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JMBerniolles

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  • Premier article le 08/01/2011
  • Modérateur depuis le 03/11/2012
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Derniers commentaires



  • JMBerniolles 14 septembre 2012 21:02

    A nouveau une belle opération de manipulation médiatique à l’intention de gros naïfs qui prennent au premier degré tous les arguments contre l’électronucléaire :

    La nouvelle politique énergétique du Japon est exactement ceci :

    A) Il est vrai que l’objectif lointain qui ne concerne pas le gouvernement actuel qui n’a aucune chance de passer plusieurs années au pouvoir, est de n’avoir aucune part de nucléaire en 2030.

    B) mais ce qui compte c’est ce qui se passe aujourdh’ui. Or il a en même temps été décidé de relancer toutes les centrales nucléaires qui ne posent pas de problèmes de sûreté dans le cadre d’un examen plus strict.

    C) Un point très important est que le retraitement des combsutibles a été maintenu, jusqu’au stockage ultime des déchets

    D) Le réacteur prototype rapide de Monju va être utilisé (donc redemarré) pour des études d’élimination des déchets (transmutaion et combustion de radionucléides et d’actinides)

    E) les centrales nucléaires n’iront pas au-delà de 40 ans et ne seront pas remplacées

    F) Enfin, reconnaissance d’un point fondamental : la situation actuelle sans nucléaire avec des importations massives de gaz naturel et de fuel à un prix exorbitant est intenable pour le Japon.

    Ce sont des hommes politiques, on ne va tout de même pas s’attendre à ce qu’ils tiennent leurs promesses. En l’occurrence ’la sortie du nucléaire" du Japon.

    En fait, avec la forme politique convenable dans un pays majoritairement hostile au nucléaire, on ne saurait pas mieux dire que l’on ne peut aujourd’hui et pour un certain temps, long, se passer du nucléaire au Japon.

    JMB




  • JMBerniolles 27 août 2012 21:47

    Comme le premier ministre japonais Noda qui a relancé deux réacteurs nucléaires au Japon en dépit d’une large opposition populaire, et bien qu’il ne soit pas du tout un partisan de l’électronucléaire dont il affirme vouloir affranchir son pays à l’horizon 2030, deux ministres socialistes viennent de réaffirmer l’aspect incontournable de l’option nucléaire pour la production électrique dans notre pays (sans que les soi-disant écologistes et carriéristes du gouvernement ne démissionnent).

    Ces politiciens sont au pouvoir. Ils savent très bien que dans ces conditions ils ne peuvent contourner les réalités. Une trop grande augmentation des tarifs du courant électrique serait insupportable pour les usagers et handicaperait encore l’industrie qui nous reste. Aucun gouvernement ne survivrait à un « black out » électrique généralisé provoqué par ses choix énergétiques. De plus le gouvernement a déjà à gérer l’augmentation inexorable du prix du pétrole [due au franchissement non avoué du pic de Hubbert et à la spéculation incontrôlée] qui a elle seule peut mettre notre pays à genoux dans peu de temps.

    Au niveau mondial la tendance est clairement à l’expansion du nucléaire [et ce ne sont pas les hurlements de « l’observateur du nucléaire » par ailleurs marginalisé dans sa propre famille pour ses excès, stéphane Lhomme, qui changeront cette réalité].

    S’il n’y avait pas le développement du gaz de schiste aux USA, ce pays aurait relancé son nucléaire dont l’autorité de sûreté vient d’ « autoriser », un projet de réacteur de type PWR de la société Westinghouse (aujourd’hui contrôlée par Toshiba). Le gaz étant la seule solution pour diminuer la part relative du nucléaire (et compenser l’intermittence de l’éolien comme le montre la nécessité de construire une chaudière à gaz en Bretagne à Landivisiau en marge des projets éoliens des baies bretonnes dont le paysage sera ainsi dénaturé sans vraiment résoudre le problème électrique), la France sera sans doute amenée à exploiter son gaz de schiste. En faisant appel à des techniques beaucoup moins agressives que la fracturation hydraulique.

