Qui dit "…En démocratie, la minorité n’a pas à imposer
ses choix a la majorité…."
ok…alors expliquez moi comment la minorité (la plus riches
10%) arrive t’elle à imposer ses choix à la majorité des 90%
- comme vous le dite si bien…en démocratie...
- comme vous le dite…la France n’est pas une démocratie
- à mes yeux une des seules démocraties digne de se nom
semble être l’Islande.
Maintenant aux religieux, qui vont à « confesse »
tous les dimanches… demander l’absolution de leurs péchés (pour mieux
recommencer le lundi), qu’ils n’oublient pas que tous les humains sans exception,
sont les enfants de dieu.
Cela concerne toutes les religions… leur dieu ou leurs dieux…
…notre civilisation, à la question du vivre ensemble et au
mot « mariage » je préfère « union » ou « contrat »
Mais de loin je préfère les civilisations plus mûres et plus
responsables du présent et du futur, celle représenté par une entité chinoise
où le mariage n’existe pas, où seul compte les gosses qui représentent l’avenir
Le même genre de civilisation, si mes souvenirs sont bons, se
situe sur d’autres continents. Surtout là où les religions monothéistes non pas
posées les pieds.
J’ajoute que la religion doit être et rester une affaire
strictement du domaine privé, à cela on reconnaît le vrai de vrai croyant.
Les religions hors du privé et la religion du fric, du
toujours plus au détriment de la majorité… feront que cela se terminera un jour
ou l’autre en bain de sang…depuis que l’animal humain existe cycliquement un
bain de sang se produit.
Bizarre que cela ne se produise pas chez les autres animaux
de cette terre
---PS : avez-vous déjà vue une souris construire un piège à
souris ou une arme de destruction massive…mais je suis sur et certain que cela
vous dit quelque chose…réfléchissez…oui…vous y êtes le comportement de l’humain
"...C’est curieux cette habitude qui consiste à
dénaturer les écrits ..."
Non monsieur Chalot, cela est « naturellement » un comportement irrationnel
instinctif d’une partie du personnel et de la hiérarchie sans oublier leurs épouses, enfants,
parents...etc.
Il y a quatre problèmes (parmi d’autres) dans ses institutions.
-1- le lobbyisme (esprit de corps et non esprit de justice)
-2- défendre l’indéfendable quitte à faire condamner un
innocent
-3- l’immobilisme des intègres et de ceux qui ont un QI
supérieur au QI 00
-4- l’immobilisme voir même la collusion des politiques….
Deux exemples : le plombier, le policier/gendarme
Le Plombier :
Vous pouvez dire et même demander que les mauvais plombiers,
doivent être sanctionner voir radier du registre des artisans/commerçants et
qu’ils dédommagent leurs victimes ...
Quelles seront les réactions :
- Tous vous applaudiront sauf les mauvais plombiers...ce qui
va de soit.
- Les bons plombiers ne seront-ils pas les premiers à
demander que les brebis galeuses soient éliminées de leurs rangs
— Maintenant penseriez vous possible que, pour défendre l’honneur du corps des
plombiers, le syndicat national des plombiers appellerait à manifester leur
solidarité devant l’Assemblée Nationale avec véhicules et chalumeaux…pour
soutenir et que l’on ne sanctionne pas les mauvais plombiers ...
Le policier/gendarme :
Vous demandez exactement le même traitement pour les mauvais policiers/gendarmes,
fonctionnaires préfectoral, de la CAF...etc….etc., soient sanctionnés voir radiés…
Vous pensez à juste raison que c’est normal qu’un mauvais se
fasse sanctionner, que ce n’est que justice…surtout qu’il représente l’état, , qu’il
salit l’uniforme… etc….etc.
Quelles seront les réactions :
En premier lieu vos propos seront dénaturés et changés
d’orientation.
- le terme « les mauvais policiers/gendarmes » se
transformera en « que vous accusez l’ensemble du corps des policiers/gendarmes d’être mauvais »
ou "que vous salissez l’honneur de l’ensemble du
corps des…"
- une levée de boucliers en faveur des mauvais
- menaces en tous genres...parfois passage à l’acte
- aucun ne dira officiellement que votre demande est
légitime
- les intègres ne seront pas les premiers à demander que les
brebis galeuses soient éliminées, ou alors en cercle restreint
- l’ intègre (s) qui en aura (ont) le courage sera (ont)
poussés… au mieux à quitter la fonction au pire au suicide…s’il n’est suicidé…
Lisez l’article L3213-2 du même code de la santé, en sachant que Napoléon 1 la pondu pour remplacer les lettres de cachets
Article L3213-2 hospitalisation d’office
pour trouble à l’ordre public (source légifrance)en 1838 cela s’appelait "compromettrait
l’ordre public"
En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes, attesté par un avis
médical ou, àdéfaut, par la notoriété publique,
le maire, le préfet (Le mot préfet a disparu du
texte et remplacé par représentant de l’état) et, à Paris, les commissaires de police,
n’est ce pas beau la notoriété publique ( ragots ou rumeurs fabriquées pour l’occasion) qui fait office de preuves à charge...les nazis n’ont rien inventé, ils n’ont fait que de copier le pays des droits de l’homme.
