérialistes du capitalisme les humains se lèveront à nouveau. C’est une certitude

Daryn,

James Tobin a fait le commentaire suivant dans une interview à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel reproduite par le journal Le Monde le 8 septembre 2001 : « J’apprécie l’intérêt qu’on porte à mon idée, mais beaucoup de ces éloges ne viennent pas d’où il faut. Je suis économiste et, comme la plupart des économistes, je défends le libre-échange. De plus, je soutiens le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce (OMC), tout ce à quoi ces mouvements s’en prennent. On détourne mon nom. »

Qu’un révolutionnaire vote contre la taxe Tobin n’a donc rien d’étonnant, le personnage étant un partisan du libre échange (lire capitalisme) et sa taxe une mesurette destinée à camoufler l’inégalité des échanges internationaux, imposée par la force des armes s’il le faut... (et il le faut souvent !)

Si l’on veut combattre réellement cette inégalité, il faut s’en prendre à l’hégémonie du dollar qui permet aux USA d’acheter les biens du monde entier avec du simple papier (depuis les accords de Bretton Woods).