Ce n’est pas grave...que l’islam et les musulmans soient ainsi insultés. Ce qui l’est beaucoup par contre, c’est cette méthodologie dicotomique et manichéenne qui consiste à raisonner en termes binaires : les deux camps adverses. L’article de M Morice a beau conclure sur le succès du modèle néerlandais, par opposition à la méthode "croisée" des néo-cons comme il écrit. Il a omis de toucher un mot sur le camp le plus large, celui des opportunistes de tous poils, qui se greffent sur les conflits mettant en jeu les territoires des musulmans et leurs richesses, pour afficher une duplomatie de complaisance, faite de silence coupable devant Fallouja, Ghaza, Kaboul et ailleurs. Ce sont ces pays qu’il faut pointer du doigt car, s’il quittent cette passivité d’un pouce, le monde fera un bond d’une année lumière vers le "civisme international". Merci Monsieur Morice d’avoir soulevé cette question... méritoirement !
Un article bien fourni. Seulement, et depuis des années, Madame Bhutto se savait menacée non seulement par les intégristes de tous bords, mais aussi par ses adversaires politiques dits libéraux comme Nawaz Charif par exemple, lequel n’a jamais renié ses accointances avec les milieux intégristes et certaines ailes du puissant ISI. Une situation qui perdure depuis que Zia Ul Haq a fait main basse sur le paysage politique pakistanais, avec l’aide de l’Arabie Saoudite, laquelle avançait à cette époque dans la région sous couvert de soutien aux « Moujahidine » d’Afghanistan. Reste que les américains ne peuvent plus feindre plus mal choisir leurs alliés sur place. Ils n’y ont presque plus... sauf reprendre le jeu de nouveau, et déclarer publiquement que Moucharraf est leur dernière carte « démocratique » et antiterroriste dans la région... Ce qui en dira long sur l’ineptie de la diplomatie et des appareils américains de renseignement...
Un article bien fourni. Seulement, et depuis des années, Madame Bhutto se savait menacée non seulement par les intégristes de tous bords, mais aussi par ses adversaires politiques dits libéraux comme Nawaz Charif par exemple, lequel n’a jamais renié ses accointances avec les milieux intégristes et certaines ailes du puissant ISI. Une situation qui perdure depuis que Zia Ul Haq a fait main basse sur le paysage politique pakistanais, avec l’aide de l’Arabie Saoudite, laquelle avançait à cette époque dans la région sous couvert de soutien aux « Moujahidine » d’Afghanistan. Reste que les américains ne peuvent plus feindre plus mal choisir leurs alliés sur place. Ils n’y ont presque plus... sauf reprendre le jeu de nouveau, et déclarer publiquement que Moucharraf est leur dernière carte « démocratique » et antiterroriste dans la région... Ce qui en dira long sur l’ineptie de la diplomatie et des appareils américains de renseignement...
Les « sorties » attribuées à M Kouchner sentent une amertume et un sentiment de culpabilité quant à l’immobilisme qui perdurait grâce à la politique de Chirac. En fait, jamais la diplomatie française ne s’était comportée avec autant d’inepties et de maladresses sur lesquelles la presse française a longtemps homorisé. M. Sarkozy hérite d’une France dépouillée de presque tous ses atouts "diplomatiques d’antan. Voyez ça : Moins d’une semaine après son éléction, c’est avec addafi que le grand élu démocrate noue des relations et passe même des marchés juteux, balayant d’une revers de main tout ce qu’il claironnait 24 haures avant le scrutin sur la démocratie et les dictatures corrompues de l’Afrique et du Moen Orient.
Pour être dans le vrai, ce genre de revirements n’est pas l’apanage exclusif de la droite. M. mittérand avait fait pire.
S’agissant de l’Iran, M.Kouchner sait pertinemment qu’il arrive un peu en retard, et que les jeux « Washington-Téhéran » sont peut être déjà faits.
Lui reste la rhétorique qui éclabousse. C’est déjà fait, et c’est réussi. Vivement la prochaine diatribe !
Que les propos du désormais défunt Barre choquent, cela n’a rien de choquant. Ce qui l’est davantage en revanche, ce sont les courtes phrases et élans lyriques qui, je le crains fort, risquent d’être dédiés plus à étouffer des éléments de l’histoire réelle d’une France qui vit mal son histoire récente, qu’à condamner un homme politique, un fait ponctuel, mais qui est loin d’être fortuit ou isolé. A ce titre, les propos de M.Barre ont le mérite d’être francs, clairs, et tout nets. Pour dire que sûrement, il n’est pas seul à les défendre, mais bien tout un appareil, tout un système, toute une génération de politiciens qui ont mal vécu et vivent encore mal la décolonisation et autres péripéties de l’histoire de la France contemporaine.
Et si M. Barre s’en était allé ou a fait son grand saut, sans piper mot sur la réalité de ce qu’il pense. Qu’en serait-il advenu de l’histoire de la France, biaisée ainsi par ses propres acteurs. Pour dire vrai, la vérite de l’histoire est tellement précieuse que je suis prêt à immuniser les auteurs de telles atrocités par la prescription, en leur imposant tout simplement cette « sentence »:Tout dire avant le grand saut.
Jameleddine EL HAJJI