Stanley Milgram, l’un des auteurs les plus célèbres en
PsychologieAu cours des années 1960, des recherches sur la soumission en
l’autorité ont été menées par le sociopsychologue Milgram, de l’Université de
Yale. Dans une expérience ahurissante et non moins intéressante, il invitait
des sujets par groupe de deux et les faisait procéder à un tirage au sort. l’un
se voyait affublé du rôle de maître, et l’autre celui d’élève.
Expérience choc
Milgram annonçait alors à ses sujets « maître »
qu’il désirait étudier les effets de la punition sur l’apprentissage de
syllabes à mémoriser. Il attendait d’eux qu’ils jouent le rôle de « maître »,
chargé de punir « l’élève » de plus en plus sévèrement pour chaque erreur
commise. Il les plaçait alors devant une série de boutons, dont la manipulation
déclenchait l’émission de chocs allant de 15 à 450 volts (ce dernier voltage
étant capable d’occasionner de grandes souffrances et des dommages physiques
importants. A vrai dire, un simple choc de 24 volt peut entraîner la mort).
Quant à « l’élève », il était assis dans une pièce voisine, sur un
siège bardé de fils électriques.
Milgram avait insisté, auprès des sujets « maîtres » sur le
fait que l’usage des chocs constituait la partie essentielle de l’expérience,
et que celle-ci ne vaudrait rien si ses ordres n’étaient pas suivis.
A noter : Avant l’expérimentation, Milgram estima qu’un
tiers des sujets iraient jusqu’à 300 volts. Ces proches trouvaient déjà cette
estimation trop prétentieuse. Il n’était même pas question pour l’auteur de
songer à ce qu’un seul puisse aller jusqu’à 450 volts tellement cela semblait ridicule.
Parfois, dans notre belle discipline qu’est la psychologie
sociale, les résultats font mal... Les résultats de cette expérimentation sont
de ceux-là : les deux tiers des sujets « maîtres » allèrent jusqu’au bout, se
soumettant complètement à l’autorité de l’expérimentateur, qui n’avait pourtant
aucune possibilité de les punir ou de les récompenser.
Maîtres cobayes et élèves simulateurs
On vit ainsi d’honnêtes pères de famille et des gens
paisibles, envoyer à l’élève, malgré ses gémissements, des décharges de 75
volts, puis, malgré les supplications du sujet, des chocs allant de 150 à 300
volts, voir 450 volts, intensités qui entraînaient des hurlements de douleur de
la part de l’élève. Et cela, simplement parce que l’expérimentateur, placé à
côté du « maître », lui ordonnait de poursuivre l’administration de décharges
électriques. (En réalité, l’ « élève » ne recevait pas de décharge. il
s’agissait d’un compère qui fournissait volontairement des réponses inexactes,
et simulait la souffrance. Le tirage au sort était truqué : le compère était
toujours choisis comme « élève »... Belle discipline que la notre,
disais-je précédemment.).
Des chercheurs du Moyen-Orient refirent l’expérience à
l’université de Jordanie auprès de jeunes sujets de 6 à 16 ans ainsi que
d’universitaires et ils trouvèrent, malgré les différences culturelles, un
pourcentage de 65 %, identique à celui obtenu à Yale.
Il faut donc accepter l’évidence : près de deux personnes
sur trois, lorsqu’elles sont confrontées directement à l’autorité, sont prêtes,
semble-t-il, à obéir aveuglément.
Expertise et docilité
Mais qu’advient-il lorsque l’ordre de poursuivre est
communiqué non plus directement, mais à l’aide d’un interphone par exemple, ou
lorsque l’expérience doit se dérouler en l’absence momentanée de
l’expérimentateur ? il apparaît que dans de telles conditions, le pourcentage
de sujets « obéissants » tombe à un peu plus de 20 %. Il semble donc que les
conditions de soumission se modifient, dès le moment où le libre arbitre de
l’individu a la possibilité de se manifester.
Qu’en est-il alors des personnes appelées à fonctionner dans
des institutions régies par des règles strictes, et soumises au pouvoir quasi
absolu d’une minorité « d’experts » ? Des chercheurs (Hoffling et al., 1966)
tentèrent de l’observer auprès des infirmières, responsables chacune d’un des
22 services rattachés à deux hôpitaux, l’un public et l’autre privé. Les
résultats de cette expérience montrent un pourcentage réellement impressionnant
de soumission docile à un supérieur hiérarchique (ici, c’était un médecin, En
savoir plus sur cette expérience ?).
Milgram a montré, lui aussi, que lorsqu’un sujet sait qu’il
n’a qu’un rôle d’intermédiaire et qu’il ne peut donc être directement tenu pour
responsable de l’acte posé, le taux de docilité monte à 90 %. Alors, que
conclure ? Doit-on désespérer devant de telles constatations, en se disant que
la soumission à l’autorité est bel et bien inscrite dans la nature humaine ?
Assurément non. Des recherches ultérieures ont montré que lorsque les sujets
étaient en présence d’autres individus refusant d’obéir, ils refusaient à leur
tour de le faire, dans une proportion de 90 %.
Il semble donc que l’espoir repose et continue de reposer
sur la présence d’individus ou de groupes oeuvrant sans arrêt à dénoncer les
abus et l’injustice, afin de servir de contrepoids aux tendances à l’apathie et
à la soumission, qui caractérisent la majorité.