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Aujourd'hui retraité je suis un ancien syndicaliste (qui a été délégué du personnel) et qui est militant du NPA. Mon parcours militant est jalonné de combats qui m'ont marqué.... Mai 68, qui correspond à l'époque où j'étais un tout jeune travailleur de 19 ans, la mort de Pierrot Overney assassiné devant les grilles de chez Renault, la lutte des Sonacotra, l'assassinat de Mahmoud hamchari, d'Ezzeddine Kalak et d'autres militants Palestiniens, le conflit Talbot contre le syndicat fasciste CFT-CSL pour parvenir au CPE puis aux grèves contre la "Réforme" des retraites....
 

Tableau de bord

  • Premier article le 05/02/2013
  • Modérateur depuis le 21/08/2015
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Derniers commentaires



  • jaja jaja 6 janvier 2018 16:32

    @j Julien Esquié

    Quant à la répression de la police catalane, contre les mouvements sociaux, les fameux Mossos, ce sont nos amis Indignés et gauche nationaliste catalane qui les ont subi...La police reste l’outil de répression par excellence et c’est encore les Mossos qui ont arrêté récemment deux indépendantistes de la CUP anticapitaliste. CUP qui a largement fait savoir que cette police répressive ne devrait pas survivre à l’indépendance...



  • jaja jaja 6 janvier 2018 16:26

    @ Julien Esquié : Ce que je sais, c’est que M. Puigdemont n’est pas le moins du monde socialiste. Sur le plan économique, je ne vois pas ce qui le distingue du pouvoir central. Le 14 novembre de 2012, des catalans avaient défilé contre la politique d’austérité, non pas de Madrid, mais de la Généralité. Ils avaient été matraqués par la police catalane... »

    Puigdemont n’est pas socialiste certes, je le sais aussi bien que vous et que la gauche Catalane... Et comme le dit la déclaration sur la Catalogne de la IVème internationale :

    « C’est aussi un devoir de la gauche et du mouvement ouvrier, au niveau international, d’organiser de larges campagnes de soutien au mouvement catalan et de dénonciation de la campagne menée par la classe dominante et ses médias contre celui-ci.

    Grève générale, auto-organisation et débordement

    Dans cette situation complexe, la participation active de la classe ouvrière et son rôle protagoniste sont fondamentaux pour assurer un processus favorable aux intérêts populaires. La possibilité d’impulser la lutte de la classe ouvrière, avec son propre calendrier, et d’atteindre ainsi une nouvelle hégémonie sociale anticapitaliste, dépend de la capacité du mouvement ouvrier, par rapport au reste des classes sociales, à rompre avec le corporatisme et l’économicisme passif et à agir politiquement pour résoudre une grande question nationale. Il faudra travailler durement pour réduire à marche forcée la distance entre ce qui est nécessaire et ce qui est possible.

    La mobilisation de masse à laquelle nous avons assisté le 3 octobre, avec une grève générale qui a paralysé la Catalogne, a bâti le socle d’une irruption croissante du mouvement ouvrier organisé dans le processus politique et de la généralisation des dynamiques d’auto-organisation dans les quartiers (les Comités de Défense du Référendum qui semblent devenir maintenant des Comités de Défense de la République), les localités et quelques centres de travail. La base sociale du mouvement est en cours de massification, les partis nationalistes, l’Assemblée Nationale Catalane et Omnium Culturel, qui jusqu’au mois dernier avaient mené le « processus indépendantiste » de manière exclusive, sont en présence aujourd’hui de la montée en puissance de secteurs plus dynamiques, ouvriers et radicaux. »

    http://www.inprecor.fr/article-Appel%20pour%20la%20Catalogne-Soutenons%20la%20lutte%20du%20peuple%20catalan?id=2065



  • jaja jaja 6 janvier 2018 16:15

    @Julien Esquié.

    La Constitution de 1978 donne un statut particulier à trois provinces : le Pays basque, la Galice et la Catalogne .La Constitution de 1978 est une avancée pour les Catalans. Le Référendum de 1979 (approuvé à 88%) donne un nouveau statut d’autonomie à la Catalogne

    En 1979, la Catalogne obtient un nouveau statut d’autonomie régionale, lors d’un référendum approuvé par 88,1% des votants. Celui-ci leur confère notamment des compétences en matière d’éducation, de santé ou encore de politique linguistique et leur permet de créer une police autonome.

