Conclusion la food and drugs agit d’une manière dont un des résultats est de préserver les monopoles des groupe agro-alimentaires.
C’est certain qu’il représente un danger : entre une tomate qui un goût fantastique et une tomate dont la seule qualité est de pouvoir résister à plusieurs échanges si elle est utilisé comme balle de tennis, le consommateur sait vite faire son choix. Il faut donc un moyen de le forcer à faire un choix qu’il ne ferait pas autrement.
Là je vous rejoins : Dès que Courtillot a dit cela, des excités de tout poil l’on traité de tous les noms comme cela vient de se faire dans la série de commentaires. Et c’est pour cela que je tapais sur les journalistes des mass-media qui se gardent bien de donner des informations de compréhension pour faire dans le sensationnel, quitte à discréditer des scientifiques.
L’objet de mon article était de faire touche un peu de cette complexité pour expliquer pourquoi toute conclusion définitive était risquée parce que nous étions dans la science en train de se faire, et que des moyens de calcul considérables étaient nécessaires à mettre en oeuvre.
Il faut rappeler une donnée fondamentale, ce que je n’ai pas fait avant mais que je fais maintenant : en météorologie, les prévisions sont limitées à 12 jours max du fait de la non linéarité et de l’incertitude sur les données. Or les modèles climatiques sont encore plus complexes et très non-linéaires. Ce qui fait qu’à long terme personne n’est capable de prédire de manière précise et certaine ce qui va se passer.
C’est marrant que vous inventiez ce débat parce que je ne crois pas qui quiconque ait prétendu que le CO2 n’avait aucune influence sur l’effet de serre. Courtillot ne dit pas cela.
Le débat porte en fait sur la pertinence des simulations faites et sur la qualité des données climatiques. La conclusion de Courtillot est que le catastrophisme lié au taux de CO2 est exagéré et que politiquement il y a des problèmes environnementaux et écologiques plus prioritaires.