    A propos des fissures :

     D’abord il faut savoir qu’aucun matériau n’est parfait. Dans un métal au niveau microscopique on va trouver des lacunes, des porosités, des fractures, des microfissures et jusqu’à des fissures

    Rapidement après le démarrage de Fessenheim, des fissures sous revêtement de la cuve primaire ont été mises en évidences. Des études sérieuses de Framatome qui ont d’ailleurs été matérialisées par un code case ASME [ensemble des règles et critères pour le dimensionnement mécanique des réacteurs PWR] ont montré que ces fissures n’évolueraient pas dans un sens dramatique au cours du fonctionnement ce qui s’est vérifié. Contrairement à ce que prétend Stéphane Lhomme qui n’hésite jamais à affirmer des choses sur un sujet auquel il ne connait rien, en traitant les autres d’incompétents, les « fissures » découvertes sur les viroles de cuve primaire (fabriquées par le constructeur hollandais, Rotterdamsche Droogdok) sur des réacteurs belges notamment n’ont effectivement rien à voir avec les fissures « Fessenheim ». Et il est d’ailleurs très possible que leur évolution soit plus dangereuses pour la tenue de la cuve et conduise à l’arrêt des réacteurs concernés.

    Il est toujours amusant de noter que des gens qui réclament à cor et à cris l’indépendance de l’autorité de sûreté nucléaire, font constamment référence à de pseudo avis scientifiques de Greenpeace organisation qui bâtit son fonds de commerce sur l’anti nucléaire à outra nce.

    Parmi les inepties et contre vérités qui émaillent cet article, je relèverai le passage sur la Tepco [retirer la responsabilité de la gestion des accidents à la Tecpo]

    Comme toujours dans ce type de texte partisan on mélange tout. On confond la Tepco organisme privé soumis à la loi du profit et ses travailleurs : responsables techniques, ingénieurs, techniciens..

    Il faut rappeler ici avec force que ce sont environ 150 personnes (de la Tepco, plus des pompiers et policiers) qui ont fait face au développement des accidents nucléaires sur six unités. Il faut imaginer ce que cela représente alors que chaque cas était spécifique. D’ autant que la défaillance du gouvernement japonais et des organismes de sûreté les a livré à eux-mêmes [c’est notamment le super intendant du site, Yoshida, qui a du prendre l’initiative des injections d’eau de mer contre l’ avis du gouvernement]

    Les erreurs humaines n’ont pas été épargnées, mais finalement ces hommes courageux et compétents ont évité le pire. C’est-à-dire le fait que les corium en fusion des réacteurs 1 2 et 3 ne se retrouvent sur les radiers en béton.

    Ils se sont d’abord battus pour réaliser de nouvelles connections électriques sur les tableaux des bâtiments turbine, pour pomper et réaliser le circuit d’injection d’eau de mer … ce que a limiter les accidents nucléaires.

    Ils se sont battus pour contrôler le processus de traitement des eaux radioactives, aboutir à un « arrêt froid » et limiter les rejets radioactifs extérieurs à un niveau très faible… Et ils commencent actuellement la phase de démantèlement très complexe et très longue sûrement ( près de 40  ans) en planifiant le retrait des combustibles usés et frais, jugés intact du point de vue géométrique, de la piscine de stockage de l’unité 4 [deux éléments combustibles frais ont déjà été manutentionnés pour matérialiser le procédé].

    Pour la grande majorité des taches à accomplir il faut des techniciens compétents et qui connaissent les circuits, les équipements.. Au cours de leurs travaux, ces travailleurs intègrent des doses biologiques dont la somme est limitée (cela a été 250 millisieverts, une dizaine de techniciens sont concernés, maintenant il est plutôt considéré 100 millisieverts). Donc le nombre de travailleurs disponibles diminue et cela devient un problème actuellement.

    Une population de plus de 10.000 travailleurs a été mobilisée sur le site de Fukushima Daiichi. Des morts de travailleurs ont été déplorées. Il y a eu notamment un mort de Leucémie aiguë et récemment un travailleur a été victime d’un accident cardiaque (arrêt de systole).

    Vis-à-vis de la population impliquée, il n’y a d’abord pas un nombre de décès qui dépasse largement la statistique.

    D’autre part, le lien des décès avec l’irradiation a été écarté dans tous les cas sur la base d’explications scientifiques [notamment pour un problème de délai pour les Leucémies].

    Il y a des problèmes au Japon, notamment cette triste affaire de feuilles de plomb sur les dosimètres des employés d’une entreprise sous traitante, mais il y a une vraie gestion des doses biologiques intégrées. Il y a aussi des cartes de doses d’irradiation qui permettent aussi d’évaluer les doses reçues.

    Donc le fait qu’il n’y ait eu aucune victime d’irradiation chez les techniciens (dont deux sont un peu au-dessus de 600 millisieverts) ainsi que dans la population civile, est crédible.

    JMBerniolles




  • JMBerniolles 20 juin 2012 18:11

    J’ai lu que J-C Michéa parlait de « police de la pensée ».

    C’est sans doute aussi qu’il en subit les conséquences, mais pas seulement.

