Les occidentaux haïssent ceux qui s’opposent à eux ! Nombrilistes, ils estiment que seuls eux peuvent appliquer des programmes stratégiques pour défendre leurs intérêts.Ils vilipendent jusqu’à déshumaniser leurs adversaires afin de se convaincre du bien fondé de leurs futurs coups bas (sanctions, déstabilisation voir guerre si ces options ne marchent pas).
Enfin, pour l’Europe occidental du moins, ça va s’arrêter. Les adversaires (Chine, Russie, Turquie) sont de plus en plus coriaces !
Bon article, les Iraniens jouent leur jeu. Normal, que peuvent-ils faire d’autre ? ils se sont piégés depuis 40 ans dans une réthorique antiaméricaine improductive. L’idéologie est l’ennemi de la politique !
-Vous exagérez le rôle de De Gaulle dans son influence qu’il a eu sur le développement des blindés Allemands. Elle est quasi-inexistante. Les Allemands ont été influencé par le général Anglais J-C-F Fuller grand précurseur des tactiques de blindés.
-Vous vous méprenez sur le rôle pacifiste des élites françaises dans les années trente. Premièrement, la France a vite compris dès les années 20 que si elle devait faire la guerre à l’Allemagne pour ses manquements au traité de Versailles, elle devait le faire seule. L’Angleterre et l’Italie n’étaient pas plus du tout convaincus par l’utilité de ce traité (qui par ailleurs et qu’on le veuille ou pas était injuste, dictée par un désir de revanche de la France). En effet, l’Angleterre une fois la flotte Allemande sabordée n’avait aucun intérêt que la France soit au dessus de l’Allemagne ! (Rappelez vous Fachoda). En 36, le président a demandé à Gamelin de préparer la riposte militaire au réarmement de la Rhénanie. Celui-ci a alors délibérément menti et affirmé qu’il n’avait pas les moyens humains et matériels d’effectuer proprement l’opération et qu’une mobilisation générale s’imposait. Surpris, le président et le gvt du front populaire ont alors décidé de ne pas se lancer seuls dans une aventure militaire. Cependant, ils ont décidé de tripler le budget de la défense ! (qui dit que le front populaire était laxiste ?). Le mensonge de Gamelin était prémédité et avait pour but d’obtenir l’augmentation conséquente du budget militaire ce qu’il a effectivement obtenu et pour quels résultats !
-La défaite de la France était avant une défaite du système militaire français. La France avait les moyens matériels et humains en 40 de faire échec à l’Allemagne. C’est au niveau de la pensée militaire stratégique et tactique qu’elle fut balayée. L’utilisation combinée de l’aviation, des chars formés en divisions et soutenus par une infanterie motorisée était une idée neuve rendue possible par la rupture technologique des années post première guerre et les élites militaires françaises n’ont vu que du feu. La France 80 ans après, toujours empêtrée dans le système des grandes
écoles n’a toujours rien compris. Les élites françaises sont fortes pour
la critique, beaucoup moins pour l’auto-critique !
-La France pacifiste était un mythe inventée par Vichy pour dédouaner l’armée et en premier lieu les ses élites qui portent la totalité de la responsabilité. L’état major Allemand était tout autant conservateur que le français (d’ailleurs le plan initial de l’état major Allemand n’était une version améliorée du plan Schliffen de 14), mais le système Allemand qui permet aux gens non sortis du système d’avoir quand même voix au chapitre et le poids de Hitler (fasciné par les idées neuves) ont permis à des jeunes loups -Van Manstein, Guderian et d’autres— d’imposer leurs idées.
— Une autre -honteuse—raison de la défaite française que les historiens français ne soulignent jamais est la grande sympathie des élites militaires françaises pour le Nazisme. S’ils étaient tous anti-Hitler (car il voyait en lui un ennemi mortel de la France), ils regardaient avec envie cette nouvelle idéologie capable de soulever l’enthousiasme nationaliste des peuples et de les mettre au travail -travail, famille, patrie— Rappelez vous cette phrase de Giraud « il n’y a pas que du mauvais dans le national-socialisme » (ce qui lui couta le retrait du soutien américain face à De Gaulle). Tous bavaient devant ce nouvel ordre qu’ils rêvaient d’imposer à la France (et ils l’ont obtenu avec Pétain). Comment combattre avec force un ennemi qu’on admire ?