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Jashugally

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  • Jashugally 24 juin 2011 08:11

    Mr Santi,
    Un état ne fait pas faillite !!! Ce terme est à proscrire, la faillite c’est pour les agents privés. N’hésitez pas à lire un peu de Frédéric Lordon à ce sujet.



  • Jashugally 12 mai 2011 13:49

    Tout à fait, il ne faut pas renflouer les banques. Quand elles seront à l’agonie, il faudra les saisirent (=0€). Pour plus de détails : Frédéric Lordon



  • Jashugally 28 février 2011 15:46

    « Que cela soit par monétisation directe ou indirecte, l’Etat ne paye pas d’intérêt. » : Alors là vous n’êtes pas claire du tout. L’état ne payerai pas d’intérêt ? ça serait nouveau ! Pourquoi adosser un intérêt aux OAT ? Une coquille ?

    "Encore une fois, vous vous trompez lorsque vous croyez que les banques se gaveraient du fait du différentiel des taux d’intérêt de la BC et ceux qu’ils servent. En réalité, il est tout à fait normal que les banques se refinancent auprès de la BC à des taux inférieurs à ceux auxquels eux-même prêtent. Tout simplement parce qu’il faut bien que les banques vivent, fassent une marge et ce afin de payer leurs coûts." : Le différentiel n’est pour vous pas scandaleux ? Ok elles se refinancent mais la marge est énorme ! Ne serai-ce que pour un prêt immobilier. Se mettrait-elle d’accord sur les taux ?Bref...

    Le positionnement central des banques dans l’économie et les menaces de chantages qu’elles emploient lorsqu’on agite le spectre de la régulation ou Bale III me conforte dans l’idée qu’il faut les nationaliser pour les faire migrer à terme vers des banques mutualistes ou socialisées. Pour une explication plus détaillé se référer à Frédéric Lordon ici.



  • Jashugally 23 février 2011 09:20

    @Tythan,
    Un commentaire sur les 2 points que je viens d’énoncer ? Je ne cherche pas à vous coincer mais à mieux comprendre votre argumentaire.



  • Jashugally 22 février 2011 11:44

    "Est-ce que cette disposition a un grand impact ?

    En fait, cette interdiction n’a pas un impact si grand que cela. Tout simplement parce que si la monétisation directe est interdite, la monétisation indirecte (c’est-à-dire que la Banque Centrale rachète de la dette publique déjà existante) reste autorisée. La BCE l’a d’ailleurs pratiqué dernièrement, alors qu’elle ne le faisait pas auparavant.

    Et il n’y a pas, pour ce qui nous intéresse, de grandes différences entre monétisation directe et indirecte : dans les deux cas, l’effet est le même. La seule différence, c’est que la dette de l’Etat doit d’abord être souscrite par les marchés financiers avant d’éventuellement être rachetée par la BCE (je sais je simplifie). Dans les deux cas, une fois la dette rachetée, l’Etat ne paye plus d’intérêts. Si certains veulent creuser le sujet, il y a effectivement des différences, Patrick Arthus s’est récemment exprimé sur le sujet.

    En bref, ceux qui se focalisent sur l’article 123 sont assez ridicules, puisque l’opération qu’ils prétendent impossible est en fait autorisée et parfois pratiquée."

    1. Il y a quand même une énorme différence. Avec la monétisation direct, on évite que soit adossé à l’obligation d’état un taux d’intérêt important . On évite donc que des intérêts privés se gavent du fait du différentiel entre le taux auxquels ils ont accès (via la BCE autour de 1% actuellement) et le taux qu’ils pratiquent aux pays. Pour rappel, la France aurait payé au seul titre de l’intérêt environ 1300 Mds d’€ depuis 1980 au secteur financier. Pourquoi payer autant si la banque centrale était autorisé à prêter directement à l’état ? Désolé mais je ne vois pas quelle vertue la marché financier offre aux états par rapport à une monétisation directe.

    2. Actuellement la BCE n’a pas pour objectif de racheter toutes les dettes publiques des états. Effectivement la monétisation indirect est possible (via le marché secondaire) mais la BCE tente à tout prix de l’éviter. Elle le fait, forcé et contrainte, pour éviter la flambée des taux Portugais ou Espagnoles par exemple. Au passage l’état concerné paye toujours des intérêts mais cette fois si à la BCE. En reverra-t-elle la couleur ? non ! La charge de la dette n’évolue pas quelque soit l’acheteur puisque l’émission des bons du trésor sont associés à un taux d’intérêt.

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