Je crois nous y sommes : Il y a Ubu à la tête et la pompe à phynance. Tout est en place et la population est en majorité complètement anesthésiée, tétanisée.
Il y a 5% de personnes qui y réfléchissent, 20% qui suivront le vent dans le sens de leur intérêts et 75% qui suivront bêtement. Ces chiffres sont valables peu ou prou pour toute catégorie de la population, quel que soit le niveau d’éducation.
Si des civilisations se sont effondrées, en fait, c’est le cas de toutes, et si l’on suit votre schéma c’est qu’aucune population n’a jamais su réagir. Seront-nous de même ?
Que faire ? Quelle est la taille de la masse critique à mettre en oeuvre
? Et comment faire pour synergiser cette masse critique dans le même
sens ?
La phrase initiale était à tournure ironique : un retard du à une inefficacité est une manière drôle de dire que rien n’est retardé : ni les unes, ni les autres.
Un des plus graves problèmes du capitalisme est, à mon humble avis, le fait que la logique financière prenne le pas sur l’intelligence, conduisant à des résultats collectifs idiots et même techniquement archaïque.
Ainsi on brûle du pétrole car tout un pan de l’économie et d’industrie en dépend directement. Ainsi des brevets concernant le stockage et la production d’électricité sont détenus par des lobbies pétroliers et leur seule fonction est d’empêcher que ces technologies soient utilisées.
Le système capitaliste permet cela et se tire ainsi lui-même une balle dans le pied.
Cependant je pense que l’article ne va pas assez loin, le vrai problème est plus profond, c’est le système monétaire, le fait que l’acquisition de biens se fasse par ce moyen là. L’argent ne peut régler les problèmes que dans un système monétaire. Il devient la condition de la mise en œuvre des actions (ex:se faire soigner) alors qu’elles pourraient tout aussi bien être faites sans que cette transaction complètement abstraite existe. Capitalisme ou communisme c’est presque pareil, tant que le système monétaire existera, ces problèmes perdureront. (cette phrase est une connerie énorme mais je la laisse - explication à la fin).
Il faut TOUT repenser en termes de besoins fondamentaux : L’humain a besoin de nourriture de qualité, d’eau de qualité, de sécurité physique, de technologie et d’un environnement propice à une activité cérébrale saine et créatrice. Cela va peut-être surprendre certains mais un banquier ne sert strictement à rien pour la production de ces choses. Un banquier ne produit rien de comestible ni aucune technologie. Dans une société non monétaire l’ensemble de ces métiers qui ne produisent rien de tangible disparait et l’ensemble de ces forces se met enfin à produire quelque chose d’utile à la collectivité.
En écrivant cela, je me suis dit, mais tiens qu’est ce que le communisme exactement ? Alors je suis allé voir sur Wikipédia. Et là je me suis rendu compte qu’en fait le communisme c’est ce que je raconte dans le paragraphe ci-dessus. Je suis bien un produit du système capitaliste : il me met des mots sous le nez tellement souvent, que je crois en connaitre le sens.
Merci à l’auteur, j’ai appris pas mal de choses aujourd’hui. Si les gens savaient vraiment ce qu’est le communisme, ils se révolteraient. Les banques aux Etats-Unis ont organisé la chasse aux sorcières pour qu’ils ne le sachent pas. Et nous vivons actuellement dans leur mensonge. Vu de l’espace, il apparait certain que nous sommes des fous.
Au lieu de perdre son temps à faire des pétitions Bard & Co feraient mieux de développer des arguments scientifiques.
Je cite Jean-Pierre Petit : Quand on entreprend quelque chose, on trouve immédiatement face à soi 3 types de personnes : - ceux qui font la même chose. - ceux qui font le contraire. - ceux qui ne font rien.