Les « sorties » attribuées à M Kouchner sentent une amertume et un sentiment de culpabilité quant à l’immobilisme qui perdurait grâce à la politique de Chirac. En fait, jamais la diplomatie française ne s’était comportée avec autant d’inepties et de maladresses sur lesquelles la presse française a longtemps homorisé. M. Sarkozy hérite d’une France dépouillée de presque tous ses atouts "diplomatiques d’antan. Voyez ça : Moins d’une semaine après son éléction, c’est avec addafi que le grand élu démocrate noue des relations et passe même des marchés juteux, balayant d’une revers de main tout ce qu’il claironnait 24 haures avant le scrutin sur la démocratie et les dictatures corrompues de l’Afrique et du Moen Orient.
Pour être dans le vrai, ce genre de revirements n’est pas l’apanage exclusif de la droite. M. mittérand avait fait pire.
S’agissant de l’Iran, M.Kouchner sait pertinemment qu’il arrive un peu en retard, et que les jeux « Washington-Téhéran » sont peut être déjà faits.
Lui reste la rhétorique qui éclabousse. C’est déjà fait, et c’est réussi. Vivement la prochaine diatribe !