Sépienne ! Et pourquoi pas ? Non cette maladie n’est pas contagieuse ! J’ai fondamentalement envie de me battre contre toutes les injustices qui touchent tant les handicapés que tous les autres laissés pour compte ! J’ai envie que les choses soient dites et dénoncées publiquement, si l’on veut que ça bouge et que nos Zénarques et autres élus oublient leurs nombrils. J’ai envie que le mot égalité ait enfin un sens ! J’ai envie qu’ça roule pour nous handicapés, et que le mot ségrégation disparaisse des dictionnaires ! Y’a du boulot !!!! Je le sais !!! Mais quand on a une SEP ou une autre saleté du même genre... Y’a rien à perdre... Tout à gagner !!!
Je veux bien saisir la HALDE mais je doute que ça change quoi que ce soit.
Une Loi est une Loi et comme en plus, l’Etat n’a pas versé aux conseils
généraux de quoi financer la Prestation de Compensation du Handicap qui est loin
de compenser (il faut que les valides arrêtent de voter des
lois à la con totalement inadaptées pour nous les invalides) ni l’APA, il
leur faut bien trouver un moyen de réduire leurs dépenses qui ont grimpées en
flèche.
En fait c’est l’association qui m’envoie les aides à domicile qui m’a
balancée à la M.D.P.H par pure vengeance parce que j’ai refusé de subir sans
rien dire.
Marre des étudiantes et autres incompétentes envoyées en remplacement des
titulaires pendant leurs congés (24 intervenantes en 23 mois)
Par ailleurs la M.D.P.H. est hors la Loi ,la toilette et l’élimination sur
des personnes en perte d’autonomie sont des actes infirmiers (exercice illégal
d’actes infirmiers par les associations(décret 2002-194 du
11/02/2002 art. 3 & 5 et art. L4314-4 du code de la Santé
Publique). -avec de surcroît du personnel nettement sous qualifié voire
même pas qualifié du tout-). Les associations s’enrichissent grâce à nous sans
nous rendre les services dont nous avons réellement besoin
Et nous on subit le handicap et la connerie de certains valides.
Comme tu le sais janine je vis seule alors essaie un peu d’imaginer mon
désarroi. J’en ai marre de me battre pour tout tout le temps, quand je vais
voter parce que l’urne est inaccessible et qu’on m’arrache mon enveloppe des
mains . Parce que mes jambes ne fonctionnent plus et mes bras de moins en moins.
Que je ne peux ni faire mon ménage ni préparer mes repas alors que l’aide à la
prise des repas est seule prévue et qui les prépare ces repas ? moi je n’ai pas
les moyens de m’offrir le portage à domicile une fois toutes mes charges fixes
payées il me reste 300 € mensuels bizance quoi !
Au r.m.i, on me payerait mon chauffage, mon électricité, mon assurance et
j’aurais droit à la cmu et aucune franchise. Je pourrais même comme certains
travailler au black. Mais avec une A.A.H rien tu dépasses toujours le plafond
pour une aide quelconque et travailler au black c’est pas que je ne veux pas, JE
NE PEUX PAS.
Les journaux : y a des choses plus intéressantes à raconter dans leurs
colonnes. Même le canard enchainé n’a pas donné suite.
Je crois que c’est au niveau du conseil de l’europe qu’il faudrait chercher
(peut-être aussi l’O.M.S)
Ma colère est immense et je suis bien découragée.
J’ai lu il y a qq temps un article sur belle santé relatif à la myéline je
le recherche et te le fais parvenir.
