Je propose que le Parti Socialiste et tous ses membres actuels soient officiellement déclarés par décret citoyen d’inutilité publique, jetés au fond d’un trou d’évacuation, qu’on tire la chasse et qu’on passe à autre chose : par exemple, le combat pour la restitution à l’Etat de la création monétaire, véritable sujet tabou, véritable sujet révolutionnaire...
Tout en faisant partie de ceux qui pensent que le PS est
complètement moribond et sans vrai projet, j’éprouve une profonde
antipathie pour Valls.
Je dirais même plus : son regard de psychotique m’inquiète !
Un regard vipérin, agressif, revanchard de petite pointure ayant
une revanche à prendre sur toutes ces années déjà perdues au sein du parti de la défaite, le regard qui tue de celui qui rêve d’être un jour plus royaliste que le roi
(le roi étant celui qu’il admire au plus, au fond : Sarkozy).
Ce type a le feu aux fesses, est dévoré d’ambition personnelle
et ne tient plus en place dans son parc à huîtres « socialiste » !
Qu’a-t-il d’ailleurs encore en commun avec ce qui reste de valeurs
« racines » du PS ?
Je vais vous livrer mon intuition, et je prends date : en
fait, je le verrai bien accepter un poste de Premier ministre de
Sarkozy quand ce dernier aura été réelu en 2012.
Pour moi Valls est à mettre sur la même ligne que Kouchner,
Besson et cie… en un tout petit peu plus jeune seulement mais 1000 fois plus ambitieux !
C’est un opportuniste, un arriviste sans classe, bas de gamme :
je déteste viscéralement ce bonhomme et j’espère qu’il baissera le
masque qui lui pend encore au visage : ce voile de PS auquel il
semble encore se rattacher alors qu’il n’en a rien à foutre.
Ce type est un homme de droite tout simplement.
C’était d’ailleurs un des rares « socialistes » je
crois à figurer dans la garden party de l’Elysée le 14 juillet
dernier.
Oui , jen mettrai ma main au feu : Manuel Valls sera dans le
premier gouvernement de Sarkozy en 2012 et pas pour y faire de la
figuration !
Manuel Valls sera le Premier ministre de Sarkozy en 2012 :
ils feront une paire fantastique tous les deux !
Mais d’ici là, j’aimerais que son ambition affolée l’amène à se prendre les pieds dans le tapis !
Et je suis de ceux qui rêvent de sa chute avant même le début de son ascension !
La
question du port de la burqua ne mérite même pas un débat mais un
rappel à quelques considérations basiques relatives à l’ordre public
(qui doivent déjà exister dans notre législation nationale je
suppose...)
Quelques municipalités belges ont trouvé une parade incontestable et habile :je la résume de mémoire.
A l’exception des jours de carnaval, toute personne qui se
déplace dans l’espace public ne peut avoir le visage masqué et doit
pouvoir être automatiquement identifiable pour des raisons de sécurité
publique (contrôles d’identité, observation de caméras de surveillance
opérant dans l’espace public...).
Obligation évidemment d’autant plus nécessaire dès lors qu’
une personne se présenterait à un guichet administratif ou pour
retirer son enfant à l’école etc...
Point barre.
C’est sur un aspect purement technique qu’il faut aborder le problème.
L’aborder sur le plan du respect de la démocratie, de la
liberté, de la diginité de la personne humaine, de l’égalité des droits
homme/femme etc... n’agira que comme un boomérang qui nous reviendra à
la gueule : parce que c’est au nom de ces mêmes droits que le fascisme
vert veut convertir l’Europe à ses normes.
P.S : je reviens d’un voyage de 3 semaines en Tunisie (Tunis,
Le Kef, Sfax, Soousse, Gafsa...) : j’ai croisé beaucoup de jeunes
femmes vêtues à l’occidentale, beaucoup aussi portant le voile mais je
n’ai pas le souvenir d’en avoir rencontré en burqua.
Et d’ailleurs, pour les raisons pragmatiques évoquées dès le
début de ce post , je ne pense pas que la police tunisienne, très à
cheval sur tout ce qui est identification immédiate et contrôles
d’identité, ne le permettrait.
Félicitations
pour votre prise de position lucide et courageuse qui, espérons-le,
saura convaincre le plus grand nombre possible de vos collègues
de la majorité d’ici le 28/4 prochain (enfin : ceux qui ont un
minimum de pratique de l’outil informatique et de ses arcanes
!!!)
Cependant, soyons pragmatiques : je pense qu’il faudrait
éviter d’humilier les partisans de ce projet (avec à leur tête le
Président et ses amis producteurs/auteurs/distributeurs carrément
obsolètes ) en leur proposant de mettre dès que possible à l’étude
d’autres propositions sensées pour adapter le respect du droit
d’auteur et de la propriété intellectuelle à la révolution
numérique.
