• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

jean-jacques rousseau

Citoyen francais

Tableau de bord

  • Premier article le 19/04/2007
  • Modérateur depuis le 05/10/2010
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 32 235 610
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 11 7 4
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • jean-jacques rousseau 23 avril 2016 14:40

    @lsga
    Je ne suis pas dupe sur votre activisme de troll mondialiste sur ce forum. Mais vous soulevez quelques points intéressants auquel je souhaite répondre.
    Sur le plan personnel je ne me considère pas comme « nationaliste », du moins pas selon votre conception stigmatisante. Mon « nationalisme » est celui des volontaires de l’An II de la République, pour qui la Nation était un idéal sublime, la seule richesse et la seule cause, celle d’un peuple solidaire, libre et souverain.
    Sur la question de « l’existence physique » de la Nation, si on considère selon la définition juridique de Duguit et la doctrine française : "la nation est le titulaire originaire de la souveraineté« et dispose tous les attributs de la personnalité, la conscience et la volonté. Rousseau parle d’un corps moral et collectif. Cela voudrait dire que les juristes de la Révolution française auraient transposé la doctrine du »double corps du Roi« pour l’appliquer à la Nation. Dans ce cas la Nation aurait effectivement à la fois un corps physique constitué par l’ensemble des individus composant l’État (selon la première définition) dont la conscience serait »collective« et la volonté »générale« et subirait un destin »commun« et une personnalité morale dépositaire naturel et légitime des attributs juridiques de souveraineté (seconde définition).
    Donc si vous voulez je suis »nationaliste« dans le sens où je considère comme vitales les questions d’unité, de solidarité nationale et que pour moi  »la nation est le titulaire originaire de la souveraineté« .
    Sur mon approche de la Révolution française votre méprise est flagrante. Rien que mon pseudonyme aurait dû vous en dissuader, sinon il suffisait de lire correctement pour éviter de trancher dans le vide. Je peux résumer ma position en deux phrases : Dans la Révolution française c’est la subversion d’une partie de l’Aristocratie (v.« faction d’Orléans ») et de la Bourgeoisie qui a permis le renversement de la royauté, le peuple à lui-seul ne l’aurait pu et les masses n’ont servi comme force d’appoint qu’un projet subversif d’élites aristocratiques et parlementaires. Le résultat obtenu est que ces classes »supérieures« ont pu accéder au pouvoir pour faire prévaloir LEURS libertés particulières au détriment de l’intérêt général, de la justice sociale et de la stabilité politique.
    Je ne suis pas royaliste, et encore moins aristocrate, mais la comparaison des systèmes politiques me permet de considèrer ce régime de gentlemens-marchands comme une imposture historique. Une imposture fondée sur une idéologie moderniste et biaisée des libertés publiques et des droits de l’homme et du citoyen ne proposant qu’une égalité formelle, contraire aux principes d’un bon gouvernement. Car comme le dit Rousseau :  »Sous les mauvais gouvernements cette égalité n’est qu’apparente et illusoire, elle ne sert qu’à maintenir le pauvre dans sa misère et le riche dans son usurpation. Dans le fait les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n’ont rien. D’où il suit que l’état social n’est avantageux aux hommes qu’autant qu’ils ont tous quelque chose et qu’aucun d’eux n’a rien de trop."
    L’inaptitude au gouvernement, à l’administration de la Justice, à la réparation des inégalités réelles et la paix sociale, à la sauvegarde de l’environement, à la défense de la souveraineté nationale de cette faction aristo-bourgeoise est flagrante. D’ailleurs la stratégie européiste (ou celle mondialiste), et avant cela le choix de la défaite face au nazisme, n’est que la conscéquence de l’incompétence politique native de cette clique oligarchique.



  • jean-jacques rousseau 14 avril 2016 23:08

    Faute d’avoir clarifié les problématiques de base, rien n’est dit d’utile ici par G. Gasteau sur « Nuit debout » ou F. Lordon.

    A l’auteur
    En introduisant son propos par une référence au pseudo-manifeste « Nous ne revendiquons rien » de Lordon, l’auteur commet une lourde erreur. De celle qui condamne le contenu et la forme du discours. Ainsi de « nuit debout » - si il y a dans ce mouvement quelque chose d’original ou de déterminant à identifier - nous n’en connaîtront rien. Toute l’analyse rationnelle du mouvement se détournera dans l’amalgame que voudra bien en tirer Lordon, sous une double casquette, à la fois comme protagoniste et commentateur. C’est ce qu’on peut assimiler à un dérapage dans l’ornière subjectiviste (la mare du spinoziste et de son Conatus), une fausse manoeuvre qui ne méritait pas validation de la part du PCRF.