    Cette manière d’imposer des idées, à travers des philosophes officiels, des experts serviles et le discours politique de responsables qui ne font qu’accompagner le système, participe à la domination [j’éviterai de parler de « masse »] des personnes.

    Avant l’idéologie dominante marquait un rapport de forces sociales, Là il y a une vraie volonté d’imposer des idées et de les cibler afin que les gens ne voient pas d’issue au système.

    Par exemple si l’on se réfère à l’exemple grec, on voit qu’une bonne partie de la population est persuadé qu’il n’est pas possible de sortir de l’Euro.

    C’est une idée bien ancrée chez nous, sans qu’elle ait aucun argumentaire sérieux chez les « citoyens » mais aussi chez des hommes politiques qui sont sur cette ligne.





  • JMBerniolles 20 juin 2012 16:58

    Merci de votre commentaire. Je parle de l’enfermement dans une politique, par ailleurs extrême en Europe.


    Si l’on prend le cas des Etats-Unis et du Japon, on constate que ces deux pays on encore une maîtrise de leur Banque nationale. Ce qui leur confère encore un levier monétaire.

    Ainsi, la Banque of Japan, intervient sur les marchés pour acheter des dollars afin d’éviter que le Yen ne soit trop haut par rapport à cette monnaie américaine.

    Jusqu’à présent le Japon s’en est plus ou moins sorti avec une balance du commerce extérieure positive.
    Avec le nécessaire recours au gaz naturel, qu’il paie très cher, et au fuel à cause de l’arrêt de ses centrales nucléaires et la « crise européenne » qui limite leurs exportations d’électronique, ce n’est plus le cas. 

    Pour la gestion des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi et la reconstruction après le tsunami, la BOJ a aussi débloqué des fonds. D’ailleurs, le fait d’investir dans ces actions concrètes stimulant l’économie, s’est traduit par une légère croissance alors que le Japon est enfoncé dans la récession depuis de nombreuses années.

    C’est évidemment au prix de creuser encore plus la dette. 



  • JMBerniolles 13 juin 2012 22:21

    Quand on commence par dire « certains » partis sans les nommer et que l’on ne s’identifie pas clairement comme le NPA, cela n’aide pas à clarifier les idées, ni les positions.


    Quel mal pour un travailleur, un ouvrier d’aimer son pays ?
    Tous les ouvriers n’ont pas obligatoirement une conscience de classe, mais lorsqu’ils participent à des mouvements sociaux, une des expressions les plus directes de la lutte des classes, c’est souvent pour défendre des acquis sociaux, l’emploi local.. donc des choses rattachées directement à leur pays et à son histoire de luttes sociales. Est ce que l’on va lui dire que ce n’est pas bien ?
    Est ce que l’on va aller jusqu’à l’absurde de la logique développée dans cet article, c’est à dire culpabiliser les travailleurs qui luttent contre des délocalisations, en leur disant que cela procure du travail dans des pays défavorisés ?

    Et puis il faut se méfier d’idées qui peuvent être justes en général, comme « prolétaires de tous les pays unissez vous », mais dont la mise en pratique, qui a engendré toutes les internationales par exemple, a toujours été une catastrophe. L’enseignement étant un élément central d’une société moderne, la faillite du collège unique est du même type.

    Il faut aussi mettre un certain nombre d’idées à jour. Avant, l’ouvrier représentait le point clé de l’exploitation capitaliste. Aujourd’hui, d’une part les ouvriers sont parfois très minoritaires, de l’ordre de 10% dans certaines régions, dans la population des travailleurs, d’autre part la classe des exploités par le système néo libéral s’est considérablement étendue. Par l’intermédiaire des prêts, les artisans commerçants, employés de bureau, les citoyens en général, puisqu’il y a la TVA, puisque les états, les collectivités territoriales.. sont maintenant obligées d’emprunter sur les marchés privés, à des taux exorbitants qui deviennent intenables en Grèce, puis bientôt en Espagne, Italie .. et en France.

    Est ce que l’on va dire aux grecs qui veulent s’affranchir du carcan que la Troïka leur impose :
    Attendez que les travailleurs des pays européens soient prêts à faire la révolution ?

    Ce que je vois rarement développer aussi c’est que la démographie mondiale absolument folle, qui provoque déjà des révoltes, baptisées révolution par opportunisme pseudo révolutionnaire de partis comme le NPA, est le gros point inquiétant pour l’avenir de l’humanité. C’est aussi un obstacle majeur pour la libération des rapports d’exploitation.

    C’est d’ailleurs pour cela qu’elle n’inquiète pas le système, au contraire.

    JM
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