La nature a horreur du vide et sans
véritables propositions notre Président risquera de s’enfermer dans
une attitude psycho-rigide qui pourrait être préjudiciable au plus
grand nombre.
Il faut donc aider les partisans
d’Hadopi à enterrer dignement leur bébé en les guidant vers
d’autres alternatives.
En voici une qui me paraît crédible
et digne d’être examinée avec attention : le mécénat global.
En voici une autre dont la France
pourrait être l’initiatrice et que je soumets humblement à votre
esprit critique (et à celui de toutes les bonnes volontés) : un
projet de Déclaration Citoyenne Universelle de la Nouvelle Ere
Numérique.
DÉCLARATION
CITOYENNE UNIVERSELLE DE LA NOUVELLE ÈRE
NUMERIQUE (projet)
Article
1 : L’Internet est un moyen de services, de connaissances et de
loisirs universels. Par conséquent son accès et son usage sont
reconnus comme étant un droit fondamental.
Article 2 :
L’accès à Internet et son usage sont déclarés comme
fondamentalement libres.
Article 3 : Les États signataires
s’engagent à ne pratiquer aucune censure d’ordre politique,
religieux ou culturel qui pourrait empêcher ou limiter son accès et
son usage en partie ou en totalité.
Article
4 : Les abus de liberté de l’usage d’Internet (pédophilie,
incitation à la haine raciale, criminalité organisée, terrorisme
...) seront sanctionnés par les lois propres aux états
signataires.
Article 5 : Tout en avalisant et en encourageant
le principe de la libre concurrence entre les différents FAI actuels
, la Déclaration vise à la gratuité d’accès comme objectif
ultime.
Article 6 : Dans la perspective de cet objectif
ultime, les citoyens Internautes réclament la constitution de
Services d’Accès Citoyens pour permettre le plus large accès de
tous à l’Internet.
Article 7 : Des sociétés anonymes ou
mutuelles d’intérêt public à but non lucratif financées par des
dons, des recettes d’évènements divers (concerts etc...) et
éventuellement des subventions étatiques ne dépassant pas 20 %
devront permettre cet accès à des tarifs extrêmement bas.
Article
8 : Ces sociétés seront en concurrence directe avec les FAI
traditionnels à la recherche légitime de profits.
Article
n° 9 : L’Internet est un moyen de services, de connaissances et de
loisirs universels. Par
conséquent, les notions et les actes de partage, d’échanges et de
téléchargements de contenus numériques sont déclarés comme étant
consubstantiels à la nouvelle ère numérique.
Article
n° 10 : Au titre de l’article 9, le Peer To Peer est reconnu
d’intérêt public et collectif. Sauf à devoir répondre devant
la loi des états d’abus possibles de cette liberté tels que
mentionnés à l’article 4, aucun Internaute, aucun site, aucun
hébergeur de site de la planète ne peut , par principe, et a priori
être déclaré « pirate » et sanctionné à ce
titre.
Article n° 11 : Aucune
instance autre que judiciaire officielle d’un état
ne peut être amenée à prononcer une sanction à l’encontre d’un
internaute, d’un site ou hébergeur de site qui aurait contrevenu aux
limites à respecter dans l’usage de liberté, limites prévues à
l’article 4.
Article n° 12 : La présente Déclaration
reconnaît dans le droit d’auteur et de propriété intellectuelle
un acquis universel à défendre et protéger mais devant
trouver de nouvelles adaptations propres à l’ère numérique.
Article
n° 13 : Un comité international de citoyens internautes, d’auteurs,
d’éditeurs et de compagnies de disques élaborent et proposent ces
nouvelles adapatations.
Article n° 14 : La
présente Déclaration encourage une saine concurrence entre les
logiciels propriétaires et proclame solennellement illégal
l’exercice de tout monopole commercial et éditorial dans ce
domaine.
Article
n° 15 : La
présente Déclaration proclame solennellement d’intérêt public et
collectif l’existence et l’usage des logiciels libres qui n’entrent
pas en concurrence avec les logiciels propriétaires mais constituent
une alternative libre à ces derniers.
Article
n° 16 : La présente Déclaration condamne solennellement le
principe de la vente liée. Tout citoyen, consommateur et usager de
ces logiciels doit être clairement informé de multiples
possibilités de choix au moment de l’achat de tout dispositif
informatique : ainsi, tout ordinateur vendu dans le commerce pourra
être proposé, par principe, sous forme de plate-forme basique sans
aucun système pré-installé.