    Au PCRF
    Ici je m’adresse directement aux responsables de la « communication » de ce mouvement :
    - Si vous pensez pertinent dans ce cas de vous appuyer sur la crédibilité ou la rigueur d’analyse d’un Frédéric Lordon, accepteriez-vous qu’on en parle ouvertement et en mesure de démontrer avec exactitude son incohérence (intellectuelle, politique, sociologique) totale ?

    - Mais votre propos est ailleurs. Vous semblez profiter de la popularité temporaire du sophiste pour rebondir sur des thématiques qui vous tiennent à coeur telles : la double dénonciation d’une « construction » euro-atlantique référentiel commun à la droite et à la « gauche » néolibérale en place, Parti Maastrichtien Unique« et ; »cette UE supranationale des guerres atlantiques« que (Lordon ne dénomme pas ainsi dites-vous...) enfin ; la social-fascisation en cours consistant à transposer en droit national les sommations de Bruxelles.

    Hum ! Le pari est audacieux. N’avez-vous pas le souci, en profitant d’un tel tremplin gravitationnel, de risquer d’être attiré dans son horizon, dans cet orbite dit de »convergence des luttes«  : si instable, si mal préparé, sans cadre légal ou conventionnel de plateforme, en clair un aventurisme qui risque à un moment ou un autre de s’effondrer sur lui-même ?

    En bref
     »Nous revendiquons contre la loi mais nous affirmons que nous voulons un autre monde que celui qui réengendre sans cesse des lois comme celle-là. Tant que nous resterons dans le seul registre revendicatif, nous n’en finirons pas de devoir parer les coups les uns après les autres dans ce registre exclusivement défensif où le néolibéralisme nous a enfermés depuis trois décennies.« 

    C’est quand même drôle de lire ça. Et heureusement que Lordon utilise un »nous" collectif sinon le subterfuge serait trop évident. Personnellement Lordon ne revendique rien de tel puisque au fil de sa logorrhée [1] nous avions tout loisir d’entendre ou lire autre chose :

    1. « Il entre dans l’idée même d’une communauté de politique économique de se donner des règles qui encadrent les politiques économiques nationales... [...] L’idée générale énoncée abstraitement que nous pourrions envisager quelque chose comme un espace politique européen, n’a rien pour me déplaire. » [2]

    2. « Contre la tentation des clopinettes, qui se contentera d’un bout d’allègement de dette par-ci ou d’une détente temporaire de contrainte budgétaire par-là, le « plan A-plan B » ne peut donc avoir d’autre objectif que maximal : la déconstitutionnalisation et la repolitisation intégrales de toutes les questions de politique économique. Objectif « maximal » au regard seulement des démissions politiques de la gauche en matière européenne, dont la mesure se trouve ainsi donnée, quand il s’agit en réalité de l’objectif minimal de toute démocratie digne de ce nom : qu’il soit permis aux instances représentatives de discuter et de rediscuter de tout, tout le temps. Spécialement des contenus de politique économique, dont il est inconcevable qu’ils aient été soustraits à la délibération politique ordinaire, et qui doivent impérativement, et intégralement, lui être rendus. Mais la délibération de qui au juste ? Celle d’un parlement de l’eurozone, normalement. Sauf qu’il n’existe pas. [...] qu’à la condition expresse de poser très explicitement les deux questions suivantes : 1) l’Allemagne accepterait-elle que toutes les dispositions économiques et monétaires actuellement sanctuarisées dans les traités soient remises à la délibération parlementaire ordinaire ; et 2) l’Allemagne accepterait-elle d’être mise en minorité [...] » [3]