    En mars 2006, le Parlement espagnol définit la région comme une « Nation » dans l’État espagnol, ce qui renforce l’autonomie catalane les Catalans disposent alors officiellement d’un drapeau national, d’un hymne et de fêtes populaires. A ces symboles nationaux s’ajoutent l’usage de la langue catalanequi devient non seulement un droit mais aussi un devoir en Catalogne.

    C’est le Parti populaire de la droite de Rajoy qui allumera le feu qui sera le point de départ de la crise actuelle en faisant annuler par le Conseil constitutionnel « la valeur juridique de la définition de la Catalogne comme « nation » et l’usage du catalan comme « langue préférentielle » dans l’administration et les médias. » Plus d’un million de Catalans protesteront dans les rues de Barcelone contre ce retour en arrière voulu par la droite néo-franquiste et la monarchie corrompue...

    En guise d’exemple, voici une sélection de lois qui, après avoir été adoptées par le Parlement catalan pour leur application en Catalogne, ont été suspendues (définitivement ou en attendant leur examen final) par le Tribunal constitutionnel espagnol (TCE) en 2015 et début 2016. Le TCE agit, dans ce contexte, à la demande du gouvernement espagnol.

    Vous écrivez « Je ne sais quelles sont ces « lois sociales » (annulées par le Tribunal constitutionnel) ce qui évidemment vous arrange bien dans votre démonstration de soutien aux forces politiques de « gauche » comme de droite de la monarchie espagnole issue du franquisme...
    En voici une liste :

    Loi contre la pauvreté énergétique. Selon cette loi, l’accès à l’électricité, au gaz ou à l’eau de la part de personnes en situation de « risque d’exclusion de logement » constitue un droit. Les services sociaux locaux auraient la possibilité d’intervenir pour éviter la coupure à l’accès de ces biens de consommation fondamentaux. Les entreprises en question devraient garantir gratuitement leurs services si les personnes affectées satisfont les critères de « risque d’exclusion de logement ». Le TCE considère que les entreprises ne peuvent pas être obligées à subvenir aux besoins des familles en situation de risque.

    -Loi interdisant le fracking. Cette loi interdit complètement l’usage de la technique de fracture hydraulique pour la recherche d’hydrocarbures. Le but est d’en éviter les effets écologiques et socioéconomiques indésirables. Le TCE a considéré qu’une telle mesure empiète sur les compétences de l’Etat central.

    Loi d’impôt sur les logements vides. Cet impôt toucherait les propriétaires des appartements vides depuis plus de deux ans, sans cause justifiée. Il vise surtout les entités financières qui possèdent des nombreux logements. La mesure toucherait environ 15000 habitations. Pour le gouvernement espagnol, ces normes se superposent à l’espace réservé à l’Etat qui à légiféré dans ce domaine même si différemment.

    Loi des gouvernements locaux. Cette loi vise à identifier et à clarifier les rôles de chaque niveau de gouvernement en vue d’en assurer la durabilité financière et l’efficacité, notamment en simplifiant les structures administratives et en évitant les doubles emplois. Cette réforme supposerait une économie d’environ 1000 millions d’euros par législature. Il s’agit également de promouvoir la transparence et la participation des citoyens. En cours d’examen par le TCE, le gouvernement espagnol considère qu’il existerait un octroi indu de compétences par le gouvernement catalan.

    Loi interdisant les grandes surfaces commerciales en dehors des villes. Cette loi interdit l’implantation d’établissements commerciaux d’une surface égale ou supérieure à 800 mètres carrés en dehors des « trames urbaines consolidées ». Le TCE considère que la loi ne s’appuierait pas sur des « raisons impérieuses d’intérêt général », tel qu’exigé par la loi de base de l’Etat central.

    Loi d’action extérieure et de relations avec l’Union européenne. Cette loi vise à renforcer les relations avec l’UE et à continuer d’avancer vers une action extérieure efficace et cohérente. Elle cherche à positionner les intérêts de la Catalogne dans le monde et à renforcer les relations avec d’autres gouvernements, organismes multilatéraux et réseaux de coopération dans l’UE. Pour le TCE, la compétence des relations extérieures serait exclusive de l’Etat central.

    Loi du Síndic de Greuges (entité de défense des citoyens). Le TCE a considéré qu’il ne faut pas évoquer que cette entité soit une « autorité catalane » pour la Prévention de la torture i d’autres traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants, en cohérence avec le Protocol facultatif de la Convention des Nations Unies adopté per son Assemblée Générale (Résolution 57/199, du 18 décembre de 2002, ratifiée par l’Etat espagnol le 3 mars 2006).