Juste pour lancer
ou prolonger le débat sur le cannabis et la sclérose en plaques : Ma compagne est atteinte d’une Saleté d’Envahisseuse Parasite (SEP),
primaire et évolutive, c’est à dire rapide +++ et dont l’issue est
inéluctable... La seule solution qui a été trouvée, contre les douleurs, la spasticité
... et le stress ... est le cannabis. Neurologues et médecins sont ok et parfaitement au courant, car il n’y
a pas les effets secondaires des autres anti-douleurs tels la morphine et pas
plus d’accoutumance car discussion avec les toubibs. Pourquoi le ministère de la santé Canadien a-t-il mis en place un
protocole d’utilisation du cannabis (sous forme de spray : SATIVEX) et pas la France ? Voilà ce que ma doudou a pu écrire sur le sujet :
Messieurs les Législateurs
"Vous permettez, Messieurs… que j’emprunte cet illégal cylindre
magique qui fait un tube radieux dans ma vie si étriquée, si moche, si noire et
si douloureuse. Embauchez des collaborateurs pour assister les marchands de
sable afin qu’ils travaillent aussi au service des victimes de cruelles
maladies, interdits de vraies bonnes nuits sans douleur. Ceux-ci ne saupoudreraient pas de sable d’or les mirettes de nos chères
têtes blondes, mais c’est de l’herbe de Perlimpinpin qu’ils disperseraient aux
malchanceux pour qui nuits et souffrance sont indissociables. Messieurs les décideurs…décidez-vous ! Respectez nos souffrances et
donnez votre aval à ceux qui se portent au secours des malchanceux et osent
défier la loi actuelle : ils sèment, ils récoltent et remplissent en toute
illégalité ces bienfaisants cylindres… Ils font acte d’assistance à personnes
en souffrance. Avis aussi à tous les « Nicolas » et toutes les « Pimprenelles » le
sort peut vous choisir, à tout moment pour être les hôtes de quelque fléau
aussi incurable qu’affligeant… Hôtes et hôtesses forcés, cela va de soi ! …
Alors ne condamnez pas les utilisateurs et ceux qui, solidaires, font germer et
entretiennent ces plantes aux antalgiques arômes. Je veux et j’aimerais croire que vous saurez tenir compte de cette
supplique. Il n’y a pas que les petits qui ont besoin d’un marchand de sable et de
son acolyte nounours… Tout le monde a droit au sommeil… ceux qui souffrent
aussi ! Laisser un individu supporter l’insupportable n’est pas digne d’êtres
humains. Bonnes et douces nuits à tous les Nicolas et Pimprenelles. Merci Messieurs de l’attention que vous porterez à cette bafouille. Que notre belle France est ringarde ! D’autres pays se sont penchés sur
la question et ont décidé d’aider leurs patients en souffrance et autorisé la
pratique du « joint », j’ose le dire, pour adoucir le quotidien de leurs victimes
impuissantes. Quand il n’y a plus que cela pour que la vie reste vivable, quand
on n’a que cette solution à offrir en partage aux êtres chers, proies de
quelque monstrueux mal, alors on ne réfléchit plus… Ou plutôt, on réfléchit
enfin sainement et… on fait ! … Qu’importe la loi, les flics, la taule, pourvu
qu’on ait des moments de répit. Bien avant que je n’ose user de ce rouleau de papier fin, qui « fait un
tabac » dans mes neurones, par peur d’impliquer amis et parents, bien avant
donc, j’ai contacté une doctoresse pour d’abominables douleurs si habituelles
en temps ordinaire et particulièrement violentes en cette fin de journée.
Celle-ci m’a aussitôt fait une piqûre de morphine et m’a prescrit quelques
comprimés pour compléter sa potion. Les douleurs se sont estompées jusqu’à
disparaître totalement et j’ai pu enfin m’endormir comme un bébé… Plus tard,
mon compagnon m’a raconté ce qu’encore j’ai peine à croire : « tu t’es assise
sur le lit, et tu t’es mise à parler en disant : le caillou, il est là, c’est
celui là qu’il faut prendre pour se laver ».Comme il me demandait de quel
caillou il s’agissait et qu’est-ce que je voulais en faire, je me suis presque
énervée en lui expliquant : « Tu sais bien ! Pour se laver ! Il y en a partout
! Tu en prends un, tu frottes avec sur le bras, et ça mousse ! Regardes sur
l’étagère, il y a plein de cailloux pour se laver. » puis j’essayais de me
lever pour lui montrer que j’avais raison, que les cailloux étaient bien là et
ne pouvaient servir qu’à la toilette… « L’étagère est pleine de cailloux… ils
servent à ça… etc. etc.… » Il parait que cela a duré longtemps, longtemps… J’ai
peine à le croire, mais venant de Bruno je ne peux qu’accepter cette version
des faits… Je ne me rappelle de rien du tout. Alors ? Quoi choiser ? Piqûre dans un cylindre ou cylindre de fumée ?