    3. « Contre un certain syndicalisme couché, ce qui naît en ce moment serait plutôt de l’ordre du mouvement debout. Comme on sait, le mouvement, entendu en ce sens, commence par le rassemblement. Des gens ont opiné que simplement manifester une fois de plus sur des trajets convenus, c’est-à-dire « revendiquer », ne serait plus suffisant. En conséquence de quoi, ils ne rentreront pas chez eux et se retrouveront quelque part pour commencer quelque chose de tout autre. Nuit Debout, [...] dit assez son nouveau rapport au « cadre » : « leur faire peur »… Nous rassembler, ne pas rentrer, ne pas revendiquer : concentré d’inquiétante étrangeté en effet pour les administrateurs de cadre. Et c’est vrai que, même si nous ne connaissons pas encore bien notre force, ce qui ne fait peut-être que commencer ici a tout du cauchemar pour l’Etat, qui voit ses grand-peurs s’aligner dans une conjoncture astrale du pire : la hantise de la convergence, l’abandon « en face » de la revendication, son remplacement par des affirmations.

    Il se pourrait en effet que nous soyons sur le point de vivre un de ces moments bénis de l’histoire ou des groupes ordinairement séparés redécouvrent ce qu’ils ont de profondément en commun, ce commun massif institué par le capitalisme même : la condition salariale. Salariés maltraités d’aujourd’hui, lycéens et étudiants, maltraités de demain, précarisés de toutes sortes, mais aussi toutes les autres victimes indirectes de la logique générale du capital [...] C’est que, quand ils abandonnent le registre infantile de la revendication, les gens retrouvent aussitôt le goût du déploiement affirmatif — effroi de l’Etat qui s’est réservé le monopole de l’affirmation. »

    Si les deux premiers sont explicites : ils en disent assez long sur l’engagement européiste supra-nationaliste de Lordon et par là se passent de commentaire. Le dernier point mérite d’être mis en valeur.
    On note la transition bizarroîde entre le cadre capitaliste, la condition salariale et l’autorité étatique. Pour Lordon l’Etat serait la cible idéale d’un mouvement social qui doit remettre en cause sa légitimité. Il prétend réanimer un syndicalisme debout par une revendication sociale tout azimut des salariés contre le capitalisme (propriété des moyens de production même publique) ce qui doit menacer l’Etat.
    On discerne mal la cohérence de cette pensée sachant que cette exigence de gain de compétitivité du marché du travail français - et son intégration dans le droit français, procèdent d’une injonction/directive de Bruxelles - échappe complètement à un supposé « monopole de l’affirmation ». Or les normes capitalistes qui influent sur l’économie et la société française sont inscrites dans les traités, ce que Lordon célèbre comme « l’encadrement des politiques économiques nationales » dans un « espace politique européen » qui n’a rien pour lui déplaire.

    Tout au moins peut-on conclure que Lordon souhaite participer à une révolte immature confusément libéral-libertaire selon une opération de déstabilisation de l’Etat-Nation au bénéfice de commanditaires oligarchiques, dans le cadre d’une stratégie à volet double déstabilisation-vassalisation concue Outre-Rhin ou Outre-Atlantique.
    ---
    [1] Logorrhée : Littéralement, diarrhée verbale, ou incontinence verbale. Trouble du langage caractérisé par un besoin irrésistible et morbide de parler.
    (Littéraire)
    Long discours creux ; verbiage. Flux de paroles inutiles et incohérentes. Blabla prétentieux pour présenter des banalités ou une analyse plus ou moins cohérente et fondée. 
    [2] L’Européisme a-t-il eu raison de l’Europe ? Emission France-Culture (9/04/14) que l’on peut aussi écouter ici.
    [3] Plan A, plan B ? Plan C ! Frédéric Lordon, (1/10/215)



  • jean-jacques rousseau 29 juillet 2015 00:46

     Sujet intéressant.
    J’eu apprécié que ce passage fut plus étayé, mieux développé : " Au Moyen Age, les hommes étaient en relation avec les choses considérées comme douées d’une tendance à la disposition naturelle. C’est la physique d’Aristote qui dominait. Avec la Modernité, le monde matériel devient mesurable et manipulable. Le sens de la Modernité se caractérise par la modification des choses, d’abord des choses matérielles et c’est la physique de Newton, puis des choses humaines et c’est le progrès. Il est possible de changer les choses et c’est même réglé par des lois physiques. Ces changements dans le rapport physique avec la nature et le Temps historique ont été accompagnés d’une conversion du regard, dévoilée dans les arts et les textes, opérée à la fin de la Renaissance. Ce point est important. Les faits matériels ne peuvent être compris sans analyser les phénomènes subjectifs de l’âme, l’esprit et la conscience.« 

    A quelles références et textes de la philosophie d’Aristote relie-t-on ce propos sur ces »choses considérées comme douées d’une tendance à la disposition naturelle«  ? S’agit-il d’une descrition du monde comme »naturel" ou des propriétés innées et immuables des objets et des êtres naturels (en les figeant dans leur nature), ou bien encore d’une insuffisance (laxiste, ou anti-rationnelle) de la pensée aristotélicienne à décrire, à analyser la nature ?