    Non sans humeur, le dessinateur catalan Jordi Calvís a produit une vidéo sur la suspension des lois catalanes. Voir dans cette page : http://www.vilaweb.cat/noticies/les-prohibicions-del-tc-en-un-video-animat/

    Il est aisé de conclure que si toutes ces lois et bien d’autres sont suspendues pour des raisons constitutionnelles (30 normes sont actuellement en attente d’examen), la Constitution espagnole apparaît comme n’étant en aucun cas « fédérale ».

    En fait, le système des Communautés autonomes est essentiellement une dévolution administrative « sous surveillance », pouvant en tout moment être remis en cause par les lois approuvées à Madrid. Bien que l’usage qui est fait de la Constitution pourrait être moins centralisateur, il n’est pas imaginable de faire évoluer cette situation sans une réforme approfondie du texte pour, au minimum, inclure la reconnaissance des nations non espagnoles et de leur action politique et économique effective. Toute réforme, même modeste, est toutefois très compromise : bien plus d’un tiers du Parlement et du Sénat espagnols sont et seront contrôlés par les forces politiques contraires, le Parti Populaire et Ciudadanos. Tandis que les socialistes du PSOE ne sont pas loin de la droite à cet égard, Podemos ne prévoit qu’une vague « multiculturalité » de l’Etat.



  • jaja jaja 5 janvier 2018 22:44

    @Julien Esquié

    Il vous a échappé que l’autonomie n’existe plus et que des élus sont en prison ou en exil et que la Catalogne est directement administrée par l’Espagne au titre de l’Article 155...
    Par ailleurs tous les partis indépendantistes ont largement fait savoir qu’était Catalan, hormis les Catalans de l’étranger, qui vivait en Catalogne... et plus de 160 000 d’entre eux ont manifesté pour l’accueil des réfugiés, la plus grosse manifestation de soutien en Europe dans un pays de seulement 7,5 millions d’habitants ! En faire des xénophobes serait un mensonge éhonté.

    En quoi sont-ils opprimés ? D’abord c’est à eux d’en juger et pas à vous, de même c’est à eux de décider s’ils veulent se séparer de l’Espagne et encore une fois à personne d’autre... Ensuite il faut savoir que toutes leurs lois sociales votées par leur Parlement ont été annulées par le Tribunal constitutionnel espagnol ce qui fait que leur autonomie n’est qu’une vaste entourloupe...

    Alors non, Alfred de Zayas, ce Monsieur comme vous dites n’est pas « l’arbitre unique et absolu de la légalité internationale » mais je l’ai cité lorsque vous m’avez conseillé de faire un peu de Droit (avec quelque condescendance)...
    Simplement pour vous montrer que de ce strict point de vue votre prétention à énoncer le Droit était très discutable... Ce qui veut dire le règlement de la question catalane ne peut se décider dans le cadre de la légalité de l’État espagnol mais ne peut se faire qu’en respectant le droit à l’autodétermination du peuple catalan comme le veut la loi internationale et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes comme l’énonce la Charte des Nations-Unies.

    Pour conclure vous défendez le point de vue de la monarchie espagnole et donc continuer de débattre entre nous n’a plus la moindre utilité. Je défends le point de vue inverse du vôtre que ce soit sur la Catalogne ou la Palestine...
    Nous ne nous mettrons pas d’accord. Chacun son camp !



  • jaja jaja 5 janvier 2018 18:10

    @Julien Esquié

    « les Catalans ça n’existe pas » dites-vous donc effectivement tout est dit d’autant plus que vous connaissez mieux les lois qu’un expert en droit international de l’ONU... Je vous rappelle que l’Espagne a signé la Charte des Nations-Unies qui prévaut sur la Constitution espagnole...

    Donc, finalement, on peut se mettre d’accord que la question catalane ne se traitera pas dans le cadre d’une légalité, qu’elle soit espagnole ou internationale mais par un rapport de force que les indépendantistes seront en mesure de créer ou non...
    .
    C’est d’ailleurs contre la légalité des États oppresseurs que se sont réalisées toutes les indépendances... depuis celle des États-Unis, jusqu’à celles des colonies françaises, comme l’Algérie, pour ce qui nous concerne....

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