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Jean d'Hôtaux

Jean d’Hôtaux

Rêveries d’un citoyen ordinaire ...

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  • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 10 mai 2010 23:10


    «  Le déficit public a existé sous Mitterrand et Chirac ! »

    Très bon rappel !

    Et oui, en France le budget de l’état est déficitaire chaque année et ceci depuis plus de 30 ans !!!



  • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 10 mai 2010 22:46


    « A cette époque, les banquiers n’avaient pas tout pouvoir sur les états.  »

    A cette époque l’euro n’existait pas et chaque pays avait la maîtrise de sa monnaie !

    A cette époque, les pays placés devant un tel problème dévaluaient tout simplement leur monnaie et faisaient fonctionner la « planche à billets », ce qui relançait leurs exportations mais créait aussi de l’inflation.

    Aujourd’hui ce n’est plus possible à cause de la monnaie unique, c’est pourquoi tous les pays de la zone euro doivent - ou plutôt sont censés - s’astreindre à des règles communes en matière de gestion budgétaire et c’est là que le bât blesse. Les règles communes définies dans le Traité de Maastricht - les critères de stabilité et de croissance - n’ont pas été respectées par certains pays et l’on peut aujourd’hui en constater les dégâts !

    Laisser entendre qu’aujourd’hui les banques auraient « tout pouvoir sur les états » est une vision erronée et dogmatique de la situation. En fait avec l’euro, les états en difficulté de trésorerie ne peuvent plus relancer leur économie en dévaluant. Ils sont donc contraints de se financer en empruntant sur le marché des capitaux, au même titre qu’une société privée, c’est à dire par le biais des banques. Or le métier de la banque est de gérer des risques et d’appliquer des taux modulés en fonction de ces risques : à risque élevé, taux élevé. C’est aussi simple que cela.

    La banque n’a pas vocation à faire de la philanthropie, car les capitaux qu’elle prête ou qu’elle place ne lui appartiennent pas. Elle ne fait que les gérer !

    C’est une explication technique, pas de l’idéologie ...



  • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 10 mai 2010 21:56

    @ Daniel Roux :

    « ... Un petit entrefilet : Arcelor mital va délocaliser en Inde ... »

    Non  !

    Arcelor Mittal ne peut pas « délocaliser » en Inde, mais pourrait en revanche « se rapatrier » en Inde !

    En effet, Arcelor Mittal est issue de la fusion d’Arcelor et de Mittal Steel. Les capitaux sont majoritairement en mains indiennes. Les dirigeants pourraient donc décider de rapatrier une partie de la production en Inde !



  • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 2 mai 2010 11:03

    Le budget de la défense est-il responsable de la situation financière de la Grèce ?

    La Grèce est le pays de l’OTAN qui dépense le plus pour son budget de la défense :

    L’une des causes de la situation financière désastreuse de la Grèce - qui n’a pas été évoquée par l’auteur, mais ce n’était pas l’objet de l’article - est la part très importante que ce pays consacre au budget de la défense : entre 4,3 et 4,6 % de son PIB, plaçant ce pays en tête des dépenses militaires de tous les pays de l’OTAN !
    Généralement les « petits pays » consacrent entre 1,0 et 1,5 % de leur PIB au budget de la défense.

    Voir ici :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_la_D%C3%A9fense
    et ici :
    http://blog.turgot.org/index.php?post/Delpla-Gr%C3%A8ce

    Les tensions entre la Turquie et la Grèce ainsi que la situation de Chypre sont responsables de cette inflation du budget militaire de la Grèce.



  • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 1er mai 2010 16:52

    Le plus inquiétant dans ce « château de cartes » qui nous est annoncé est certainement l’aspect social. C’est un peu la révélation d’une poudrière !

    En effet comment faire admettre à des populations qu’elles devront davantage encore se serrer la ceinture pendant des années dans l’intérêt national ?

    Comment ces populations réagiront-elles, elles dont les gouvernements successifs - en Grèce de gauche comme de droite - ont creusé pendant des années le fossé de la dette publique en vivant au-dessus de leurs moyens et ceci à des fins électoralistes ? Comment leur faire endosser l’incurie de leurs dirigeants ?

    Plus que l’aspect financier, ce sont les mouvements sociaux - c’est un euphémisme - attendus qui sont à mon avis les plus importants et qui risquent de déstabiliser toute l’Europe.

    En parlant de l’exposition des banques commerciales de certains pays, l’auteur cite la Suisse :

    " Les crises budgétaires nationales se transforment en crise bancaire européenne. Celles-ci (les banques commerciales françaises, suisses, allemandes, et en particulier la Société Générale, Fortis et Dexia) sont très exposées aux dettes grecques et seront « sauvées » par les Etats nationaux en cas de faillite. « 

    Or en l’occurrence il se trouve que la Suisse est peu exposée aux effets de la dette grecque. Ce sont les statistiques de la BRI, la »Banque des Règlements Internationaux« qui le disent. Voir ici.

     » Les banques suisses figurent loin derrière dans la liste des créanciers de l’Etat et autres débiteurs grecs. Leurs prétentions sont passées de 64 à seulement 3,6 milliards de dollars grâce au déménagement au Luxembourg l’an passé de la holding grecque EFG Group. "La banque EFG Group appartient à l’armateur grec Spiros Latsis.
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