Liquide légal ou fumée illégale ? J’ai opté pour le second. Toutes mes nuits redeviennent ce qu’elles auraient toujours dû être :
sereines et paisibles, bien sûr avec quelques cauchemars, mais quasiment plus
de douleurs...."
Tu .... Car moi aussi je tutoie toujours... Donc, tu as raison.... Bosses un max tant que tu le peux, en te battant pour faire adapter ton poste de travail si nécessaire. Et le respect ... Bruno, mon compagnon de galère , a toujours sur lui des "papillons : Si tu veux ma place .... Prends mon handicap... Et ça papillonne dur. Vrai .... Indécent, les riches de plus en plus riches et les exclus de plus en plus exclus ! Et comble de mépris .... c’est sur eux, sur nous qu’ils veulent ponctionner. Je crois qu’il va falloir passer à une autre étape. On y réfléchit avec de copines dans la même situation . Sortir des manifs gentillettes.... Des tracts que personne ne lit... Des pétitions qui nous font juste plaisir. Des textes que seuls les militants comprennent. Je pense de plus en plus que nous n’avons rien à perdre. Le groupement Ni Pauvre Ni soumis ne va pas assez loin. .... On devrait dire Pauvres ... Exclus et .... Révoltés. Si tu as des idées.... Si d’autres en ont.... Bises Janine
L’Etat
veut réduire de 10% sur 3 ans ses dépenses d’intervention, qui
regroupent notamment des aides sociales comme le RSA, selon la lettre
de cadrage budgétaire pour 2011-2013 envoyée par François Fillon aux
membres du gouvernement et transmise mercredi à l’AFP par Matignon.
Confirmant une information parue dans le quotidien Les Echos, le
Premier ministre indique que « pour l’ensemble des dispositifs
d’intervention, notre objectif doit être de réaliser le même effort que
sur les dépenses de fonctionnement, soit une baisse en valeur de 10% ».
Les dépenses d’intervention désignent notamment certaines aides
publiques au développement, à l’agriculture et à l’emploi (contrats
aidés), mais aussi des prestations sociales comme l’Aide pour le
logement (APL), le Revenu de solidarité active (RSA) ou encore
l’Allocation pour adulte handicapé (AAH).
Dans le budget 2010, elles s’élèvent à 67,6 milliards d’euros.
« L’ampleur du redressement budgétaire » exige « que les dépenses
d’intervention de l’Etat soit systématiquement réexaminées », justifie
le Premier ministre. « Les dispositifs qui relèvent de règles
d’indexation automatique ou de droits acquis devront voir leurs
dépenses contenues par des réformes spécifiques », indique-t-il sans
autre précision.
M. Fillon avait annoncé la semaine dernière une série de mesures pour
enrayer l’aggravation des déficits publics comprenant notamment « un
réexamen » de ces dépenses d’intervention, mais il n’avait pas chiffré
l’ampleur de cette remise à plat.
Dans sa lettre de cadrage qu’il a signée mardi, le Premier ministre
confirme aussi vouloir poursuivre « la politique de diminution des
effectifs de l’Etat consistant à ne remplacer qu’un agent public sur
deux partant à la retraite ».
Un effort sur les effectifs sera généralisé aux « opérateurs » de
l’Etat (Météo France, CNRS, Pôle emploi, etc.) « auxquels des efforts
équivalents seront demandés, soit une diminution de 1,5% chaque année
de leurs emplois », poursuit M. Fillon.
Il répète en outre vouloir réaliser un programme de « 5 milliards
d’euros d’économie en deux ans », précisant attendre des membres du
gouvernement leur « mobilisation personnelle » ainsi que « des
propositions en matière d’évolution ou de suppression de dépenses
fiscales ou de niches sociales ».