Ou
tout système pré-installé ne pourra être proposé à la vente
sans la présence à ses côtés d’autres systèmes propriétaires
concurrents ou alternatifs libres, par principe non concurrents.
Article
n° 17 : Le monde virtuel est consubstantiel à la révolution
numérique.
Tout
en accompagnant son exploration infinie, la présente Déclaration ne
l’exonère pas des liens qu’il entretient avec le monde réel, ses
lois déjà établies et celles à venir.
Tout
internaute majeur, tout concepteur et éditeur de logiciel à
contenus numériques engage une responsabilité nouvelle à ce titre.
Article
n° 18 : Un Comité de Réflexion International du Virtuel, composé
de citoyens internautes et d’experts est désigné pour débattre des
spécificités du monde virtuel et de ses implications sur le monde
réel.
Le
CRIV propose aux états signataires de nouvelles dispositions
juridiques à transposer dans leur droit propre.
Article
n° 19 : Le respect de l’anonymat mais aussi le besoin de
reconnaissance publique sont conjointement garantis sur Internet.
Toute
utilisation de données à caractère confidentiel sans accord
explicite de l’Internaute usager est illicite et sanctionné par la
loi de l’état signataire.
Article
n° 20 : Tous les état signataires de la présente Déclaration
s’engagent à en respecter l’esprit et la lettre en l’adaptant à
leurs juridictions nationales respectives.
En attendant, bon week-end pascal à vous et bonne route à votre initiative pleine de bon sens !
Mais qu’est-ce que j’ai fait d’y aller ? L’affiche, peut-être, aguicheuse et qui laissait imaginer quelques petites sauteries savoureuses entre couples établis ?....
Rien de tout ça...
Même pas la valeur d’un téléfilm.
Je m’attendais quand même à un peu de drôlerie, un peu d’observation cocace sur ce qui peut faire tanguer les couples, les moments de vérité entre invités au moment du repas : d’autres réalisateurs ont abordé ce thème avec un vrai talent (je pense à un film danois terrible sur l’hypocrise au sein des familles datant de quelques années : "Le Festin", je crois, et dont j’ai oublié le nom du réalisateur...)
Là, tout était décousu, cela n’arrivait pas à trouver un vrai ton (qu’il soit comique, dramatique ou tragi-comique...)
Le réalisateur n’arrive pas à nous intéresser à ses personnages falots, désabusés, sans envergure aucune...
Arditi le vieux beau poivre et sel et Chesnais l’éternel bougon mutique , caricatures d’eux-mêmes et vraiment minables.
A mettre à la retraite, très vite ! Assez vus et supportés ces deux-là !
... Seul Bruel, trouvant grâce à mes yeux, parce qu’il se dégage toujours quelque chose de vrai d’intense de sa personne.
Je suis un peu inquiet pour le cinéma français. On nous dit qu’il existe et c’est très bien, il est subventionné et résiste à l’invasion américaine.
Très bien.
Des films français sortent à la pelle, je ne sais plus combien tous les mois.
Très bien.
Mais le code n’a pas changé pour 90 % d’entre eux qui me paraissent bâclés, formatés pour passer à la la télé un an ou deux ans plus tard ,et qui sont donc le plus souvent de petits téléfilms médiocres utilisant des acteurs archi- connus (Balasko et cie...) ayant leurs entrées promotionnelles dans tous les talks shows télévisuels animés par les sempiternels petits marquis du petit écran (Drucker, Ruquier et consorts...) qui leur déroulent le tapis rouge et leur assurent leur service avant-vente : tout ça au final pour de tristes bouillies pseudo divertissantes "(Lol"," Le séminaire"," Cyprien", "Bellamy" etc etc...)
Du saucisson de piètre qualité pour un "grand" public beauf avachi et consternant, prostré là à laper ses jolis cônes et avaler ses pop-corns : un "grand" public auquel je m’assimile moi-même parfois et qui ne serait pas loin de mériter après tout ce qu’on lui sert , s’il n’était pas capable un jour de dire : "Bon, là stop ça suffit ! Arrêtez de nous prendre pour des cons !"
Heureusement, j’ai vu ces films que j’ai trouvés très bons dernièrement :
- "Une vie moderne" de Raymond Depardon
- " Une famille chinoise" de Wang Xioashuaï
- "Frozen river" de Courtney Hunt...
...Et j’aimerais que le cinéma français vole un peu plus haut, sans forcément faire de "gros films à thèses", non : j’attends aussi du cinéma qu’il me divertisse mais que ce soit un peu plus au-dessus du niveau de la ceinture avec des thèmes et des acteurs un peu plus originaux et courageux, qui nous fassent découvrir des choses, qui nous amènent un peu "ailleurs"...