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Artiste (écriture fictive ou autobiographique, poétique, photo, vidéo, peinture, etc.), Jean-Albert Mazaud dirige depuis 1998 la Compagnie de théâtre Amer (Atelier médiéval et renaissant). Son blog se veut l’espace de partage de son acte créatif. Il écrit aussi des articles et des chroniques sur son blog, en particulier Dans le vent !, chronique acide sur les travers de notre époque.

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Derniers commentaires



  • jam jam 19 juillet 2007 22:43

    Autant pour moi mes méconnaissances sur le slam. Par contre, les jongleurs jonglent que dans les clichés sur le Moyen Age : en réalité ils jonglaient avec les mots avant tout, disaient les textes des troubadours ou des trouvères (c’est-à-dire les poètes) et peut-être même les leurs (on sait finalement peu de choses sur eux, mais on a le droit d’imaginer) ; ils s’accompagnaient de musique ou pas ; ils jouaient peut-être (je le suppose, les universitaires ne me suivent pas). Je ne catégorise rien ni personne, pas plus le slam qu’autre chose. Par contre, puisque vous citez Shakespeare, je vous rappelle que ses pièces jouées au Globe étaient des pièces populaires (j’insiste, pardonnez-moi), c’est-à-dire qu’elles s’adressaient à tous (tout la société élisabéthenne y était, de la reine jusqu’à l’apprenti). Ce qui m’importe, c’est que ce soit ouvert à tous. Je suis fils d’ouvrier (allez voir sur http://mazaud.over-blog.fr/), je n’oublie rien de mes racines. Je crée pour dépasser leurs souffrances qu’ils m’ont léguées. il faudrait que je les fasse claquer un jour, si j’ose...



  • jam jam 19 juillet 2007 15:03

    A chaque fois qu’on essaie, sur les marges, d’inventer quelque chose, on risque le refus ou la récupération. Les vrais « claqueurs » (slameurs - mais je préfère franciser, car la poésie invente ou transforme, ne copie jamais) poursuivent leur route, c’est bon ; les « médiatisés » dont vous parlez ont au moins le mérite de repréciser les choses, de ne rien revendiquer, de ne pas tourner le dos à ce qu’ils furent. L’argent n’est pas le but. Quant à ne pas avoir de voix, il faut rassurer ceux qui accusent les claqueurs de ne pas en avoir que beaucoup de chanteurs n’en ont pas non plus, et ce n’est pas neuf. Le tout est de savoir s’il faut chanter juste, ou s’il faut chanter vrai (terme qu’employa Jacques Prévert à propos de Mouloudji qui venait de mettre certains de ses poèmes en musique, exercice difficile s’il en est puisque Prévert ne rimait pas ses textes !). Slamer - ou plutôt claquer des textes - n’a rien d’une facilité : c’est au contraire un exercice de haute voltige, car on n’a même pas la musique pour se rattraper. Art de l’épure, art brut, la claque est plus que démocratique : elle est populaire, car tout le monde peut se lancer. (Il manque à votre article le fait que les textes doivent être du claqueur, même si on peut imaginer d’autres formules.) Elle nécessite du papier (de brouillon), un stylo, le courage de se lancer, et beaucoup de modestie. Merci pour votre article, le slam n’a rien d’une mode. Les jongleurs du Moyen Age étaient des slameurs, ainsi que les poètes de fin de siècle (1890-1910, dans les cabarets).



  • jam jam 13 juin 2007 17:29

    S’il n’y avait pas eu le collège unique, je n’aurais pas eu la chance, étant en échec scolaire, de pouvoir rencontrer quelques profs qui ont pris la peine de poser un autre regard sur moi, qui m’ont permis d’aller plus loin, et au final de rencontrer les grands auteurs et les structures mentales nécessaires pour construire un discours cohérents. Cracher sur le collège unique est facile, économise une pensée sur l’école : le mouvement ne date pas du collège unique, mais déjà dans les années 1960 de la création des CES. Quel pari démocratique que l’école pour tous ! Doit-on y renoncer ?


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