    La pensée d’Aristote ne se trouve-t-elle pas dès l’origine : tendancieuse, comme construction théorique ou doctrinale anti-accadémique c’est à dire échappant à l’esprit socratique, au cercle de la raison, du dialogue, opposée à une pédagogie de la controverse, soit proche de la sophistique ?



  • jean-jacques rousseau 23 juillet 2015 09:52

    Merci Michel,
    Voilà un article intéressant, comme tous ceux que vous avez déjà publié, il donne des clés et ouvre des pistes pour une nouvelle compréhension de notre société. Une société en réalité dysfonctionnelle, puisque dominée par une haute bourgeoisie peu soucieuse d’intérêt général.
    N’hésitez pas à nous donner encore plus de précisions sur les intentions, les objectifs, les projets, les réseaux, les méthodes de ces nouveaux féodaux, ennemis du Peuple et de la France.
    Continuez !



  • jean-jacques rousseau 11 juin 2015 18:30

    @philouie
    "Pouvez vous sérieusement soutenir qu’un gars avec un minimum de bon sens aurait accomplit les attentats contre Charlie Hebdo dans le but de déstabilisation des valeurs et d’un système organisé ?
    Pour moi, ce serait un crétin. ce qui s’est passé ensuite montre que les conséquences réelles de l’attentat est à l’opposée des conséquences supposément attendues.
    « 

    1. Je ne parle pas de bon sens mais de subversion.
    C’est à dire d’une entreprise de déstabilisation qui suppose la manipulation à la fois des excécutants et du public. Les exécutants qui doivent s’imaginer agir pour une bonne cause (au choix : la défense de la religion, la libération du pays, la lutte contre le communisme, etc.) et que l’on va entrainer dans le projet par le bourrage de crane, un discours fanatique, par une formation paramilitaire, en mettant à leur disposition des armes et explosifs, en désignant une cible exposée, des infrastructures sensibles, un plan d’action, etc. Le public que l’on va choquer et émouvoir et dans cette instant de stupeur (v. shock and awe) désigner une victime évidente à sa colère (Les communismes, les musulmans, etc.). Rien dans ce sénario n’a de relation avec le bon sens ou le savoir vivre, tout est affaire de manipulation mentale, de provocation et de psychopathie.

    2. Pour vous ce serait un crétin qui joue la carte du terrorisme. Pourquoi ? Parce que vous vous situez au niveau zéro de l’analyse et de la réflexion. Vous confondez l’acte lui-même et la subversion proprement dite. Bien sûr que pour aller poser une bombe ou tuer des gens on ne recrute pas des génies ou des diplomés de science politique. Car ces gens là comprendraient assez vite qu’ils sont manipulés et arriveraient à déjouer le scénario du film qu’on essaie de tourner dans leur dos. Si vous voulez faire ce distinguo vous commencerez à comprendre pourquoi la sagesse populaire dit : »En toute chose, il faut considérer la fin«  ou »Le coupable est celui à qui le crime profite".
    En clair si les conséquences réelles de l’attentat [sont] à l’opposé des conséquences supposément attendues : comment pouvez-vous savoir que ces conséquences réelles ne sont justement pas celles qui sont attendues par les instigateurs et les commanditaires du terrorisme ? Par exemple dans le cas de la gare de Bologne l’enquête tend à prouver que ce ne sont pas les communistes, mais l’extrême-droite qui était derrière.

