Jean Dugenêt

@belin

L’UPR de mon point de vue n’est pas un parti politique mais un rassemblement. La question de savoir si l’UPR est de droite ou de gauche n’a pas à être posée. Les termes « droite » et « gauche » sont d’ailleurs bien mal définis. Qui était le plus à droite Mitterrand ou Chirac ? Je ne sais pas répondre à cette question. Je sais que Mitterrand a mené une guerre contre l’Irak et Chirac a refusé d’en mener une deuxième. Je sais que Mitterrand faisait des gueuletons avec Bousquet quand il était président de la république et qu’il allait fleurir la tombe à Pétain...
La politique « bien à droite » de l’Angleterre pourrait être comparée à la politique « bien à gauche » de Hollande. Qu’est ce qui vous permet de dire dans ces conditions que « Asselineau que je sache n’a jamais été de gauche et ne le sera jamais » ? De surcroit, on voit qu’aujourd’hui le « grand capital » ne lui fait pas de cadeau. Au nom de quoi vous permettez vous de prévoir : « il ira s’agenouiller devant le grand capital comme ses prédécesseurs ».
L’UPR est un rassemblement qu’il faut comparer à ce qu’était le CNR pendant la guerre. A cette époque, il n’y avait que deux politiques possibles : la collaboration ou la résistance.
Aujourd’hui encore il n’y a que deux politiques possibles face à l’UE : la collaboration ou la résistance.

L’UPR rassemble la résistance.

Il faut cesser de lancer des affirmations gratuites et insultantes sur le ton d’une Madame Soleil éclairée : « Moi je vais vous le dire ce qu’il se passera... »

@Laulau

« L’auteur devrait en écrire un autre qui serait intitulé : Qui est François Asselineau ? »

C’est une bonne idée. C’est en gestation. En répondant aux critiques qui sont formulées ici j’ai déjà traité trois points.
1. Le passé de François Asselineau comparé à celui de Jean-Luc Mélenchon
2. La fortune de François Asselineau comparée à celle de Jean-Luc Mélenchon
3. Les revenus de François Asselineau comparés à ceux de Jean-Luc Mélenchon

@JMBerniolles

"Si vous dites la CGT agresse l’UPR, cela signifie qu’il y a au niveau national de la CGT une politique d’exclusion de votre mouvement, l’UPR. Ce que je ne pense pas...". Je suis d’accord avec vous. Je ne pense pas que le rejet de l’UPR puisse être compris comme une décision de la CGT dans son ensemble. Cependant, il y a beaucoup d’éléments hostiles à l’UPR dans la CGT surtout au niveau des permanents qui sont au PCF. C’est peut être parce qu’ils seraient menacés par le Frexit.

La CGT est en effet affiliée à la CES depuis 1999, l’année où Bernard Thibault a été élu secrétaire général. Cette CES est partie intégrante des institutions de l’Union Européenne. La CGT est ainsi intégrée dans les rouages de l’UE au point de perdre son indépendance. On se souvient que, lors du mouvement social contre la réforme des retraites en 2010, Bernard Thibault avait justifié son refus d’appeler à la grève générale reconductible en déclarant « Je n’hésiterai pas à parler de loyauté ». Il est en effet resté loyal à l’égard de la CES et par conséquent des adversaires du peuple français. Signalons qu’en plus de son adhésion à la CES, l’indépendance de la CGT est également remise en question par un système de financement très obscur. Les cotisations sont, pour les syndicats, une recette bien moindre que l’ensemble des autres financements et la France est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre de permanents syndicaux par rapport au nombre de syndiqués.

Nous ne pouvons pas être favorable à ce mode de fonctionnement des syndicats qui entretient des "syndicalistes professionnels" dans l’opacité et sans qu’ils aient de comptes à rendre aux syndiqués. Je crois que ce sont ces professionnels du syndicalisme qui sont hostiles à l’UPR.

@leypanou

Nous ne savons pas si l’UPR « arrivera au pouvoir » a fortiori on ne sait pas quand. L’objectif des militants de l’UPR est la sortie de l’UE, l’euro et l’OTAN. Qu’adviendra-t-il après ? Il est bien malin celui qui pourra le dire. Le combat pour une meilleure société continuera mais il aura enfin quelques chances... Par ailleurs l’UPR était dans la rue avec les cheminots et les fonctionnaires. Elle sera massivement dans la rue le 1er mai. Ce n’est donc pas un rassemblement uniquement électoraliste. Il n’est pas dit que l’objectif est de prendre le pouvoir par des élections... on ne dit pas le contraire non plus. Ce dont on est sûr c’est qu’il faut en toutes circonstances se battre pour le Frexit.

@Fifi Brind_acier

Besancenot n’est pas non plus pour le Frexit. Il dit que cette question est un « faux débat »... Alors, ils sont tous les deux du point de vue des milliardaires dont il a été question (ceux qui possèdent notamment la presse) d’excellents opposants. Ils ne veulent pas en changer et ils ne veulent surtout pas de ceux qui proposent le Frexit. La lutte entre Mélenchon et Besancenot ne nous intéresse pas. Ce sont des frères ennemis.