    Dans son arrêt du 23 novembre 1995, la Cour de cassation révèle :

    « l’existence d’une vaste association subversive composée, d’une part, par des éléments provenant des mouvements néo-fascistes dissous, tels Paolo Signorelli, Massimiliano Fachini, Stefano Delle Chiaie, Adriano Tilgher, Maurizio Giorgi, Marco Ballan, (...) et d’autre part, par Licio Gelli, le chef de la loge P2, Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte. On leur attribuait (...) d’un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l’autre (...) de favoriser les auteurs d’entreprises terroristes qui pouvaient s’inscrire dans leurs plans3. »

    source Wikipédia

    C’est la même chose pour l’affaire Aldo Moro dont l’assassinat faisait partie d’une manip’ de l’extreme-droite et des services secrets US (disposant de la complicité de ses adversaires politiques au gouvernement).
    "Pendant les années 1970, Moro porta son attention sur le projet d’Enrico Berlinguer de Compromis historique. Le dirigeant du PCI (Parti communiste italien) proposait une alliance entre les communistes et les démocrates-chrétiens à une époque de grave crise économique, politique et sociale en Italie. Moro, qui présidait alors la Démocratie chrétienne, fut l’un de ceux qui contribuèrent à former un gouvernement de « solidarité nationale ».
    [...] Il est néanmoins établi que le gouvernement italien, conseillé par des fonctionnaires américains, a délibérément fait échouer les négociations. Dans un documentaire d’Emmanuel Amara (2006) réalisé pour la série de France 5, « Les derniers jours d’une icône », Steve Pieczenik, un ancien négociateur en chef américain ayant travaillé sous les ordres des secrétaires d’État Henry Kissinger, Cyrus Vance et James Baker, raconte comment il a participé au court-circuitage des négociations afin qu’elles n’aboutissent pas, avec comme recours éventuel de « sacrifier Aldo Moro pour maintenir la stabilité politique en Italie. » « J’ai instrumentalisé les Brigades rouges pour tuer Moro », ajoute-t-il.« source Aldo Moro

    Vous imaginez bien que de telles manipulations a base de terrorisme ne sont pas à la portée du premier crétin venu. Et que leur efficacité dépasse de loin ce que vous pouvez supposer puisqu’on est devant une véritable manipulation de l’histoire et de la politique nationale.

    - Oui. d’ailleurs c’est ce qui s’est passé dans le cas de CH : renforcement des moyens militaires et de la sécurité. Donc si quelqu’un avait commis l’attentat dans ce but là, il aurait tiré le Jackpot.

    3. Quand on vous parle de manipulation d’ordre politique vous répondez »marchands de portes blindées et de gilets pare-balle". Vous etes sûr d’avoir compris le sujet ?

     - Mais si vous observer les choses vous verrez que vous pourrez très bien supprimer à la fois la santé, l’éducation et les équipements, tant que vous ne touchez ni à l’armée, ni à la police, il reste l’état. On appelle ça, d’ailleurs, une dictature.

    4. Non. J’observe les choses et plus je le fais, plus je vois que la stabilité d’un Etat tient à la synergie entre des éléments différents tels que le social, la culture, l’économie, etc. Si un Etat pouvait rester stable sans se soucier de cette synergie cela se saurait. Les gens qui avancent cette thèse d’un Etat-gendarme, loin des préoccupations concernant la santé publique, l’éducation, l’emploi, la culture, etc ne sont pas des gens sérieux. Leur proximité avec l’extreme-droite et les thèses néo-conservatrices suggèrent au contraire leur implication directe ou indirecte avec le projet de déstabilisation de l’unité nationale et d’ingérence étrangère de type impérialiste.

    En raison de mon point précédant, je pense que votre conclusion est fausse. Je pense qu’il est plus facile, et de nombreux exemples le montrent, de gouverner par la terreur, la menace et la destruction que de le faire en favorisant la paix, l’instruction et les services de santé. Les grands perdants du terrorisme sont les démocrates, jamais l’état.

    5. Parlez-en avec des syriens, des irakiens, des afghans. Tous ces pays où l’Etat s’est effondré et où les services publics sont au minimum, personne ne gouverne plus rien. Cette anarchie est néfaste pour tout le monde SAUF pour ceux qui voulaient se débarrasser de ces Etats comme puissances régionales et foyers de développement économique et culturel.

    6. Je n’ai pas pour habitude de perdre mon temps à répondre à des trolls. Si je le fais avec vous c’est pour contrecarrer le discours du sieur ULESKI qui me semble hautement suspect. Je ne suis pas loin de penser que sous cette couverture sympatoche d’anarcho-libertaire se cache un agent provocateur proche de l’extrême-droite et du terrorisme international made in USA.

    [Fin de la communication]

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv